SRI LANKA

3 avril - 28 avril 2002

NEGOMBO - PARIS

Dimanche 28 Avril 2002

Jour de mon départ. J’avais mis le réveil à sonner pour 2h 30. Je me suis réveillée à 1h 07, d’un réveil naturel.

A 2 hres, et il faut se préparer pour aller à l’aéroport. On boit un vrai café, que j’avais préparé la veille au soir, et que je réchauffe au micro-ondes, parce qu’à 2 hres du matin, les yeux enfarinés... faire du café... et on déjeune de quelques lemon puffs. La douche est... froide, comme d’habitude. Je ne suis pas si mal réveillée que je le craignais.

On quitte la résidence à 3 hres du matin. Seul, un gardien, que je ne connais pas, en bas, est éveillé.


A l'aéroport de Colombo

L'aéroport international de Colombo ou "Aéroport international de Katunayake" se nomme "Aéroport international Bandaranaike". Sirimavo Bandaranaike, une femme politique Sri Lankaise a été la première femme de l'histoire contemporaine à devenir chef de gouvernement d'un pays.

L'aéroport est situé à Katunayake, à 35 km au nord de Colombo, mais n'est qu'à 10 km de Negombo. Katunayake est une banlieue de la ville de Negombo.

Il y a un barrage de police avant d’arriver à l’aéroport. Mais Fabrice a une carte de résident, et la femme policier le reconnaît, car il y a, à peine une semaine, il accompagnait son boss à l’aéroport, et il va souvent chercher et raccompagner ses visiteurs à l’aéroport !

On arrive vers 3h 20 à l’aéroport. Il y a une foule énorme parce que des familles entières Sri Lankaises viennent au complet accompagner ceux qui s’envolent pour aller travailler à l’étranger, surtout dans les émirats arabes.

Fabrice me dit qu’il lui est impossible de m’accompagner jusqu’au check-in, parce qu’il ne peut pas laisser sa voiture stationnée devant l’aéroport (sécurité !) et qu’il y a une fouille dès l’entrée de l’aéroport. Il porte mon sac jusqu’à la porte vitrée. Heureusement qu’il est avec moi, car la foule est assez impressionnante. On se quitte là.

Ensuite, je passe par un portique de sécurité, puis par une deuxième fouille, manuelle cette fois-ci, ouverture de tous les sacs et fouille.

J’arrive enfin au check-in. Il n’y a pas trop de queue parce que je suis arrivée tôt. Ouf, le poids de mon bagage est OK, 20 Kg 400. Et, j’arrive à avoir une place couloir, sur le côté, à l’avant de l’avion (5 ème rang dans la classe économique). J’ai la bonne surprise de découvrir que mes repas “sea food” ont bien été commandés (par qui, je ne sais pas, ou peut-être cela a-t-il suivi depuis l’enregistrement à Paris).

J’arrive à 4 hres dans la salle de duty free. La salle d’embarquement se trouve au rez de chaussée, et Fabrice m’avait prévenue de ne pas y aller tout de suite, car il n’y a rien dans cette salle et il valait mieux attendre là où il y a le duty free, au premier étage.

Les boutiques sont sans intérêt et chères (eau de toilette 400 FF, sacs même prix).
La banque, où je voulais changer mes roupies (Fabrice a insisté pour que je garde 1300 rp au cas où... j’aurais soif... ou...) mais la banque est fermée. Je demande dans un boutique si elle va ouvrir, et le type me propose de changer mes roupies contre des dollars. Le taux doit être très mauvais, mais mieux ça que rien, je change 1200 Rp contre 10 US $. En fait, la banque a ouvert, mais plus tard.

Je fais comme tout le monde, je m’allonge sur les sièges. Le début de l’embarquement est prévu à 5h20.
Il est 4hres 1/2 du matin !

Donc, quand l’heure se rapproche, je descends pour me diriger vers la salle d’embarquement.

L’avion est plein, et pratiquement que de touristes, il y a un infime nombre de Sri Lankais. Je ne sais pas où étaient tous ces touristes, moi, je ne les ai pas vu pendant mon voyage, c’était vide le pays.


Dans l'avion

Près de moi, dans l’avion, de l’autre côté du couloir, une famille Sri Lankaise, endimanchée, la femme avec plein de bijoux en or (de 14 carats, ça se voit), et ses deux fils habillés du costume “traditionnel” de brocard comme en Inde, et que je trouve ridicules, ainsi habillés, ils sont si jeunes.

Je suis assise, sur le côté de l’avion, à côté d’un jeune homme, portant boucle d’oreille, qui ne parle qu’anglais, accompagné de ses parents qui sont assis sur les deux sièges de devant. Je découvrirai par la suite, car il n’a pas causé tout de suite, qu’ils sont Hongrois, qu’ils ont fait un circuit de 15 jours dans un groupe de sept personnes seulement : le Sri Lanka et les Maldives. Au Sri Lanka ils ont passé 5 jours, il n’a visité que le “triangle culturel” et il a bien aimé les Maldives.

On nous sert le petit déjeuner. Oui, j’ai droit à un petit déjeuner “sea food”, très traditionnel Sri lankais, très bon, le plat de poisson délicieux, mais qui est... “devilled” (c'est à dire super spicy...), tel que Freeman le mangeait le matin au petit déjeuner !

Puis je regarde un film sur ma petite T.V. installée dans le dossier du siège de devant : “Le Comte de Monte Cristo”, version anglaise. Pas mal, ça me distrait. À part cela, rien de terrible dans les programmes proposés, à part de suivre le parcours de l’avion sur la carte du monde.

J’essaye ensuite de dormir, mais je ne dors pas, seulement je me repose.

Vers midi / 13 hres (à ma montre, toujours Sri lankaise), le temps me semble long. On est à peine à la moitié du vol (11 hres de vol au total).

Ensuite, on nous sert vers 14h 30, l’apéritif. Je prends un Campari Tonic, très bon, et, à 15 hres, on nous sert le repas (de nouveau un “devilled” fish, très bon, et en entrée du saumon fumé, et le dessert, une poire “Belle Hélène” avec du chocolat au dessus.

Paris

On est censé atterrir à 13h 20 "heure de Paris" c’est à dire 17h 20 heure du Sri Lanka.
C’est un peu long le vol, surtout après une nuit où je n'ai eu que 2h 1/2 de sommeil.

On atterrit à l’heure pile. Je regarde l’atterrissage sur ma petite T.V. J’adore.

On nous annonce... 10° à Paris ! Je n’arrive pas à le croire. De nouveau, c’est l’hiver ! Enfin, c’est quand même moins pire que l'année où je suis rentrée de voyage en Janvier, où il faisait 2°.

Les bagages mettent 1/2 hre pour arriver, et le bus Air France est juste en face de la porte 34, où je sors. Donc très vite, je suis sortie, et à 14h 10, je monte dans le bus, qui est très rapide, en 20 minutes je suis place de l’Étoile.

Je prends de là un taxi. L’Arc de Triomphe arbore un énorme drapeau français, et les arbres des Champs Élysées sont tous décorés, aussi, de drapeaux français. Est-ce l’approche du 1er mai, ou un coup de Le Pen ?

Il n’y a pas de circulation, la ville semble vide. J’arrive chez moi à 14h 45.

Je téléphone aussitôt à Fabrice pour lui dire que je suis bien arrivée. Il me raconte, qu’après m’avoir laissée à l’aéroport, on lui est rentré dedans, dans sa voiture, par derrière, il n’était pas en tort, mais il a dû aller au Commissariat pour faire une déclaration, et il n’est rentré qu’à 5hres du matin !

J’essaye de tenir le coup jusqu’au soir, mais à 16 hres, heure française, (c’est à dire 20 hres pour moi), je craque et m’endors. Je me réveille à 22h 30, (heure française) puis à minuit, puis à 2 hres du matin, puis à 4 hres. Je tiens, au lit, jusqu’à 6 hres du matin. J’avais décidé de ne pas me lever avant 6 hres, quand même.

La journée (lundi) est donc très longue, mais j’ai été très affairée : toutes les lessives à faire.
Il fait un vent très froid, terrible. Au réveil, le ciel était bleu, mais l’après-midi, il y a eu une bonne averse.