SRI LANKA

3 avril - 28 avril 2002

LA CÔTE SUD

Dimanche 14 Avril 2002

Jour de l'An au Sri Lanka ! (Le nouvel an... Sri Lankais).

De Hambantota à Hikkaduwa


Hambantota

Réveillée à 5 hres pour 7 hres. au petit déjeuner, il y a des gâteaux spéciaux du Nouvel An.
On prend du retard et on ne part qu’à 8h 30 d’Hambantota. (Tota veut dire “port”).

On prend la route vers Hikkaduwa.
Le sud est beau. Il me fait penser au Brésil. La terre est rouge comme je l’aime.

Dans la région sèche, il y a beaucoup de ficus, de tamarins et de bamyans, ces arbres aux énormes racines, des frangipaniers aussi, ces arbres aux fleurs blanches tellement odorantes.

On fait quelques arrêts photos sur la route du sud :

Tangalle

Côte rocheuse, beau paysage sur la mer, mais mer très violente).
Le nom "Tangalle" signifie "rochers proéminents" ça veut tout dire. Tangalle est un port de pêche







On traverse DIKWELLA

On arrive alors dans la région dite humide. Il y a une grande différence de végétation : plus de forêt, plus d’espèces d’arbres enchevêtrés.

On passe à DONDRA.

A 5 km de Matara. Sur la gauche, un grand Bouddha debout, gris, tout en hauteur. Il y a quelques personnes qui viennent offrir des fleurs au Bouddha.

À droite, on passe devant l’Université. On nous explique que tous les cours sont gratuits, et que l’enseignement de la médecine est donné en anglais.

On tourne sur la gauche, et on arrive à MATARA

Matara

La ville la plus importante de la région sud. C’est UNE VILLE ! Il y a un petit fort hollandais avec des fortifications et une tour de l’Horloge (1882). C’est tout ce qui reste de la colonisation. Un fleuve traverse la ville. On voit une mosquée sur la droite. Toutes les boutiques sont fermées. Les bus ne circulent pas. La gare routière est complètement vide. Seuls, les tuk-tuks circulent. Le marché (les Halles) est vide.

On croise deux courses à pied. On en a vues pas mal ces derniers jours à travers les villages. Alors la route est envahie par la foule et les voitures d’accompagnement, presque le tour de France cycliste...

On sort de Matara. De superbes maisons le long de la route au milieu de la verdure et de gazon.

Mirissa

J’en avais entendu parler comme étant l’une des plus belles plages de Sri Lanka. On ne la voit que de loin, sans s’arrêter, mais je me rends compte que la plage est très belle. Mais il parait que c’est aussi dangereux de se baigner car il y a des courants. Il y a de petits hôtels, pas des complexes de luxe.

Weligama

Ah les pêcheurs sur échasses, ils sont en vacances, c’est le Jour de l’An !
Il y a bien les échasses mais pas les pêcheurs au milieu de cette grande baie.

On traverse un fleuve. Puis il y a un embranchement, et on va vers la route de gauche.

Puis on aperçoit une petite île que l’on a appelée Count de Maury’s Island parce qu'un Anglais y a fait construire un hôtel.
Mais lui... il vit en Angleterre. Il y a une barrière de corail en face de l’île.

Les bateaux sont ancrés dans la lagune, parce que c’est Jour de l’An, ils ne sont pas partis à la pêche.

Kogala

Un village industriel. C'était une base aérienne militaire, construite à la hâte pendant la Seconde Guerre mondiale contre la menace de l'attaque japonaise. Les entreprises étrangères n'y payent pas d’impôts pendant dix ans, et utilisent une main d’œuvre bon marché.

Hôtel Horizon, un Club !

Sur la droite, un terrain d’atterrissage d’avions de chasse, qui fonctionnait du temps des Anglais.

Avant d’arriver à Unawatuna, un hôtel et hôpital ayurvédique, où beaucoup de personnes âgées, surtout des Allemands viennent se faire soigner.

Unawatuna

Il y a une barrière de corail. On dit qu’on peut nager à cet endroit. C'est la plage préférée des voyageurs routards. Il y a quelques hôtels. On est à 5 Km de Galle, 5/10 mn en voiture.

Galle

Les Européens venus faire commerce des épices de l’île, ont laissé au Sri Lanka un héritage dont l’ensemble le plus remarquable est la ville de Galle. Ici, nous on s'arrête aussi, et on consacre une petite heure pour visiter.

Galle est un magnifique port naturel à la pointe sud, dominé par son phare, et une ville-forteresse qui a gardé intacts ses remparts et ses demeures, bâtis par les Hollandais.

Fondée au 16 ème siècle par les Portugais, Galle atteint son apogée au 18 ème siècle avec les Hollandais, avant l'arrivée des Britanniques. C'est le meilleur exemple de ville fortifiée construite par les Européens en Asie du Sud et du Sud-Est, montrant l'interaction entre les styles architecturaux européens et les traditions sud-asiatiques. L’Unesco a classé l’ensemble de Galle depuis 1988, considéré comme la plus grande forteresse hollandaise conservée dans le monde. C'est la plus grande ville fortifiée construite par les colons européens en Asie.

Au 16e et 17e siècle, Galle était la plus importante ville du Sri Lanka, avec un port, où transitaient épices, trésors et pierres précieuses, située sur les routes maritimes entre orient et occident.

D’après le guide, ce serait les Anglais qui prononceraient “Gol” parce qu’ils n’arrivaient pas à prononcer “Gal” mais on évoque aussi le mot "galo" qui signifie coq en portugais... Les portugais auraient entendu le chant d’un coq. Mais pour les cinghalais il dérive du mot gala qui signifie rocher. De toute façon Galle se prononce "gaule" !



Les Portugais

La première existence historique de Galle remonte à la carte du monde de Ptolémée de 125 à 150 après JC, alors qu’il était un port très actif, faisant du commerce avec la Grèce, les pays arabes, la Chine et d’autres.

C'est le port où les Portugais, sous la direction de Lourenço de Almeida, ont, en 1505, débarqué sur l'île. Les Portugais sont ensuite partis à Colombo car ils préféraient Colombo à Galle. Mais en 1588, attaqués par le roi cinghalais Rajasinghe I (1581-93) de Sitawaka, ils se retrouvent forcés de retourner à Galle.

Ils s'étaient liés d'amitié avec Dharmaparakrama Bahu (1484-1514), alors roi de Kotte, qui leur avait permis en 1541 de construire un fort et une chapelle franciscaine (maintenant en ruines) à l'intérieur du fort. Ils ont d'abord construit un petit fort avec des palmiers et de la boue, qu'ils ont appelé le "Santa Cruz", et l'ont agrandi plus tard avec une tour de guet et trois bastions afin de garder le port.

Le fort était destiné à la sécurité des Cingalais. Mais dans les années qui ont suivi, ce fort devint un camp de prisonniers pour incarcérer les autochtones cinghalais qui s'opposaient aux Portugais.

Les Hollandais

En 1640, les Néerlandais se joignent au roi Rajasinhe II pour capturer le fort de Galle. Ils s'y installent pour 150 ans.

Ils ont joué un rôle déterminant dans la construction du fort tel qu'on le connaît dans sa forme actuelle dans le style architectural néerlandais. Il a été largement fortifié par les Néerlandais durant le 17e siècle à partir de 1649. Les fortifications ont continué d'être construites jusqu'au début du 18e siècle.

La ville se composait de bâtiments administratifs, d'entrepôts, de maisons de commerce et de quartiers résidentiels. Une église protestante a également été construite dans le style baroque en 1775 pour accueillir les colons et la population locale convertie au christianisme.

Les Anglais

À la suite des guerres napoléoniennes, les Britanniques ont repris le fort le 23 février 1796, une semaine après la capture de Colombo. Ils ont apporté de nombreuses modifications au fort telles que la fermeture des douves, la construction de maisons, un phare sur le Bastion d'Utrecht, une porte entre le Bastion de la Lune et le Bastion du Soleil.

L'importance de Galle a également diminué après que les Britanniques aient développé Colombo en tant que capitale et port principal au milieu du 19 ème siècle. Galle demeurait leur quartier général sud.

Le Sri Lanka est resté une colonie britannique de 1815 jusqu'à ce qu'il devienne une nation insulaire indépendante en 1948.

La Seconde Guerre mondiale a vu de nombreuses autres fortifications construites pour défendre le fort.


Galle a miraculeusement conservé l’ensemble des aménagements réalisés durant les 17e et 18e siècles.
La ville ancienne de Galle est encerclée par ces remparts hollandais de granit gris.






Le premier fort construit à l'origine par les Portugais au 16e siècle pour défendre Galle était une structure en terre avec des palissades couvrant le côté nord de l'intérieur des terres, avec un rempart, et trois bastions. Les Portugais pensaient que le côté mer était imprenable et n'ont donc pas construit de fortifications du côté mer.

Lorsque le fort est passé sous le contrôle des Hollandais, ceux-ci ont considéré que les anciennes fortifications portugaises étaient dangereuses. Ils ont donc décidé d'encercler complètement toute la péninsule en construisant des fortifications imprenables.

Ils ont construit environ 14 bastions avec des pierres de corail et de granit sur une superficie de 52 hectares. De nombreux murs de fortification ont été construits en 1663. Les Portugais avaient construit un fossé, il a été élargi en 1667 en brisant le mur du fort et en construisant les bastions Étoile, Lune et Soleil. La digue a été un ajout fait en 1729 pour rendre la planification de la ville à des fins de défense complète à tous égards.

La ville construite à l'intérieur du fort était bien planifiée avec une disposition en grille et les routes périphériques alignées parallèlement aux remparts du fort.





Superbe image d'Internet vu des airs


Le fort a deux portes, imposantes, des "portes à herse", et sur la première porte d'entrée du port est inscrit "ANNO MDCLXIX" (1669) avec une représentation des armoiries hollandaises et l'emblème omniprésent du coq, et au centre l'nscription "VOC" (= Vereenigde Oost-Indische Compagnie,Compagnie néerlandaise des Indes orientales). Cette porte était fortifiée avec un pont-levis entouré d'un fossé.

Le grand entrepôt près de la vieille porte, construit vers 1669 pour stocker les épices et le matériel de bateau (qui abrite maintenant le National Maritime Museum, le musée de la Marine.

La Old Gate sur Queen’s Street est datée de la période britannique de 1897. Elle a conservé à l’extérieur les armoiries britanniques et à l’intérieur le signe de la Compagnie hollandaise des Indes orientales (deux lions surmontés d’un coq). Sa construction est également datée de la période britannique de 1897. Elle facilitait l'écoulement du trafic vers la vieille ville.


On entre par une grande porte au milieu de la muraille.
On tombe sur la mer, où l’on voit, sur la plage, les blockhaus utilisés pendant la guerre et qui sont aujourd’hui occupés par l’armée.




Au bout du quai, le bastion d’Utrecht est dominé par son phare blanc, haut de 18 m, construit en 1938 pendant la deuxième guerre mondiale. Au pied du phare se trouve la maison où Nicolas Bouvier, l’écrivain-voyageur y aurait rédigé "Le Poisson-Scorpion".
Sa chambre est au premier étage. "Sa table de travail devant une fenêtre toujours ouverte".

Le plus ancien établissement hôtelier d'Asie, le "New Oriental Hotel" (depuis 2005 "l'Amangalla"). Construit en 1684, c'était l'ancien quartier des officiers de la garnison hollandaise, devenu la résidence du gouverneur hollandais au 18 ème siècle. C'est l’hôtel le plus ancien du Sri Lanka. Il fut converti en un palace colonial en 1885, pour accueillir les européens qui arrivaient à Galle au 19 ème siècle, et en partie aménagé en musée, retraçant le quotidien de l’époque.




A l’intérieur de l’imposante forteresse, une petite ville fortifiée, avec un quadrillage rectangulaire, des rues longées de maisons basses dans le style colonial hollandais, des églises baroques portugaises et hollandaises, des mosquées, des bâtiments commerciaux et gouvernementaux, des ruelles pavées et des places ombragées qui rappellent le passé commerçant de la ville.




On visite la ville à pied. Je lui trouve beaucoup de charme, surtout qu’en ce jour du Nouvel An, les rues sont presque vides, et les boutiques fermées. Il y a ce charme désuet des vieilles villes coloniales abandonnées.

Et puis, il faut noter que c’est le seul endroit au Sri lanka, où on peut encore voir des vestiges des anciennes constructions de la colonisation, encore dans un état de conservation descente.

Il y a quelques petits temples bouddhistes (dagoba blanc).
Une vieille maison hollandaise, blanche, bien restaurée, devenue un restaurant. L’enseigne : “Bistrot Restaurant”.

Il fait une chaleur très forte et humide.








L'église réformée Groote Kerk

Sur la Church Street, l’église réformée Groote Kerk, d’une grande sobriété toute protestante, a été construite à la fin du 18 ème siècle sur un ancien couvent portugais des Capucins. Elle est le seul témoignage de la tentative d’imposer la Réforme dans l’île avec l'église de Wolfendahl, un imposant édifice construit en 1749 dans la banlieue de Colombo.




Église réformée Hollandaise (1755)


L'église existante actuelle est le troisième bâtiment du fort à servir l'église réformée hollandaise, le premier étant situé près de la tour de l'horloge et le second, plus élaboré, avait été construit en face de l'église actuelle, il n'en reste aujourd'hui que le beffroi (érigé en 1701).

Les fondations de l'église ont été initialement posées en 1682, mais les travaux ont stagné pendant plusieurs décennies. En 1755, le commandeur de Galle, Casparus de Jong et son épouse Geertruyda Adriana Le Grand ont fait don de l'argent pour la construction de l'église en guise de remerciement pour la naissance de leur fille qu'ils attendaient depuis de nombreuses années. L'enfant n'a pas été baptisé tant que l'église n'a pas été achevée. Une inscription au registre du baptême donne la date du baptême au 24 août 1755.

L'église a été construite dans le style dorique de l'époque, de manière similaire à l'église Wolvendaal à Colombo. Surnommée la "Grande Église", elle fut la toute première église protestante à être bâtie à Galle.

Elle a subi divers changements au cours de la période britannique. Un vitrail a été construit dans la façade ouest de l'église vers 1830 et une rampe de communion dans l'aile sud. Au début du 20e siècle, un petit orgue a été placé dans l'aile sud. Vers 1890, un auvent a été construit au-dessus du vitrail pour le protéger des fuites.


L'Église Anglicane Hollandaise "All Saints Church"

La décision de construire une église anglicane à Galle a été prise par le premier évêque de Colombo, le Rt. Rév. James Chapman.
La fondation de l'église a été posée le 30 octobre 1868.




Église Anglicane Hollandaise "All Saints Church" Église de Tous-les-Saints, construite en 1871


L'église a été construite sur le site d'un ancien palais de justice (de 1780). La potence, dit-on, se trouvait sur le site de l'autel actuel. La congrégation anglicane de Galle jusque-là, se recueillait dans l'Église hollandaise. L'église a été consacrée le 21 février 1871.

Elle est construite sur un plan de basilique dans un style architectural néo-gothique victorien, modifié pour s'adapter au climat local.


La Mosquée Meeran (Meeran Jumma)

Des musulmans, avec leurs vêtements particuliers. Cela donne à la ville un côté qui rappelle Djibouti.
Les musulmans sont arrivés à Galle de l’Inde du Sud et de la Malaisie au 16 ème/17 ème siècle.

J'ai cru que c'était une église. Pas étonnant car elle a été aménagée dans une ancienne église.




La Mosquée Meeran construite en 1904

Le tsunami de 2004 a eu un effet dévastateur sur le fort de Galle. La plupart des bâtiments ont été soit complètement détruits, soit endommagés dans une large mesure.


HIKKADUWA

14 km pour atteindre Hikkaduwa. On n'est maintenant qu'à 98 km de Colombo.
Hikkaduwa fut la première des plages du Sri Lanka à se consacrer au tourisme, en 1960.


Jusque dans les années 1970, Hikkaduwa était un village de pêcheurs "de rêve". Il a ensuite été découvert par de jeunes touristes voyageurs individuels qui y appréciaient la beauté de la vie à la plage comme des hippies ou des surfeurs. De nombreuses pensions, restaurants et pubs ont vu le jour. Dans les années 80, les premiers grands hôtels ont été construits et le tourisme à forfait s'est développé. Le récif de corail au large attire les plongeurs et les plongeurs en apnée.


Hikkaduwa quand j'arrive.... ce n'est qu'une rue et que des hôtels serrés les uns à côté des autres le long de cette route !

Coral Gardens Hôtel

On loge au Coral Gardens. Il est extrêmement laid, tout rouge.

On y arrive à 12h 45, plus tôt que prévu. On ne peut pas prendre nos chambres car l’hôtel est complet, à cause des Sri lankais en vacances en familles pour le Nouvel An, et on doit attendre que nos chambres soient prêtes. On jette un coup d’œil. La piscine est remplie d’enfants sri lankais qui hurlent et sautent dans l’eau.

Je sais déjà que je ne vais pas m’y plaire.

Je cherche à joindre Fabrice par téléphone, j'y arrive après deux insuccès (pas de réseau là où il était...), et lui demande s’il peut me remonter le lendemain vers Negombo plus tôt que prévu, car il se trouve lui actuellement à Bentota, au Taj Exotica, un hôtel super luxe, en compagnie de son boss et un collègue, et Bentota ce n’est qu’à 40 Km d’Hikkaduwa. Il n’y a pas de problème et de la place dans sa voiture puisqu’ils sont descendus à trois voitures.

On a les chambres un peu plus vite que prévu. J’ai la chambre n°302, la plus au bout du couloir, au 3 ème étage. Et là, j’ai beaucoup de chance, car, outre que la chambre soit immense et magnifique, (mais sans frigo et sans T.V.), la vue de ma fenêtre est extraordinaire.

Sur la pointe de l’hôtel, je donne en plein sur l’océan, sur les cocotiers, et seulement vers la droite, j’aperçois la piscine et le jardin de l’hôtel. Je me sens au bout du monde. La vue est splendide, mais la mer est super violente, et rien que le bruit ne laisse pas présager que l’on pourra s’y baigner. C’est déchaîné !




Il y fait un froid !!!! Je coupe la clim, j'ouvre les fenêtres.

Je descends vers 15h 15 à la piscine, pour bronzer sur les transats. Mais pas sur la plage ! Elle est inexistante puisque la mer est haute, et violente. Et dès que je montre mon nez sur le bord de plage, les Beach Boys m’assaillent pour me proposer balade en bateau...

Je m’installe donc sur un transat, bien protégée par l’enceinte de l’hôtel, au milieu du gazon, et des corbeaux qui croassent, qui n’arrêtent pas de ramasser des branchettes de bois, près de moi, avec leur bec si laid.




Il fait un très bon soleil. Les filles, Michèle et Anne-Marie me rejoignent. Le reste du groupe débarque aussi mais se met à part.
Je vais nager dans la piscine, les gamins Sri lankais ont disparu. il y a très peu de touristes étrangers, une vingtaine peut-être, on est le seul groupe.

L'orage

Il est seulement à peine 16 hres, quand le ciel se couvre, l’orage menace, on le sait. Je rapatrie ma chambre, et la pluie ne se fait pas attendre pour se mettre à tomber.

Je reste de 16 hres à 20 hres dans ma chambre.

À 19 hres, le soleil s’est couché et il y a eu une extraordinaire coucher de soleil, au milieu des nuages.









Soirée

Je crève de faim, je n’ai pas déjeuné aujourd’hui. Je descends à 20 hres. Le groupe des filles est déjà en bas, dans le salon. On dîne donc à sept à une table, la famille d’Annecy se mettant à part.

C’est un buffet, un très bon buffet. Une seule chose désagréable : le poisson est toujours frit dans un “batter” de farine à la façon anglaise. Je goutte mes premiers “hoppers”, ces crêpes de lait de coco et de farine de riz. Les Sri lankais les fourrent de toutes sortes de garniture, moi, je la mange comme du pain, comme un chapati, et j’adore.

Un garçon d'hôtel vient me chercher : un appel téléphonique pour moi. Fabrice... il ne vient pas ce soir me retrouver comme il l’avait pensé, mais il viendra demain vers 13 hres, il passera la journée ici, et on partira pour Negombo en fin d’après-midi.

Ensuite, avec Michèle et Anne-Marie, nous parcourons les boutiques de l’hôtel, fermées, sauf une où j’achète encore des cartes postales, et nous terminons la soirée au bord de la piscine éclairée, sous un ciel étoilé où je perçois même la voie lactée.

Il est 23h 15 passées quand je les quitte pour aller me coucher.







Hikkaduwa a été très durement touchée par le tsunami de 2004 dans l'océan Indien. Le 26 décembre 2004, à proximité de la ville de Seenigama, le train express avec près de 2 000 personnes a été touché par le tsunami. Dans cet accident, on estime qu'environ 1 700 personnes ont été tuées.



FIN DE LA PREMIÈRE PARTIE DE MON VOYAGE

DIAPORAMA

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