CROATIE 2002

24 Août - 7 Septembre 2002

DE DUBROVNIK À PARIS

Samedi 7 Septembre 2002

Dernier matin à Dubrovnik

Le matin, il fait un temps tout couvert, tout nuageux. C’est exprès pour ne pas être trop triste de quitter Dubrovnik...

Notre avion part à 15h 20. Cela nous laisse un peu de temps pour ne pas courir. Nous allons prendre notre petit-déjeuner sur la Placa, à notre café habituel. Mes derniers strudels, je les savoure encore plus.

Nous allons au bureau de Croatian Airlines, vérifier les horaires du bus qui va à l’aéroport et qui part de la gare routière, car celui qu’on nous a indiqué (13h 50) nous semble bien proche de l’horaire de l’avion (15h 20).

Mais on nous explique qu’il n’y a qu’un seul bus en correspondance avec les départs des avions : "C’est le bus pour votre avion" nous dit-on. Le checking se fait une heure avant : 14h 20.

À la sortie de l’agence, nous achetons dans un kiosque à journaux nos deux billets de bus local, ainsi ils ne nous coûtent que 7 Kn au lieu de 10 Kn si on les achète à l’intérieur du bus.


Il pleut

Nous nous rapatrions vite vers la maison, car la pluie se met à tomber. Nous sommes bien obligées de rester dans notre chambre.

Dès que la pluie cesse, nous allons pas trop loin sur la place de la cathédrale, regarder les boutiques de souvenirs. Odile cherche une petite cuiller de collection et moi j’aimerais bien rapporter ce livre touristique sur Dubrovnik que j’ai vu dans toutes les boutiques. Il y a de magnifiques photos et un texte qui raconte l’histoire de la ville et ses monuments.

Il y a un autre livre dans les boutiques qui est un livre en anglais avec des photos de la guerre et des textes écrits par les intellectuels de nombreux pays. Pour la France Gluxman, notre "philosophe". On y voit des photos de Dubrovnik en flammes et les monuments écroulés, notamment cette fontaine d’Onofrio, si belle aujourd’hui, à nouveau. Mais je ne l’achèterai pas, car voir des photos de feu, ça ne me dit rien. Je préfère garder le souvenir de cette magnifique ville toute reconstruite.

De nouveau la pluie tombe. Et nos dernières heures de liberté, nous sommes bien obligées de les passer à l’intérieur.

Notre propriétaire nous propose de rester dans le studio du haut, car il doit nettoyer notre chambre pour des locataires qui nous succèdent, mais qui ne doivent arriver qu’au milieu de l’après-midi.

C’est ainsi que nous découvrons ce studio magnifique, sous les toits, qui a vue sur le port. C’est un rêve romantique.
Il coûte entre 400 à 450 Kn par jour, plus les taxes, c’est affiché. Une adresse à garder pour un retour à Dubrovnik. 

La pluie tombe, mais s’est un peu calmée. Je craignais beaucoup de revivre un énorme orage comme à Trogir, on aurait été chouettes avec nos bagages à traîner par les rues, car pas possible même d’appeler un taxi puisque le centre de la vieille ville est interdit aux voitures. D’abord, on l’a vu ces jours-ci, pour déménager les gens utilisent des charrettes à bras.


En bus locaux jusqu'à l'aéroport

Nous nous harnachons : K. Way et parapluies. Nous traversons la ville sous une petite pluie qui mouille bien.

Nous allons vers l’aéroport pour la première fois puisque nous ne sommes pas arrivées par Dubrovnik mais par Split.

À la sortie de la ville par la porte Plice, sortie marquante, là où il a le grand escalier (mais aussi un plan incliné où nous pouvons rouler nos valises), nous nous rendons à l’arrêt du bus qui va nous conduire jusqu’à la gare routière. On peut prendre le n°1 ou le n°6 ou le 8. Mais le 1 arrive tout de suite.

Nous restons debout, il est plein. Nous sommes bien en avance, mais sur la route, un accident a bloqué le trafic. Nous sommes bien contentes d’être en avance.

Nous arrivons à la gare routière (main bus station), mais le temps d’attente est parfait, pas trop long. J’en profite pour manger mon encas du midi, du raisin, et de boire une grosse partie de la bouteille d’eau, pour que ça pèse moins lourd.

Le bus vers l’aéroport prend la route de Cavtat. C’est pour cela qu’on entendait tant les avions au-dessus de Cavtat, c’est que l’aéroport est bien près de Cavtat, bien plus que de Dubrovnik.

Nous sortons en fait par là d’où nous étions venus, près de notre maison, par la porte Ploce, là où avaient lieu les danses folkloriques, et le bus fait même un arrêt à la sortie de la porte, ah si nous avions su. Mais c’était risqué, car il n’y a qu’un seul bus correspondant à chaque avion.

La route est en lacets. Là aussi je comprends pourquoi on nous disait que voyager par la route prenait beaucoup plus de temps que par la mer. À un détours de virage, la ville apparaît extraordinaire de loin, avec ses murailles tout autour. Je ne sais pas comment le bus a tenu le coup, car tout le monde s’est précipité d’un seul côté, de là où on voyait bien la ville, côté mer. C’était la vue que l’on voit dans les cartes postales, et qu’on ne peut avoir que de la route.

Et puis, Dubrovnik s’est cachée. Elle n’est plus qu’un souvenir.
Nous reprenons le chemin vers Cavtat que nous, nous avions fait par bateau.


Aéroport de Dubrovnik

Arrivée à l’aéroport. Pas trop de monde. Pas beaucoup d’attente.
Nous changeons nos derniers Kunas à la banque, dès le checking terminé, car il n’y a rien d’intéressant à acheter dans la boutique unique de l’aéroport de Dubrovnik.

Le vol

Nous embarquons. On a eu des places encore vers l’arrière de l'avion car les places étaient déjà réservées, on ne sait comment, car on était bien à l’heure.

Il y a beaucoup d’Autrichiens dans cet avion, et pourtant nous ne les avons remarqués nulle part dans la ville. Ils devaient être en package dans les hôtels éloignés et en visites par autocars.

Il faut 1h 15 pour arriver à Vienne. C'est moins loin que de faire Paris-Nice !
Je comprends pourquoi on me disait que la Croatie était la "Riviera" de l’Autriche.


Aéroport de Vienne

On a peu de temps pour changer d’avion, et il faut cette fois refaire un checking au transit pour prendre les cartes d’embarquement et les n°s de sièges. Heureusement que les bagages, eux, sont censés suivre directement jusqu’à Paris. Il y a beaucoup de monde, arrivés tard par les avions qui sont arrivés tard, et les employés sont assez débordés.

Mais l’avion partira à l ‘heure.

PARIS

Les arrivées à Paris passent souvent dans l’oubli. On est complètement déphasé.

Nous avons décidé de prendre le transport le moins cher pour nous rendre chez moi, vu que nous avions pendant tout le voyage transporté nos bagages par bus et par bateaux, nous sommes rôdés et nous pouvions bien prendre des transports en commun, l’heure étant très correcte.

Donc, bus Roissy bus jusqu’à la place de l’Opéra, plutôt vide à cette heure. L’Opéra, lui, nous semble magnifique, il a été restauré et je ne me souviens pas si je l’avais vu ainsi, en tout cas de nuit, il est beau. Puis nous prenons le métro direct d’Opéra jusqu’à Felix Faure. Et retour à la maison. Il est 22h 00.

Tout de même nous ressortons pour aller admirer le panorama sur la Seine, et sur la Tour Eiffel illuminée.