INFOS PRATIQUES

LES TOURISTES

Il y a deux sortes de voyageurs en Crète :

→ Les amateurs d'hôtel-clubs, une majorité ; eux là sont sur la c™te nord, ils font des excursions en autocar. Nous les avons rencontrés parfois car nous prenions aussi des excursions, notamment en bateau, pour aller sur certaines plages paradisiaques, inaccessibles ou difficiles à atteindre par la route ou les pistes. Par exemple la presqu'île de Gramvoussa.

On les voit aussi aux embarquements ou les débarquements de certains bateaux (par exemple la horde des fourmis allant ou revenant des gorges de Samaria), ou aux arrivée d'avions.

→ L'autre catégorie, c'est nous, les autres voyageurs appelés communément les routards, sac à dos ou valise à roulettes, voiture de location ou bus. Mais là aussi on n'est pas les seuls. Il y a beaucoup de visiteurs en Crète, même en Septembre, beaucoup trop, dommage, les lieux sont paradisiaques mais avec tout ce monde...

On est dans un microcosme de tout ce que l'Europe compte de nations et de peuples différents, de nombreux touristes d'Europe de l'Est aussi, beaucoup de Polonais, de Slovaques, quelques Allemands mais eux ils sont surtout dans la catégorie 1, les hôtels-clubs, quelques Italiens, quelques Anglais surtout dans le Nord, et peu de Français qui sont eux aussi dans la catégorie 1 excepté de rares couples de voyageurs itinérants.

Peu de gens font ce que nous avons fait : le tour de la Crète en voiture, 1400 Km, sans compter le passage de la voiture sur un ferry, des visites en bateau, et de la marche.

On a rencontrés comme Français un Ardéchois accompagné de son fils de 10 ans environs, de sa compagne et d'un ami, qui venait en Crèe pour la 4 ème fois, et deux couples de jeunes de Strasbourg : on s'est retrouvé par hasard à de nombreux endroits en même temps au cours des premiers jours.

LES LOGEMENTS

Septembre n'est pas une saison vide, il y a encore beaucoup de monde. On a cependant un avantage, les prix cassés sur tous les hébergements bien que ce soit en principe la haute saison jusqu'à fin Octobre, , car cette année nous a-t-on dit les touristes se font rares, crise économique en France surtout nous disaient les Crétois...

La négociation des prix n'a pas bien marché, on n'arrivait pas à faire baisser mais ils étaient déjà bas. On payait nos chambres 25 € ou 30 à Sfakia, à Kato Zakros et Mohlos, une fois 40 à Hania, la ville. A Heraklion on a décidé de ne pas y dormir.

Tout confort, ça m'a surprise : salle de douche privée, climatisation très moderne, réfrigérateur, une fois même une énorme TV qu'on n'a même pas allumée, et toujours une petite terrasse ou un coin de jardin avec table et chaises. parfois aussi, vue directe sur la mer.

Tous les logements que nous avons eus sont alimentés par l'énergie solaire. des capteurs hyper modernes sur tous les toits. une eau de la douche bien chaude, sauf le matin, tout juste. Il fallait faire couler un moment pour l'avoir chaude. Le soir, bouillante.

Il n'y a pas d'appareils de chauffages, que des couvertures, alors hors saison y réfléchir.

Pas besoin de réserver, le mieux c'est d'avoir déjà analysé les guides (Routard et autres) et d'aller visiter... calme, fraîcheur, espace, bout de jardin, tels étaient nos critères. En général le 1er ou le 2 ème était le bon.

Mais payer à l'arrivée quand vous avez négocié le prix, car une fois (à Mohlos) on a eu un prix annoncé de 20 € (qui correspondait aussi au prix indiqué dans le guide du Routard) et qui s'est vu transformé en 30 € deux jours après au moment de payer. Le logeur nous a dit qu'on avait mal compris : on était quand même deux à avoir entendu la même chose en Anglais.

A chaque fois on vous demandera de laisser un document d'identité (c'est la garantie pour les logeurs d'être payés) Là où on nous a trompés de prix, on ne nous l'avait même pas demandé.

Les serviettes de toilette ont été toujours fournies, le plus souvent deux par personne, parfois une seule.

Apporter une petite bouilloire ou une résistance électrique, bien pratique pour préparer le petit déjeuner. On n'avait pas de coin cuisine, mais des terrasses très propices à se faire le petit déjeuner chez soi. Pris en taverne il revient cher 4 €/5€. (le prix d'une salade grecque)

LA NOURRITURE

Un peu lassante. Pas extraordinaire : bon, moi je n'aime pas tous ces hors d'oeuvres trop écoeurants, et qui reviennent chers quand on en prend plusieurs au lieu de manger un vrai plat chaud. le poisson est très cher : 40 € le kilo en taverne, c'est à dire le double de la France. On a fini par opter pour le système sandwich à midi ou pita (le sandwich local) et un repas le soir en taverne.

Ce qu'on a aimé : le "galakto buriiko", un gâteau de semoule à l'intérieur d'une feuille (une seule, léger) de baklava, et arrosé de miel (léger). C'est parce que c'était léger qu'on a aimé, ça ressemble un peu à un flan dans une feuille de baklava.

Nos repas : environ 10 € + ou - pour un plat et une boisson
Le "gueuleton" m'est revenu à 17 €.

La carafe de 50 cl de vin local (je buvais du blanc) était à 3 euros (plus cher dans le nord) et la bière Mythos (la plus locale), variait de 1,70 à 2,50 la 500 ml. il y a aussi la "Zorba" mais seulement rencontrée une fois).

LES ROUTES

Les routes sont bonnes même les routes dessinées en jaune sur la carte, qu'on craignait, toutes asphaltées et pas pires que nos routes entre les villages de France. On a juste eu affaire une fois à une piste de terre pendant 20 minutes, rencontrée parce qu'on ne s'y attendait pas. Le danger c'était plut™t les précipices, la piste n'étant pas protégée par des parapets.

Bon, on ne devait pas être censés de rouler sur les pistes avec la voiture de location, mais qu'est ce qu'on en a rencontrés des gens qui nous ont dit avoir été sur les pistes et des pires (Gramvoussa par exemple).

Les panneaux indicatifs sont une galère. On s'est trompé de route plusieurs fois, comme tout le monde. Souvent le panneau est dans un sens et pas dans l'autre, donc on ne le voit pas. Il y a le panneau de sortie d'un village mais pas celui d'entrée...

LES CRÉTOIS

Les Crétois sont très sympathiques. L'exception c'est seulement quelques personnes du milieu touristique, plagistes ou logeurs (les hommes assez désagréables, les femmes très gentilles), ou quelques serveurs de restaurant. Autrement des gens super sympas.

On a été surpris du nombre de travailleurs étrangers européens (dont des Français) qui travaillent dans la restauration, les bars, ou les boutiques en Crète.

LES PLAGES

Sable ou galets. Jamais vu des eaux aussi claires. Des couleurs de bleus tels qu'on en parle sur l'internet : des mers de Polynésie. Pour nager dans la mer, c'est un super endroit.

L'eau de la mer était un peu froide pour y entrer. Elle m'a semblé plus chaude quand on est arrivé sur la c™te nord-est et pourtant la température ambiante avait plut™t baissé par rapport à la première semaine.

LES PETITS VILLAGES

Magnifiques. Des bougainvilliers partout. De la végétation tropicale. Des petits ports blottis au creu des montagnes.

LA MÉTÉO

Rien à dire, du soleil et de la chaleur tous les jours. MAIS... le hic c'est le vent. On a eu plusieurs jours où il était coriace. On a noté une grande différence entre la 1 ère semaine (fin août) et la 2 ème (début septembre. les nuits étaient devenues fraîches, et le soleil se couchait plus tôt.

LES SITES ARCHEOLOGIQUES

prix d'entrée en général 4 € Knossos + le musée archéologique d'Heraklion, billet commun à 10 € beaucoup, beaucoup de sites, plein de panneaux (marron) sur les routes, là ils en mettent. Souvent presque rien comme ruines.

Moi j'ai visité les sites les plus intéressants je crois, que j'ai beaucoup aimés : Festos, Gortys, Kato Zakros, Malia, et Knossos.

Le musée archéologique d'Heraklion est une merveille. Bonne queue pour entrer et groupes avec guide amoncelés devant les pièces les plus belles, c'est un peu le carnaval pour pouvoir faire son trou et prendre la photo. Les photos sont autorisées à condition de ne pas utiliser le flash. (jute, quand il part par mégarde...)

LES FRAIS ANNEXES

LES PARASOLS

Un investissement financier. 2 beds + 1 umbrella = 4 € la demie journée ou 7/8 € la journée entière. Un peu forcé quand on est sur des gros galets ou en pleine heure de fort soleil. Si vous êes seuls, il faut payer pour le lot !

LES PARKINGS

1,50 à 2 €, mais très peu sont payants (Rethymnon, Matala, Preveli). Ë Heraklion nous avons trouvé en demandant un parking gratuit près du nouveau port, le Marina park. On y a lassé la voiture toute l'après-midi, sans problème.

Les routes sont toutes gratuites.

L'INTERNET

Très peu développé. Cyber-cafés très très très rares. Pas donnés non plus. En retard sur ce côté là.

CONCLUSION

Une super île à visiter. Pas possible de tout voir en 15 jours, il a fallu faire des choix. une grande diversité, du soleil tous les jours, une mer (un peu fraiche pour y entrer) mais très propice pour nager, sauf certaines côtes du Nord avec de grosses vagues). Ma préférence : les villages du sud ouest encaissés avec les montagnes qui tombent à pic dans la mer, et où l'on circule en bateau. La montagne est en fait la caractéristique de cette île. elle est magnifique, avec des cassures à couper le souffle (gorges).