De Cochin à Munnar




Mercredi 6 décembre 2006

Réveil à 8hres et départ à 8h30. Il nous a fallu une heure pour prendre le petit déjeuner; dans cet hotel c’était le record. L’embêtement c’est que c’est dans cet hotel que j’ai mange le meilleur de tous ems petits déjeuners : ah les crêpes au miel !!! Mais les pancakes arrivent avant les oeufs brouillés...

Nous quittons Cochin en direction de la montagne, vers Munnar à la frontière avec l'état du Tamil Nadu, un peu en dessous de 2000 m.

la région de Munnar

Le palais de Tripunithura

Le premier arrêt se fait pas loin de Cochin, pour visiter un palais-musée : LE PALAIS DE TRIPUNITHURA
On l'appelle aussi le palais de la Colline ou "Hill Palace Museum".
C'est le musée d'archéologie le plus important du Kérala.

Il est situé près de Tripunithura, une municipalité de la banlieue de la ville de Cochin. Thrippunithura était la capitale de l'ancien Royaume de Cochin. Les descendants de la famille royale de Cochin vivent encore ici.





C'est un ancien palais royal, construit en 1865. C'était le centre administratif des rajas de Cochin, le palais du Maharaja, le souverain du royaume de Cochin. Dix rois y ont séjourné au cours d'un siècle. Le palais a été acheté par l'État en 1981 et transformé en musée ouvert au public en 1986.

Il a d'abord accueilli un département de recherche en archéologie. Il abrite aujourd'hui un centre pour l'étude du patrimoine (Centre for Heritage Studies, CHS), dépendant du ministère des affaires culturelles, mais aussi un des centres de conservation des manuscrits de la National Mission for Manuscripts.

C'est un ensemble de 49 bâtiments. Il dispose d'un parc pour enfants, d'un parc animalier, d'un département archéologique et d'un musée d'histoire.

Le musée abrite quatorze collections de peintures, de sculptures, de bijoux, d'armes, d'inscriptions. Il est connu pour sa salle des bijoux où est exposée une couronne en or offerte par Vasco de Gama.

L’architecture classique du site en a fait un lieu recherché par les réalisateurs pour y tourner des films. Le plus connu qui y fut tourné est "Manichitrathazhu" (en anglais: "The Ornate Lock") un thriller psychologique épique de 1993 considéré comme l'un des meilleurs thrillers jamais réalisés en Inde.


Les photos à l'intérieur sont interdites. On traverse des salles du palais contenant du mobilier d'époque. Le musée est énorme, mais tout aurait besoin d'une bonne restauration. Le jardin est immense. Et les groupes de touristes indiens (surtout des jeunes, sont très nombreux. Il n’y a que des Indiens d’ailleurs, pas de touristes en dehors de nous !


La route

L'Inde est le 4 ème producteur d'hévéa au monde

On reprend la route, qui commence à tourner pas mal.

On traverse maintenant des champs et des champs d'hévéas.
L'Inde est le 4 ème producteur d'hévéa au monde.






Un "toddy"

On s’arrête dans un “toddy”. C’est un bar, en pleine campagne, où l’on boit du toddy ! une boisson alcoolisée obtenue par fermentation naturelle de la sève de cocotier.. C’est “dégueulasse” !!!
On nous sert quelques plats “d’amuse-gueule” : de la viande coupée en morceaux, du manioc, des crêpes.


Le toddy se prépare ainsi : Les Indiens grimpent aux cocotiers avant que n’apparaisse la noix de coco, quand il y a encore la fleur. Ils effectuent une saignée des cocotiers, en extraient la sève de la tige, colmatent avec de l’eau et des feuilles spéciales puis réinstallent un nouveau pot. C’est ce liquide que l’on fait fermenter.

Ils récupèrent le jus, font fermenter ce liquide, qui deviendra le toddy.
Ce breuvage n’a une durée de vie que d’une journée.

Certains boivent 5 ou 6 litres de toddy par jour.






Le long de la route, il y a de nombreuses églises

On voit aussi des espèces de réservoirs où les gens jettent de l'argent sans quitter leur voiture. Il existe parait-il des préposés pour aller recueillir ces aumônes.

On s’arrête devant un champ de manioc pour prendre des photos.
Plusieurs cultures sont réunies à cet endroit : manioc, bananiers, ananas.


Il est 13h 30. On sent que l’on grimpe, le paysage se transforme en collines recouvertes de forêt dense.

Déjeuner

On s'arrête dans un village pour le déjeuner, mais on est plusieurs à choisir l'option d'acheter dans le village quelque chose de rapide à manger et de marcher sur la route. Le bus nous rattrapera.

J'achète deux gâteaux fourrés, d'une pâte du genre pâte d'amandes mais qui n'en est pas.
Ce sera ma première erreur : le soir... turista. Cela ne devait pas être très frais.

La route...

On commence à voir plusieurs cascades.




On grimpe. La route est en lacets. La terre est rouge et la végétation luxuriante. Le ciel est d’un bleu intense.




Rencontre avec d'autres touristes (Indiens)





Le début des plantations de thé



MUNNAR

Puis arrivée dans le village de Munnar.


Munnar est une station d'altitude située à environ 1600 m d'altitude sur la chaîne des Ghats occidentaux. Le nom Munnar voudrait dire "trois rivières", la ville étant située au confluent du Madupetti, du Nallathanni et du Periavaru.

La région autour de Munnar est montagneuse et l'altitude y varie entre 1450 et 2695 mètres au-dessus du niveau de la mer. Il y règne un climat subtropical d'altitude (Cwb selon la classification de Köppen) avec des températures douces toute l'année et des précipitations abondantes en été.


On descend du minibus pour faire quelques emplettes (notamment pour l’apéritif, citrons verts et amuse-gueules.
Il faut passer deux ponts pour pénétrer dans le village.
Heureusement, nous avions prévu des pulls.
La différence entre la température de la journée et celle de la nuit qui tombe est énorme.

Le marché

Nous allons au marché de Munnar afin de faire des emplettes pour l'apéritif, citrons verts et amuse-gueules.
Nous en profitons pour acheter notre provision de poivre. Il semble que Munnar soit très spécialisée dans la production du poivre.



On en trouve beaucoup en vente sur le marché, mais il y a une boutique à l'entrée du village qui en vent du bio.
Nous préférons acheter celui-là, d'autant plus qu'il coûte le même prix que sur le marché.
500g : 90rs
250g : 24 rs
Le petit sachet : 13 rs


L'hôtel

Puis direction l'hôtel, à 6 km du village, en pleine nature.
Il fait froid ! Et on n’est qu’à 1600 m.

L’hôtel parait très agéable, comme un hôtel familial.
On est en pleine nature.

Le patron nous accueille avec son petit garçon dans les bras,
et je lui offre l'un de mes ballons.

L’accueil est très sympathique. La chambre plutôt jolie.
Le calme grandiose !

HOTEL SPRING DALE RESORT
Devikulam Kannan Devan Hills, Idukki
Munnar, Kerala - 685613
à 6 km de la ville de Munnar dans la campagne
Tel : +91 8191900046 / +91 8191900047




Notre hôtel

La vue depuis notre hôtel

Il fait froid

Mais il y fait froid (faut pas compter sur le chauffage dans les hôtels en Inde !).
Il n’y a pas d’eau froide à la douche. Je me fais apporter un baquet d’eau très chaude pour pouvoir mélanger avec l’eau froide et me doucher au seau. On redemande des couvertures, mais elles sont en coton.

On a pris l’apéritif dehors autour d’un grand feu de bois, et bien habillée de tout ce que je pouvais avoir emporté : bonnet et gants y compris.

On a pris ensuite le dîner à l’hôtel. Cela paraissait bon, mais comme j’avais eu quelques diarrhées depuis les gâteaux achetés dans le village sur la route, je me suis contentée de riz blanc et de la soupe, et me suis bien régalée. Ça m’a couté 45 rs. Je n’ai pas pris de bière, parce que j’avais déjà bu trios T.punchs au rhum au cours de l’apéritif, sous prétexte de me réchauffer, et d’ailleurs, ça m’a bien calmé la diarrhée.

Couchée à 22h 30. le sommier est une planche de contreplaqué, très dure. Pour dormir, j’ai dormi dans mon sac de couchage en duvet (j'étais la seule à en avoir apporter un), à l’intérieur des draps et deux couvertures. Alors que les autres dormaient sous des couvertures en coton ! L’une des deux couvertures est tombée à terre pendant mon sommeil.

J'ai attrapé la crève

Mais j’ai fait une bétise : j’ai cru que ce serait suffisant, j’ai dormi avec juste un collant et mon thermolactyl noir Damart. Je me suis réveillée dans la nuit, grelottante. J'ai saisi ma chemise polaire qui était toute proche. J’avais froid, et c’était déjà trop tard : j’avais attrapé la crève.


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