De Madurai à Tekkady
Samedi 9 décembre 2006
Le but est de visiter la réserve de Periyar et nous allons dormir à Tekkady.
Pour aller de Madurai à Periyar : 140 km de plaine et 10 km de grimpette.
On va repasser de l'état du Tamil Nadu à l'état du Kerala.
On part de Madurai à 8h 15. Devant l’hôtel, une voiture avec deux femmes dont l’une est d’une élégance européenne et "osée" qu’on n’aurait imaginé. La classe.
On reprend la même route vers Theni le noeud routier, à partir d'où on va grimper dans la montagne par une route différente. Paysages de rizières, on s'arrête pour faire des photos. Les femmes sont en train de repiquer le riz.
Tout est très vert.
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Une fête dans un village
Sur la route, entre Madurai et Periyar, nous entendons le bruit d'une fête et nous nous y arrêtons.
Mais nous n'y avons pas été très bien reçus. Les villageois sont devenus très excités au vu de nos appareils photos, et on s'est fait jeter très vite. La petite vidéo que j'ai essayé de tourner avec mon appareil photo numérique a fini par filmer le sol, tellement les gens étaient agités autour de moi.
VIDÉO
Une fabrique de coco
Nous faisons ensuite un arrêt dans une fabrique de coco le long de la route. Les femmes transportent les noix de coco dans des paniers sur leur têtes. Là, nous sommes bien accueillis.
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Un épouvantail vivant
On passe par CUMBUM
On fait un arrêt sur la route pour découvrir, au milieu des vignes, un jeune garçon qui exerce un métier très surprenant : c'est un épouvantail à oiseaux vivant. Il est perché sur une échasse plantée en terre, et à côté de lui un petit récipient en fer sur lequel il frappe dès qu'il voit des oiseaux essayer de s'attaquer aux vignes. Voila un étonnant métier.
Encore un arrêt : devant une statue d'Hanuman, le roi des singes.
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Ensuite on monte ces 10 km de montagne.
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TEKKADY
Nous arrivons dans le village de Tekkady vers midi.
Le centre est envahi de boutiques à touristes, artisanat et autre. L’hôtel se trouve à 2 km du centre du village.
Image d'Internet
Nous nous installons à l’hôtel, un hôtel très joli fait de petits bâtiments disséminés dans la nature.
Image d'Internet
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Hotel Ambadi |
Confortable. |
Image d'Internet
Les singes !
La chambre est très vaste. Mais au secours ! A peines arrivées, les terrasses sont envahies très vite par les singes.
Du coup nous sommes obligées de fermer toutes les fenêtres et les portes, pour qu’ils n’entrent pas et ne piquent pas nos affaires. J’aurais bien aimé laisser ouvert, car cela aurait réchauffé la chambre.
Il fait soleil dehors. Mais l’intérieur est froid.
Je reste seule dans la chambre pendant que tout le monde va explorer les alentours de l’hôtel. Je fais un peu de lessive, puis décide de prendre une bonne douche car plus tard, quand la nuit sera tombée, je suis sûre que je n’y arriverai pas, étant donné déjà la fraîcheur de la chambre. Mais je n’arrive pas à avoir de l’eau froide. Je me rends donc à la réception, et un employé m’accompagne. Formidable, il arrive à me faire marcher l’eau chaude, en plein après-midi. Je prends une douche excellente.
Ensuite je m’installe un court temps sur la terrasse. Les singes ont l’air de s’être éloignés, je pense qu’ils ont été saisis de curiosité à notre arrivée. Je dois tout de même être très vigilante car il y en a encore qui sautent de terrasses en terrasses.
La Réserve de Periyar
Nous partons de l’hôtel en minibus à 15h 30 pour nous rendre à l’embarcadère qui se trouve à 4/5 km de l’hôtel . le bateau n’est pas réservé, c’est le dernier de la journée, et il part à 16 hres. On est censé voir d’avantage les animaux soit très tôt le matin, soit en fin d’après-midi, au coucher du soleil. Mais, là, il fait tout de même assez sombre.
Ce lieu était une réserve de chasse en 1934. Le nom de "Periyar" est le nom de la rivière qui coule à cet endroit, et du lac qui en a été créé suite à la construction d'un barrage par les Anglais afin de fournir de l'eau à la ville de Madurai.
Le parc fait 777 km2 et se situe sur des hauteurs entre 900 et 1800 m. Dans les parties les plus hautes, vers 1800 m, on peut rencontrer des chèvres à poils longs, de type angora.
Le dernier bateau de promenade (300 rs) part à 16 hres.
On est censé pouvoir voir les animaux en fin d'après midi.
Nous réussissons à avoir de la place.
Cela coûte 300 rs pour une croisière de 2 hres. Et il faut payer en plus 25 rs si on veut prendre des photos.
Je ne prends pas le permis, étant donné qu’il fait déjà bien sombre, et que je n’ai pas trop l’espoir de voir des animaux.
Il y pleut huit mois sur douze ici... nous n'avons pas eu de pluie.
Aujourd'hui c'est samedi, et il y a beaucoup d'Indiens. Le parc de Periyar a un fort succès auprès des Indiens, qui y viennent en week-end ou en saison de vacances. Il n’y a d’ailleurs pas d’autres touristes étrangers que nous, mais plutôt des familles indiennes avec des enfants. Je sympathise avec une famille venant de Bangalore, dont la petite fille parle déjà anglais pas mal, ils me semblent être une famille très aisée.
Le clou du parc ce sont ses 750 éléphants (sur les 8000 recensés à l'état sauvage en Inde). Il y a aussi des buffles indiens, des sangliers sauvage, 50 cerfs, des singes, des porc-épics, de gros écureuils de Malabar, 500 ours (invisibles) et des oiseaux : des cormorans, des martin-pêcheurs, bref ce que l'on voit partout sur les lacs indiens) et... 40 tigres (invisibles !).
Mais nous ne verrons ni éléphants, ni pas grand chose au cours de cette balade de 2 hres, sous une lumière très sombre de fin de journée : quelques gazelles sur les bords du lac (mieux vaut avoir des jumelles... qu'ils louent à l'embarcadère si l'on veut). Moi, j'avais mes jumelles personnelles.
On n'a presque rien vu comme animaux dans ce parc, par contre à l'hôtel on était obligé de fermer toutes les fenêtres à cause des singes, pas très accueillants, qui essayaient de pénétrer dans nos chambres !
Dîner au "Spice Village"
Au restau de l’hôtel, il n’y a pas de bière. Certain ont décidé de dîner au restau de l’hôtel mais une autre partie du groupe, dont je fais partie, a décidé, sous conseil de Gégé, de dîner au restaurant proche, d’un autre hôtel, plus haut de gamme, le "Spice Village". C’est un buffet qui coûte 500 rs + 12,50 % de taxe, et en plus la bière est à 150 rs.
Avant le dîner, au Spice Village, il y a à 19 hres une "cooking démonstration". Je n’y suis pas allée.
À 19h 30, il y a un spectacle, enfin une démonstration plutôt, de Barathanatyam, cette danse féminine du sud de l’Inde. Ayant assisté plusieurs fois à cette danse en France, je n’y suis pas allée non plus.
C’est qu’on est rentré tout de même assez tard de la balade en bateau, il faisait nuit, il était 18h 30. Et ça faisait short.
Un autre hôtel de la même chaîne que le Spice Village est le "Coconut Lagoon", qui se trouve en bordure de plage, au bord des Backwaters. Il y a des salles de bain à ciel ouvert dans les chambres, et des piscines privées.
Donc, ce buffet de luxe (oui très cher) il n’a vraiment pas valu la peine : ce n’était pas bon, pas mauvais, mais on a bien mieux mangé ailleurs. C’était sans finesse. Et ça m’a coûté 717 rs. Il n’y avait d’ailleurs pas grand monde, en dehors de nous, deux petites tables seulement. Et nous, on en occupait deux grandes. Avant de partir on regarde les photos "historiques" dans le salon de l’hôtel.
Il n'a pas fait pas "trop" froid
Je dors à l’intérieur de mon duvet dans les draps, avec deux couvertures, quand même ! Mais je n’ai pas eu froid ainsi.
Il ne s’agissait pas de rattraper la crève par dessus ce que j’avais déjà.
Periyar ne vaut vraiment pas la peine de s'y arrêter, et pourtant c'est l'un des clous touristique du Kerala, présent dans toutes les publicités de voyages.
DIAPORAMA
