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Dimanche 30 décembre 2007
A Takeo on a eu beaucoup de mal à obtenir des infos pour savoir comment se rendre à Kep, notre prochaine étape : DIRECTION LA MER ! C'est que personne ou presque ne parlait anglais à Takeo.
C'est dans une station service que nous avons rencontré un jeune manager d'hôtel venu de Phnom Penh qui parlait l'anglais, et qui nous a expliqué que Takeo ne se trouvait pas sur la route qui allait à Kep, mais sur la route qui allait à Phnom Penh, et que l'on n'y trouverait donc à la gare routière que des bus pour Phnom Penh.
Il fallait absolument que l'on trouve un moyen de rejoindre la route qui va vers Kep, là où l'on pourrait trouver un bus qui va vers Kep.
Voilà : c'est la ville de ANTA SOM (plutôt ANG TASAOM) qu'il faut rejoindre en premier.
Ne pas oublier non plus que Takeo s'appelle DOUN KAEV...
TAKEO, il fait froid sur le matin, je me suis rentrée à l'intérieur de mon sac à viande. (il n'y avait pas de drap de dessus sur le lit dans cet hôtel).
On sort pour trouver un petit déjeuner dehors... On trouve rien à manger.
Je mange une de mes barres de muesli emportée de France et je bois deux cafés noirs. Mes secours que j'apporte de France.
On est Dimanche 30 Décembre. Sûr qu'on ne sera pas à Sihanoukville pour le réveillon du 31 comme on l'avait prévu.
Il nous faut sortir de ce cul de sac qu'est Takeo.
Retour à l'hôtel. Je garde les bagages pendant que mes deux compagnons partent vers la place centrale chercher un moyen de locomotion. Ils reviennent avec un tuk-tuk. Il nous emmène à Anta Som avec nos bagages.
Anta Som est une ville bruyante, grouillante. Pas de gare routière organisée. On attend.
Moi, je vais voir ce qu'il y a autour. Je vois un minibus contenant déjà quelques personnes et je demande s'il va à Kep. Un gars me répond "non" en rigolant. Je réalise mon erreur : ce n'est pas un taxi collectif, mais un minibus loué par une famille.
Je retourne vers mes compagnons, et voilà que le gars à qui je me suis adressé s'approche de nous et nous dit qu'il peut nous emmener à Kep, "si vous voulez, il y a de la place".
Nous traversons de beaux paysages de pitons karstiques, et à la fin, un petit bout de piste de latérite rouge.
Nous doublons aussi un groupe de voyageurs à vélo.
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La famille nous dépose à Kep, en bord de mer.
Mais là, alors, voilà que c'est le chauffeur du minibus qui nous réclame son pourboire alors que la famille ne voulait rien recevoir.
5 $ pas assez pour lu ! il nous demande 10 $ pour nous trois... Bon, on dit Ok, car cela nous a vraiment dépannés.
Nous quittons nos familles charmantes.
On débarque avec nos gros sacs sur une promenade qui longe la mer. Il est seulement 11 hres mais nous avons faim, il faut dire que le petit déj il avait été très réduit ce matin. Nous déjeunons à l'hôtel Satar Inn, face à la mer. Mais cet hôtel, il est un peu trop au dessus de notre budget pour y rester. Alors il faut repartir à la recherche d'une guesthouse.
On est bien sûr assailli par les motos-dop qui veulent nous conduire. Comme nous ne savons pas trop où aller, on leur dit qu'on cherche un hôtel. Ils nous emmènent, avec nos bagages, à moto, vers la colline, jusqu'au Botanica, des bungalows, au calme, c'est tenu par un Belge. Mais il est plein, et de toute façon c'est trop loin, je ne pourrais pas descendre à pied jusqu'au bord de mer, il faudra encore un moyen de locomotion, ah non!
Les motos-dop nous redescendent donc plus près de la mer, dans un hôtel récemment ouvert, tenu par des Khmers, le Phea Rom Happy, c'est à 5 mn à pied du bord de mer. C'est cher : 10 $ par chambre. Mais il y a encore un peu de place, et plusieurs touristes derrière nous qui attendent pour prendre les chambres si nous on ne les prend pas.
Impossible de faire baisser les prix.
Nous restons donc là dans cet hôtel.
Dans le hall, un Français attend qu'on lui donne une serviette de toilette. On discute. Il me dit qu'il voyage à vélo. Je le regarde et je reconnais Luc que j'avais connu sur un forum de voyageurs, et avec qui j'étais en correspondance depuis le début du voyage. Il est parti trois semaines avant moi, nous pensions pouvoir nous rencontrer à Sihanoukville, et le hasard fait que nous nous retrouvons face à face, dans le même hôtel à Kep. Le destin des voyages.
Kep est à 173 km au sud-ouest de Phnom Penh et à quelques kilomètres de Ha Tien, un poste-frontière entre le Cambodge et le Vietnam.
Du début des années 1900 jusqu’aux années 1960, Kep était une ville de villégiature florissante pour l’élite française et cambodgienne. Pendant la période des Khmers rouges, beaucoup de maisons et villas coloniales françaises de Kep ont été détruites.
Kep a été fondée en 1908, dans un Cambodge sous le protectorat français. La station voyait les colons français venir en vacances pour profiter des plaisirs balnéaires. Kep était alors la station balnéaire la plus prestigieuse de tout le Cambodge.
Après le départ des Français en 1954, le Prince Norodom Sihanouk entreprit de rénover Kep pour en faire le Saint-Tropez asiatique, une station balnéaire chic où l’élite cambodgienne, venait prendre du bon temps dans les années 1960. Le souverain s'était même fait construire une vaste villa avec une vue imprenable sur le golfe de Thaïlande (mais qui n’a jamais été occupée et qui est aujourd’hui vide, mais entretenue et gardiennée).
La ville s'épanouit jusque dans les années 1970 et la prise de pouvoir des Khmers Rouges en 1975, qui détruisirent en grande partie la ville, symbole de la décadence bourgeoise.
De nos jours, l'activité touristique a repris avec l’apparition de petites structures hôtelières de charme, et des hôtels aménagés dans d'anciennes résidences de personnalités cambodgiennes.
A seulement deux heures de route maintenant de Phnom Penh, Kep est vite devenue une étape balnéaire incontournable sans toutefois y perdre son âme : elle reste dénuée d’immenses resorts et de front de mer touristique.
L’océan est bordé d'une promenade avec de larges trottoirs. Ok, presque au centre de ville la plage est de sable "blanc" et fin, c'est du sable provenant de plages voisines qui est régulièrement ajouté, une plage quand même un peu caillouteuse.
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À l’extrémité de la promenade qui longe la plage se dresse la Sela Cham P’dey.
La statue est censée représenter une femme de pêcheur attendant, nue, le retour de son époux.
Pourquoi nue ?
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On est dimanche, et les Cambodgiens sont déjà installés sous les arbres, avec leurs pic-nics.
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Le marché aux crabes est l’une des attractions majeures de Kep. Chaque jour se tient ce petit marché à l’ouest de la ville, où se vend dans une ambiance de kermesse ,la spécialité culinaire de Kep : le crabe.
Le Crab Market est un peu éloigné du centre de Kep, à l’ouest de la ville, en bord de mer. C'est un endroit bien plus agréable, mais sans plage. Des maisons sur pilotis près d’une jetée, c'est plus le village des pêcheurs de Kep.
C’est un marché, mais nous n'y somme allés que le soir, pour y dîner tous ensemble avec Luc, dans un restaurant sympa.
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+ sur Kep ☞ https://www.amica-travel.com/cambodge/kep
Plusieurs îles se trouvent à quelque distance de la côte, et Koh Thonsáy ("l’île des lapins") se trouve à une courte distance en bateau. Son nom proviendrait de sa forme, car il n'y a pas de lapins sur cette île.
L'île aux Lapins, en face, où nous rêvions d'aller, et même de dormir, eh bien nous n'y sommes pas allés !
Parce que demain c'est le 31 décembre, et il y avait sur l'île, une "réveillon party, du genre des "full moon party" ! Les quelques cahutes de plages étaient déjà toutes réservées, le transport en bateau hors de prix, et ça allait être la fête toute la nuit. Ce n'est pas du tout ce dont on avait rêvé d'une île déserte aux fonds bleus.
Juste devant les fenêtres de nos chambres... des coqs ! qui ont fait qu'on s'est réveillé à 4 hres du mat... le matin du 31 décembre.
Des cris horribles, jamais je n'ai entendu des coqs de si près, c'est vraiment des cris horribles.
Le lendemain matin, nous avons donc aussitôt décidé de quitter l'hôtel et Kep, par le bus de 11h 30, direction Kampot.
→ Une plage acceptable sans plus, (je me suis quand même baignée).
→ Une statue blanche de "sirène", énorme et difforme, au bout de la plage.
→ Des Cambodgiens qui essayent de vous faire payer un max pour tout.
Les gars, eux, ont "détesté" ce Kep... réputé comme "paradisiaque".
Un seul endroit sympa : le café "Led Zep" tenu par un Français, qui est la seule personne qui nous a aidés par ses informations.