SIHANOUKVILLE

De Kampot à Sihanoukville

Mercredi 2 Janvier 2008

Nous avons pris entre Kampot et Sihanoukville (que j'appelle comme tout le monde Sihanouk), un minibus, réservé aux touristes, transfert acheté à la guesthouse.

Il n'y a pas de ligne de bus entre les deux villes. Il y a des taxis collectifs (qui coûtent 4 $), mais il y a le risque de ne pas le remplir ou de devoir payer les places restantes, ce qui reviendrait plus cher.

Le minibus va chercher les touristes dans toutes les guesthouses de Kampot (on y passe bien une heure à tourner) et ça coûte 6,50 $ par personne.

Le plus marrant c'est ce qui est affiché à l'intérieur du minibus : "no loud khmer music" et "no crazy overtaking".


Ah oui... on est le 2 janvier. J'avais oublié qu'hier on a changé d'année. La journée a été tellement peu mémorable !

Le temps semble pourri, et on part à la mer !!!!

Le départ est prévu à 11h 30 de notre hôtel et le minibus est à l'heure. On fait le tour de la ville pour prendre les autres passagers (bonne occasion de re-visiter et de découvrir des coins où l'on n'était pas passé), et on se trouve à 9 voyageurs avec le chauffeur, et il reste une place de libre. On quitte vraiment la ville à midi et quart.

On mettra deux heures pour arriver à Sihanoukville. La route est pas mal cahoteuse au début, avant de rejoindre la route principale, celle qui relie Phnom Penh à Sihanouk et qui est lisse.


On longe pas mal de temps la montagne sur notre droite, et on voit très bien, tout en haut, et pendant pas mal de temps, la silhouette du Bokor. (Ne pas oublier que le Bokor est situé à 1 048 m.)

La petite butte en haut de la colline, c'est le Bokor


Il est 13 hres quand on quitte la route de Kampot pour prendre la grand-route, et les cocotiers apparaissent vite. Le soleil aussi.




Arrivée sur Sihanoukville

L'arrivée sur Sihanoukville n'est pas très jolie, puisqu'on arrive par le côté du port, qui apparaît immense.
C'est en effet un très grand port, le premier et le seul port maritime du Cambodge.

Puis nous entrons dans le centre de la ville, moderne, sans intérêt.
Nous enuite empruntons enuite la route parallèle à la mer qui dessert les hôtels, et les plages principales.

Le minibus dépose chaque voyageur à la guesthouse de son choix (ça, c'est un avantage par rapport au taxi collectif).

Dur dur de touver des chambres

Nous décidons d'aller, alors que nous n'avons rien réservé, à la "Susaday Guesthouse", tenue par des Français. Mais... il n'y a pas de place. Nous allons ensuite voir à la "Manguier Guesthouse", dans la rue parrallèle, et là nous disons au chauffeur de nous laisser là, car il a d'autres passagers à déposer. Nous ne trouverons pas de place non plus à la "Manguier Guesthouse".

Et nous passerons plusieurs heures, oui, à arpenter le bloc de maisons, et à visiter toutes les guesthouses du coin. Bof, bof, rien !

Lucky Guesthouse

Bref, nous finirons par trouver des chambres dans une guesthouse khmère très correcte, la "Lucky Guesthouse", qui seulement n'avait pas de jardin comme les autres.

Il y avait une seule chambre de libre à la "Susaday", Yves l'a prise immédiatement. Gérard et moi nous restons à la "Lucky Guesthouse", au moins pour cette nuit.


Lucky Guesthouse

Jeudi 3 Janvier 2008

Susaday Guesthouse

Le lendemain, nous arriverons à avoir trois chambres à la "Susaday" pour cinq nuits, et cela a été très bien.
(A part des travaux dans la maison voisine les deux derniers jours, mais ça, c'est sans arrêt au Cambodge).


La ville

Sihanoukville, de son nom khmer : Kompong Som, est la station balnéaire la plus célèbre du Cambodge. On est à 240 km au sud de Phnom Penh, et c'est le lieu de week end de beaucoup de gens, expats comme Cambodgiens. La station a été développée au milieu des années 1950 par le prince Sihanouk. Le village de Kompong Som est devenu alors un complexe portuaire ultra moderne.

Les Américains l'ont bombardée pendant la guerre, les Khmers rouges sont passés par là, les Russes, les Polonais, et les Vietnamiens. La ville n'est ressortie de sa torpeur qu'en 1992, lorsque le 1er bataillon de parachutistes français y a été déployé.

La ville est très vaste. Pas encore de très hauts buildings. Une dizaine de kilomètres de plages de sable, mais ça se construit de plus en plus.

la carte de Sihanoukville


Le lendemain de notre arrivée, le vieux marché avait été incendié (incendie criminel nous dit-on). Dès le sur-lendemain les Cambodgiens remettaient en place leurs marchandises.

Des pêcheurs, des cocotiers. Une eau claire, transparente, mais pas bleue. On n'est pas là dans les lagons bleus rêvés par beaucoup d'entre nous. Cependant l'eau est chaude et très propice à la baignade, pas très profonde, parfois quelques vaguelettes quand il y a du vent, mais plutôt très calme.

En arrivant nous nous sommes bien sûr précipités vers la mer.
Nous avons marché d'Occheuteal à Serendipity, et nous avons eu un tout petit coucher de soleil.

Le premier soir


Le coucher du soleil






Le premier matin



Occheuteal le matin

Occheuteal l'après midi

DIAPORAMA

Vous pouvez choisir soit le diaporama manuel (flèches) soit automatique (start)