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Vendredi 15 Janvier 2010
Je suis passée par une rue où il y avait une enfilade de temples chinois. Et puis je me suis trouvée, par hasard, dans un temple chinois. C'était vers 17h 30 / 18h 00, et tous les gens faisaient des offrandes, au son du tambour. C'était grandiose. (Voir la vidéo).
Personne que moi ! j'ai demandé si je pouvais entrer, si je pouvais faire des photos, on m'a dit oui, oui.
Le temple de la Goddess of Mercy ou Kuan Yin Temple, est le plus ancien temple chinois de Penang.
Il a été construit par les premiers arrivants Hokkien et Cantonais au début du 19 ème siècle, je crois qu'il date de l'année 1800.
Ce temple est très populaire auprès de tous les Chinois de George Town.
L'une des divinités les plus souvent vu sur les autels des temples de la Chine est Quan Yin (également orthographié Kwan Yin, Kuanyin, ou Guanyin). En sanskrit, son nom est Padma-pani, ou "né du Lotus".
Considérée par les Chinois comme la déesse de la miséricorde, elle était à l'origine masculine jusqu'au début du 12 ème siècle. Certaines formes laissent même entendre que Guan Yin serait à la fois male et femelle (jeune homme moustachu avec une poitrine généreuse).
Quan Yin est la forme chinoise de la divinité bouddhiste Avalokitesvara, l'un des bodhisattvas indiens les plus vénérés qui qui a choisi de rester sur la terre pour porter secours à la souffrance plutôt que de jouir pour lui-même les extases de Nirvana.
La légende raconte qu'Avalokitesvara par beaucoup d'amour et de sacrifice au cours de la vie avait gagné le droit d'entrer au Nirvâna après la mort. Cependant, Avlokiteshvara, debout devant les portes du Paradis entendit un cri d'angoisse de la terre. Pour revenir à la terre, il renonça à sa récompense de la béatitude éternelle. Mais à sa place il trouva l'immortalité dans le coeur de la souffrance.
Quan Yin est l'incarnation de la compassion et de la sagesse, les qualités principales de l'État de bouddhéité. Le nom de Quan Yin est l'abréviation de Guanshiyin qui signifie "Celle qui écoute les pleurs du monde". Elle est le plus souvent dépeinte comme une femme habillée de blanc, debout sur un dragon, avec dans une main un flacon et dans l'autre un rameau de saule. Mais elle est aussi représentée sous les traits d'un bodhisattva à mille bras et mille yeux. Ses mille bras sont une aide précieuse pour combattre le mal, comme ses mille yeux lui permet de tout voir. |
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Ses pouvoirs miraculeux lui permet de se rapprocher des victimes que l'implorent. La déesse vient en aide à ceux qui en ont besoin, notamment les personnes menacées par les eaux, les démons, le feu et l'épée. Elle aide les femmes à avoir des enfants. Elle est réputée capable de libérer les prisonniers de leurs chaînes, de priver les serpents de leur venin, et d'arrêter la foudre. Elle sait guérir pratiquement toutes les maladies.
Cette déesse très populaire voit son image affichée dans presque toutes les maisons, et les fêtes célébrant sa naissance et son illumination ont une grande valeur aux yeux des bouddhistes.