Mes co-équipiers

Sur de courtes durées, une dizaine de jours à chaque fois. Le reste du temps, j'ai voyagé seule.

De Bangkok à Kanchanaburi

Hugo

Voyageur avéré. Il est belge, de langue flamande. Il m'a contactée sur le forum Routard, juste quelques jours avant mon départ.

Il arrivait à Bangkok le lendemain matin de mon arrivée.
Il voyageait sur une durée bien plus courte, trois semaines.

Et s'il avait voyagé dans tous les pays de l'Amérique du centre et du sud, il n'avait jamais été en ThaÏlande.

Je lui parle de mon idée d'aller à Kanchanaburi. Cela l'intéresse vivement. Féru d'Histoire, et de mécanique, il est très intéressé par l'histoire de la constrution du pont de la rivière kwai. Grâce à lui, j'ai appris plein plein de faits historiques que j'ignorais complètement.

Nous irons ensemble jusqu'à la frontière birmane...sans la franchir.

Je n'ai jamais autant ri avec un compagnon de voyage qu'avec Hugo. L'humour belge est une authencité. Un super voyageur, plein d'idées, casse-coup à ses heures, très organisé voir à l'extrême, sauf quand il fallait prévoir qu'on se déchaussait pour aller aux toilettes publiques, dans certaines régions de la Thaïlande en tout cas. J'ai super bien voyagé en sa compagnie.

De Krabi à Koh Samui

José et Evelyne

José a été mon companon de voyage l'hiver dernier sur la fin de mon voyage. Il m'a contacté un peu avant que je parte.

Il repartait en ThaÏlande, accompagné d'Evelyne cette fois-ci, mais un mois plus tard que moi, le 8 janvier.

On avait un décalage important. Mais je suis arrivée à les retrouver à Krabi. J'ai beaucoup aimé y retourner dans cette ville où j'ai même insisté pour prolonger le séjour.

On est ensuite allé à Koh Samui ensemble. Je n'y étais jamais allée, c'était l'occasion. Ensuite, comme eux avaient beaucoup plus de temps devant, et moi pas, et que je n'ai pas aimé Koh Samui... Je suis passée seule sur Koh Phan Gan plus vite.

Je les ai rencontrés sur mon chemin

Parce que j'ai séjourné dans certaines villes, un temps assez long, 8 jours, voir 15 jours, j'y ai fait pas mal de rencontres. Des Thaïs, des Birmans, et d'autres voyageurs, français...

À Bangkok

Monique

On s'était connu via les forums de voyageurs.
Monique habite La Baule.

Elle revenait du Myanmar, où elle avait voyagé en solo,
et en s'inspirant un peu de mon blog.

On avait peu de chance de se croiser entre son retour sur Bangkok
et mon arrivée à Bangkok. Et pourtant ça a fonctionné.
On a pu se rencontrer juste avant son retour en France.

À Sangkhlaburi

Soe

Elle est assise à côté de moi dans le songteo qui nous emmenait aux Trois Pagodes. Elle parle très bien l'anglais. C'est elle qui m'aborde, pour me renseigner, m'aider. Elle est Birmane. Elle me parle de sa vie. La première chose qu'elle me dit c'est "I am a single mother".

Elle vient de Malawyne, je lui dis que j'y ai séjourné. Elle me raconte que le père de sa petite fille l'a abandonnée, qu'elle n avait rien pour nourrir son enfant, et qu'elle a décidé de franchir la frontière vers la Thaïlande, avec sa petite qui était bébé, et quelques baluchons, de ce qu'elle possédait. Elle est passée illégalement, elle n'avait pas de papiers à l'époque. Elle est passée par la forêt.

Elle a été aidée par cette fameuse fondation humanitaire, quand elle est arrivée à Sangkla. Maintenant, elle a des papiers, et elle travaille pour cette même fondation, dont elle reçoit un salaire. Elle peut passer et repasser la frontière et elle va souvent rendre visite à famille à Malawyne.

Elle me donne son numéro de téléphone mobile, et me dit que je dois l'appeler si j'ai besoin de quoi que ce soit, d'info, d'aide...

Je lui demande comment elle est acceptée par les Thaïs. Elle me répond que ici à Sangkhla, maintenant, ça va, qu'au début c'était plus dur. Mais qu'à Bangkok, les Birmans sont rejetés par les Thaïs..

Elle me dit qu'elle va nous aider à l'arrivée, pour nous trouver un transport qui nous mènera voir la grotte. Et elle l'a fait.

C'est la rencontre qui ma le plus émue. Je n'ai pas de photo d'elle.

Il est moine birman et australien

Ce même jour je visite le wat Wang Wiwekaram. C'est le temple bouddhiste le plus important et le plus vénéré dans le district de Sangkhlaburi, le sanctuaire du défunt abbé Luang Phaw Uttama, le protecteur des Môns.

Il y a une cérémonie à l'intérieur d'un des bâtiments Des moines en prières. Je n'y rentre pas. Quand ils sont sortis, je suis ébahie de voir un visage d'occidental portant une robe de moine pourpre. Je pousse un "Oh !". Il rigole. Il me dit dans un anglais parfait qu'il y est habitué. C'est qu'il n'est pas asiatique. Il est grand, il est blanc et il a une prestance ! Nous discutons. Il est Australien, moine bouddhiste. Il a été ordonné en Birmanie. D'où la couleur de la robe et pas orange comme en ThaÏlande. J'avais même reconnu son accent australien. Nous avons passé plusieurs minutes à discuter sur le Bouddhisme, les moines. J'ai été très éblouie par ce moine.

À Kanchanaburi

Joël et Anne Marie

On allait, Hugo et moi, à Tham Krasae. A la gare de Kanchanaburi, on rencontre un couple de Français.

Ils viennent d'arriver à Kanchanaburi, par le bus de nuit de Chiang Mai. Joël et Anne Marie, de Sarlat.

Ils voulaient aller aux chutes d'Erawan. On leur explique que c'est par le bus qu'il faut y aller, et pas par le train. Et que la gare des bus, elle est plutôt éloignée... Et on leur propose de venir avec nous vers ce lieu superbe qu'on a entrevu l'autre jour. C'est ainsi qu'on a passé cette journée ensemble. Et que le lendemain, je lai ai retrouvés dans le même bus que moi qui allait vers Rayong.


François de Mulhouse

Un matin, au petit déj, à la même guesthouse que nous.
François, un Français, le nez dans son guide Routard.
Il voyageait sur plusieurs mois, et partait pour le Vietnam.

À Trat

Herbert, Kep et Kip

La famille de ma guesthouse, la Residang guesthouse, à qui je me suis bien attachée, Herbert, dit "Herbie", de Berlin, sa femme Kep, et leur fille, Kip, ado que j'ai connue bien plus jeune, il y a 5 ans, qui étudie aujourd'hui pour devenir infirmière, et avec qui j'échangeais plein de complicités.

Je suis restée au total 14 jours dans cette guesthouse. Je ne me sentais pas seule. Je me trouvais comme dans ma maison. Ils étaient adorables. Jusqu'à m'inviter à partager leur repas de la Saint Sylvestre, et j'en ai été très touchée. Et je n'ai aucune photo d'eux.

Serge

Le seul Français que je connaisse à Trat, c'est Serge.
Avec sa femme thaïe, ils tiennent la Benjaidee Guesthouse, une guesthouse pour les routards, avec des "share bathrooms", où je ne logeais pas.

Il m'a aidée en me donnant plein d'infos sur le Cambodge, et sur Trat. J'avais plaisir à le rencontrer, car on parlait un peu... beaucoup... français... L'accueil à sa guesthouse et la déco sont très sympas. Il vend aussi de l'huile jaune de Trat.

Et puis, tous ces habitants de Trat

Qui me faisaient "hello" quand je passais.

Le vieux monsieur chez qui j'achetais ma bouteille d'eau, jusqu'à ce qu'il n'en ait plus à m'en fournir, ma coiffeuse devant le salon de qui je passe tous les jours, les vendeuses chez qui j'ai acheté des tongs, et qui me reconnaissent, la fille chez qui je mange mon "fried kao kai", au marché couvert le midi, la fille du restaurant Pier 112, en face, où je vais tous les soirs, et son petit garçon à lunettes. Et ces jeunes qui jouaient de la guitare sur la promenade le long de la rivière. C'est une petite ville, Trat, et ça a été dur de la quitter parce que j'y connaissais maintenant plein de gens.

À Koh Phan Gan

Gigi, Reine et Jean Loup

Je connaissais Gigi via Joé, sans l'avoir jamais rencontrée. Elle passe l'hiver à Koh Phan Gan.
Je l'ai contactée et elle s'est démenée pour me trouver un logement... et c'est pas facile à Phan Gan, c'est full !

Elle est venue m'accueillir à l'arrivé;e de mon ferry, et je peux vous dire que ça fait énormment plaisir de savoir que quelqu'un vient vous accueillir, là où vous n'avez jamais mis les pieds. Elle nous a ensuite souvent rendu visite dans la guesthouse où on logeait.

Reine et Jean Loup

Ils habitent Hyères. Ce sont des amis de Gigi.
Ils avaient loué pour un mois le logement qui donnait sur la même terrasse que moi.
Une promiscuité inévitable, mais respectueuse, et qui a été tellement agréable, en tout cas pour moi.

On a passé ces 9 jours où je suis restée à Koh Phan Gan, à prendre nos petits déjeuners en même temps, à discuter de tout et de rien, et aussi à partir ensemble une journée visiter l'île.

Ils m'ont rendu mon séjour à Phan Gan beaucoup moins solitaire.

Je n'oublie pas... à Koh Phan Gan...

Mama

Cachée au fond de son petit restaurant, qu'elle était toute seule àfaire fonctionner, chez qui j'allait dîner le soir.

Et mes charmants voisins

Un Thaï et une Suédoise, des jeunes, et leur petit garçon. Je discutais souvent avec elle en passant devant leur maison.