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Hier on est passé devant un énorme supermarché, et on a décidé d'y acheter de quoi manger dans l'avion, car avec Alitalia, la nourriture à bord c'est restreint, et en prenant un vol à 3 h 45, je doute qu'on ait à manger.
Dans ce supermarché on trouve plein de produits occidentaux, du bon pain, et du fromage...
On achète un pain, du fromage. On a ensuite trouvé des concombres dans une boutique de légumes car au supermarché ils le vendaient en trop grande quantité...
Vendredi 20 Mai 2016
Nous demandons à la réception de l'hôtel d'appeler un taxi pour l'aéroport. On est très en avance, mais, inutile de rester plus longtemps à l'hôtel ! Saied nous dit qu'il coûtera 700 000 rials.
Le taxi arrive vite. Il est 23h 15. Good Bye Tehran...
Il est un peu hurluberlu notre chauffeur. Une barbe longue comme un musulman pratiquant, et la musique moderne à tue-tête. "Cela ne vous dérange pas ?" nous demande-t-il ?... non non non...
Mais alors c'est plein gaz qu'il met le son !...
A un moment, Ouardia me dit qu'elle trouve bizarre, car elle a vu le panneau de sortie vers l'aéroport international, et que depuis on a vraiment beaucoup roulé. C'est étrange. Elle le lui dit.
On continue de rouler. Le chauffeur, au bout d'un moment s'arrête auprès d'un voiture stationnée sur le côté droit de l'autoroute. Oui on est sur de l'autoroute. J'ai vraiment cru qu'il s'arrêtait pour s'inquiéter de savoir si le véhicule n'était pas en panne, avait besoin de secours. Il s'approche du chauffeur et lui parle.
En fait, il était allé lui demander sa route !
En effet nous avions dépassé la sortie vers l'aéroport, et très, très largement.
Nous reprenons l'autoroute droit devant nous car il n'y a pas d'issue. Aucune sortie possible pour faire demi-tour. Nous étions parties avec beaucoup d'avance mais là, l'inquiétude nous gagne. Va t-on arriver à Qom qui n'est qu'à 200 km ? Il n'y a pas de bretelles de sortie du tout...
Le chauffeur s'arrête à nouveau en voyant une camionnette de travaux arrêtée sur le bas-côté. Il s'informe à nouveau. Evidemment nous n'avons aucune information par notre chauffeur.
Nous le voyons alors emprunter un chemin de terre, une véritable piste, au milieu de rien, sans aucun éclairage... Et nous comprenons que cette piste de terre passe sous l'autoroute et nous permet de reprendre l'autoroute en sens opposé.
Là encore pour entrer sur l'autoroute où ça roule à toute vitesse, il n'y va pas de main morte...
On a eu des sueurs.
On a fait 25 km en trop. On se retape les 25 km. On a donc fait 50 km de route en trop par erreur du chauffeur.
Ouf, il est 0h 30 quand on arrive à l'aéroport, et notre vol décolle à 3h 45.
On est encore dans les temps corrects.
Mais là encore, détrompez-vous si vous pensez qu'on est très en avance.
L'accès aux avions est encore une galère.
Dans le grand hall d'entrée de l'aéroport, i faut d'abord passer par un security point avec tous nos bagages, pour entrer dans la salle de check-in, et il y a une bonne queue. Mais ça avance assez vite.
Pendant que Ouardia prend la queue j'essaye de changer les rials qui me restent. Mais là, la queue est énorme. On dirait que c'est un groupe qui vient d'arriver... Le pire c'est qu'il n'y a qu'un seul bureau de change à vue, et que je ne sais pas s'il y en a un une fois passé dans la salle de check-in.
Il y en avait bien pour une demie heure de queue. Et j'ai abandonné la queue du bureau de change.
Passage des bagages aux rayons, et fouille corporelle, un côté hommes, et un côté femmes.
On trouve "Alitalia" d'affiché. La queue pour le check-in est correcte et on a assez vite nos cartes d'embarquement.
On a encore beaucoup de temps devant nous. J'ai demandé comment faire pour changer mes rials restants (3 millions de rials quand même). On m'a expliqué que je devais ressortir dans le hall précédent, car il n'y a pas de bureau de change à partir de la salle où l'on se trouve.
Je laisse tous mes bagages auprès de Ouardia, et je ressors. Au bureau de change, cette fois-ci, il n'y a pas de queue, juste une personne devant moi, un gars seul, qui vient de débarquer de son vol.
Mais voilà que la fille du bureau décide d'interrompre le change. On attend. Et on attend pas mal... 10 mn... Il y a deux filles, et elles papotent entre elles, et elles rigolent. Et nous, on ne sait pas ce qui se passe.
Enfin le guichet est ouvert. Oui, mais pour changer des rials... c'est celui d'à côté...
Je change mes rials et obtiens 75 €. J'avais fait mon calcul auparavant et j'en étais aussi arrivée à cette somme. Je demande un reçu, comme en général on reçoit dans un bureau de change. Mais ça papote de nouveau. Et la fille s'éloigne...
Alors, ayant mon argent, je décide de ne pas attendre le reçu !
Mais je dois repasser le Security point pour repasser dans la salle suivante. Il y a toujours une queue bien sûr. Alors là, je n'ai pas manqué d'aplomb ! et je brandis devant tout le monde mes cartes d'embarquement, et les gens m'ont laissée passer.
La fouille aussi a été dérisoire. Je n'avais que mon petit sac à dos de cabine avec moi,que je passe aux rayons, mais la fouille corporelle, que dalle. J'ai montré mes cartes d'embarquement, et les femmes ne m'ont pas fouillée ! Pour dire que la sécurité...
Je rejoins Ouardia, et nous décidons de passer immédiatement vers les bureaux de police, la vérification des passeports.
Il y a trois queues, longues. Et là nous avons fait la pire des erreurs. Nous avons pris la queue de gauche.
Pourquoi la pire des erreurs ?
Parce qu'ils faisaient entrer dans cette queue-là tous les passagers de tous les vols... en chaise roulante. Si bien, qu'alors que les deux autres queues avançaient correctement, la nôtre n'avançait pas.
Cela fait 45 mn qu'on est debout dans la queue.
La mauvaise humeur a commencé à s'installer au milieu de tous ceux qui se trouvent dans cette queue-là, surtout que certains devaient prendre un vol Turkish airlines à 3 hres dont l'embarquement était déjà annoncé par le micro. Il est 2h30, et là, coincés dans la queue, à coup sûr, ils le rataient.
Nous, encore, notre vol était à 3h45, on se disait qu'on avait des chances d'arriver à temps...
Alors une passagère a parlé à tous qu'elle allait rater son vol, et tous ont décidé de la faire passer par devant. Mais il y en a eu un, un Suisse, qui n'a rien trouvé de mieux que de dire qu'elle n'avait qu'à être arrivée en avance, comme si nous aussi, on n'était pas arrivé en avance... Elle a quand même réussi à passer, et pû prévenir la compagnie Turkish à l'embarquement de ce qui se passait. Un représentant de la compagnie est apparu et a fait sortir de la file tous les passagers qui prenaient ce vol, sans même qu'ils aient à passer devant la guérite de police !!! Pour dire, là encore !!!!
Ensuite tout le monde a fait blocage, et a hurlé pour qu'ils ne fassent pas passer les chaises roulantes !
Nous, enfin, nous arrivons deavnt le guichet de police. Nous étions encore dans les temps, juste, mais OK.
J'ai juste eu le temps de traverser les halls, sans traîner, aller aux toilettes, et arriver direct à la porte d'embarquement n° 26. Il est 3h 00 et les voyageurs étaient déjà en train d'embarquer alors que l'heure d'embarquement était officiellement inscrit à 3h 15.
Pas le temps de me faire un sandwich alors que je crève de faim..
Alors, surtout, partez très en avance pour prendre votre vol !!!!
Ça avait été tellement rapide à notre arrivée à Téhéran pour sortir de l'aéroport, et là ! quelle galère !
Alitalia : AZ 757 - Airbus A321-100/200
Départ de Teheran (IKA), Imam Khomeini Intl. : 03:45 (a.m)
Durée de vol : 5 h 15 - Siège 20 F
Arrivée à Rome (FCO, Fiumicino, Terminal 1) : 06:30
A peine installée à ma place, je sors mes victuailles, et je mange, du fromage, du pain, et du concombre.
Il est 4 hres du matin, je crève la dalle.
Mais l'avion décolle.
Somnifère et dodo.
Samedi 21 Mai 2016
On atterrit à Rome avec 25 mn d'avance, à 6h05 au lieu de 6h30.
On a un transit à Rome de 1h25 donc avec 25 mn en plus.
On a eu aucun petit déjeuner dans l'avion, et aucun café. La première chose que je fais c'est de me précipiter vers l'endroit où on vend du café, et j'en bois deux, deux "americano" c'est à dire le plus grand, 1,70€ chacun.
Direction porte d'embarquement B6. Cette fois-ci, on n'a pas à prendre de bus comme sur le trajet de départ, on a que des couloirs. Peut être y avait-il des travaux dans l'aéroport quand on est parti ?
Vol Alitalia AZ 316 Rome - Paris Airbus A321-100/200 |
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Arrivée à Paris (CDG), Charles de Gaulle, Terminal 2F : 10 h 05
J'ai mis 30 mn pour trouver la bonne sortie qui mène aux cars Aéroport de Paris qu'on appelle désormais "Le Bus Direct". Je l'apprends, c'est tout nouveau, ça date du début du mois de mai... On me donne un prospectus, que je ne regarde pas.
La sortie vers le bus se trouve avant l'Exchange (sur ma droite).
Puis il faut prendre un long couloir sur la gauche (En fait, je change de terminal).
Pour trouver le "Bus Direct" dans les halls d'arrivée
Terminal 2A - 2C : Sortie C10
Terminal 2B - 2D : Sortie D14
Terminal 2E - 2F : Sortie E8 - F9
Pour le Terminal 1, le bus se prend à la sortie 32
J'ai chopé le bus à 10h 44 (alors que j'ai atterri à 10h 05)... Il fait un peu nuageux sur Paris. Soleil voilé.
Ça me fait bizarre, parce que toutes les fois que j'arrive à l'aéroport Charles de Gaulle, en venant d'un pays lointain, j'arrive en plein hiver, en février / mars, et je trouve une température de 5°et c'est tout gris.
Là, il fait 19° !!!
D'abord, bien sûr, le bus fait le tour de tous les terminaux. 10 mn pour ça. On est au T1 à 10h 54.
Je comptais bien, comme d'habitude m'arrêter au terminus du bus, place de l'Etoile, comme je l'ai toujours fait. Mais une fois assise, j'ai regardé le prospectus, et qu'est ce que je découvre ! une nouveauté, le bus va désormais plus loin que l'Etoile (ligne n°2). Il y a trois arrêts supplémentaires : Tour Eiffel, Trocadéro et La Motte-Picquet. Autre nouveauté : Le wifi gratuit à bord et des prises USB à chaque siège. Je n'ai même pas testé. Rien à faire sur Internet, regarder ma ville me suffisait.
Le bus s'est arrêté d'abord à la Porte Maillot (Bd Gouvion St Cyr).
Puis Place de l'Etoile comme avant.
Place de l'Etoile, il s'arrête devant le n° 1 avenue Mac Mahon face sortie métro).
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Et pour moi, la rue Jean Rey, c'est moins loin de chez moi que la Place de l'Etoile.
D'accord, il y a le problème du transport ensuite, rue Jean Rey il n'y a pas trop de stations de métro, la station Bir Hakeim nem'arrange pas tellement à cause des changements ou de la marche à pied, et avec la valise...
D'ailleurs je vois devant le bus une tonne de taxis en attente.
INFO : Le Bus Direct qui avait pris la suite des Cars Air France faisait la liaison entre Paris et les deux grands aéroports. Le 1er avril 2020, le service a été suspendu en raison de l'effondrement du trafic aérien consécutif aux restrictions imposées dans le cadre de la lutte contre la pandémie de Covid-192. Le 18 août 2020, Keolis a annoncé qu'il était "peu probable que les lignes reprennent" et prévoit le reclassement des salariés sur d'autres exploitations franciliennes de l'entreprise.
L'état des transports vers et des aéroports actuellement ☞ ICI
Je vais tenter de rentrer par mes propres moyens. Il fait très beau, 20°, je marche d'ailleurs sans veste, et je vais jusqu'au métro Bir Hakeim, puis je suis le Bd de Grenelle, tout ça à pied, jusqu'à l'arrêt du bus 42. Mais le le bus 42 il est imprévisible en horaire comme tous les bus.Alors je continue à pied. Bon, ça fait pas mal de marche (avec valise à roulettes...). Au passage je me suis acheté un peu de quoi à manger...
Mélange de ce que j'ai rapporté de Téhéran (le fromage, le pain, les concombres) et ce que j'ai acheté sur le chemin (la salade, les oeufs, les tomates) et une bière, un vraie de vraie !
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