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Dimanche 8 Mai 2016
Vite, vite, après notre visite de la vieille ville ce matin, il faut vite rentrer à l'hôtel. Cette fois-ci il nous faut trouver un taxi, parce que nous sommes en retard, et parce que nous sommes assez loin, et aussi parce que nous ne connaissons pas le chemin de retour depuis l'endroit où nous sommes actuellement. Mais c'est pas facile de trouver un taxi, en plein milieu d'avenue. On y arrive quand même.
Il est 13h 45. On prend nos bagages, et on demande à notre hôtelier de nous appeler un taxi pour aller à la gare. Mais... le taxi se fait attendre. Il arrive à 14h 15. Il est 14 hres et notre train part à 15 hres. On nous a dit que nous devions y être 15 mn avant.
Le taxi nous coûte 6000 Tomans.
Quand on arrive, on apprend que notre train ne part pas à 15 hres mais à 15h 25 ! Alors on a couru pour rien... On ne peut même pas encore passer sur le quai. On s'installe sur les sièges de la salle.
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Il faut montrer le ticket et le passeport. C'est un peu la bousculade. Il faut passer un contrôle de sécurité.
On ne passe sur le quai que lorsque le train est en train d'arriver. Donc il faut vite trouver le bon compartiment. Il y a du personnel de la gare quand même. Et il y a un policier, aussi, sur le quai...
On découvre que l'on est dans un compartiment de six couchettes (nous pensions être en première classe)...
Nous sommes les premières à y entrer.
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Puis arrive un couple âgé, avec leur fils (adulte) qui les aide à mettre leurs énormes valises et sacs tout en haut sur l'étagère.
On pense... on va être serrés...
A voir notre étonnement, la femme nous dit "C'est mon époux". Puis "C'est mon fils".
Nous pensions que le fils était là uniquement pour les aider à mettre leurs bagages, mais non, il faisait partie du voyage. On est déjà cinq.
Puis arrive un homme. oui, encore un homme.
Nous sommes dans un compartiment "mixte", trois hommes + trois femmes, qui ne se connaissent pas à part la famille. Nous croyions que c'était obligatoire, nous, en Iran, les femmes d'être avec les femmes... les hommes avec les hommes...
Alors, on saura, par la suite que justement ce jour-là, il n'y avait pas de wagon 1ère classe dans ce train, et que nous sommes dans un wagon 2 ème classe (d'où les 6 banquettes, en 1ère il n'y en a que 4).
Et en plus, que, pour voyager dans un compartiment réservé aux femmes, il fallait... le demander expressément à la réservation ! Comme si la fille de l'agence ne s'en serait pas douté...
La famille.... ils vivent à Téhéran.
+ Amin, de Kerman. Il a une petite entreprise, et vend des carrelages peints avec des motifs artistiques.
Il doit rencontrer un client à Téhéran, et il n'y avait pas de place dans l'avion. Il a pris le train de nuit...
On est très serrés. Et le train "tangue".
On a de la visite très vite : distribution des "encas" : des gâteaux, encore des gâteaux, et un petit jus de fruit.
Ensuite autre passage : on nous demande si l'on veut s'inscrire pour le dîner au wagon restaurant.
On nous propose ce qu'il y a à manger.... eh bien, pas de choix, ce sera "chicken kebab", une fois de plus !
La femme nous a dit qu'on pouvait retirer nos foulars à l'intérieur du compartiment. Dès que la porte s'ouvre on remet à toute vitesse les voiles. Dès que le mec la referme, on les renlève... La crise !
Les paysages entre Kerman et Yazd c'est très désertique...
Nous avons commandé un dîner lorsque l'employé est passé dans le compartiment. Nous nous rendons au wagon restaurant en compagnie d'Amin, puisque la famille, elle, a apporté son "casse croute" du soir et dîne dans le compatiment.
Une soupe + Chicken kebab + riz.
Qu'on arrose avec du jus de citron dans un petit sachet plastique.
Pour boire, pas de choix, ce sera.... coca cola !
On réalisera au moment de quitter le restaurant qu'Amin qui était avec nous, s'est débroullé pour payer le dîner pour nous deux aussi sans rien nous dire...
Un petit tour aux toilettes, qui tanguent, mais ça va. Une fois couchée, il ne sera plus question de...
Six couchettes, c'est bien serré. On installe les lits nous-mêmes, c'est pas comme en Thaïlande où un employé vient installer les lits.... On a chacun un énorme sac où se trouve drap, oreiller, et couverture.
L'organisation : en bas le couple âgé, au milieu nous deux les filles, en haut les deux gars plus jeunes.
Il n'y a pas de hauteur au dessus de la tête, je suis obligée d'être courbée pour organiser ma couchette ou atteindre mon sac... Je mets mon petit sac à dos au bout, quand même gros puisqu'il y a l'électronique et beaucoup de... gâteaux... et mes pieds dessus.
Une fois installée, il ne faut plus bouger. Somnifère, j'ai très bien dormi.
Il est 6 hres, un mec passe en clamant je ne sais pas quoi. Tout le monde se réveille. On doit retirer tout le linge de lit et les remettre dans les sacs. Et replier les banquettes. Pas de café, thé etc... rien de rien.
Il est 7 hres quand on sort du train à la gare de Téhéran.