En Isan, pas de touristes occidentaux, que des touristes thaïs. Mais quelques... cyclistes français. Comme les deux Bretonnes Sarah et Delphine, rencontrées à Chiang Khan : https://2bretonnesenselle.wordpress.com
Et d'autres :
Le cycliste solo à That Phanom.
Un couple de jeunes à vélo à Khong Chiam.
Bon, ça ne fait pas des masses !
Il y avait beaucoup de jeunes Thaïs partis pour quelques jours découvrir une région qu'ils ne connaissaient pas, surtout à la période des vacances de fin d'année en Thaïlande.
Je n'ai rencontré de voyageurs qui voyageaient seuls, seulement dans la deuxième partie de mon voyage quand j'ai voyagé seule moi aussi. Parmi ceux avec qui j'ai sympathisé : des Allemands, Néerlandais, Anglais, Italiens, Slovaques, un Bulgare, et un Japonais mais qui vivait en Suisse. Toujours des hommes et tous plus jeunes que moi... Je n'ai rencontré aucune, mais vraiment aucune femme de ma génération voyageant seule, je dois être un cas...
J'ai parlé à très peu de Français. Surtout des expats résidant en Thaïlande, qui m'apportent souvent pas mal d'informations que je n'obtiens pas via les instances touristiques. Quant aux autres, les rares qui étaient en voyage, c'était que des couples.
Comme je parle anglais couramment, la langue n'est jamais un obstacle, ce qui me permet de faire beaucoup de rencontres et de beaucoup discuter avec les autres voyageurs. J'ai tellement parlé en anglais quotidiennement dans la deuxième partie de mon voyage que je ne me rendais même plus compte que ce n'était pas ma propre langue.
Simone
Je suis seule à Khorat. Je visite le Le Wat Phayap. C'est alors que je croise un... "blanc". Et je le salue parce qu'ici les touristes, que dalle ! Je lui propose de nous diriger ensemble vers la grotte du temple. Mon compagnon est Italien. Il s'appelle Simone. Il loue pour quelques mois à Bangkok un petit appartement car il est "Chef" en Italie (il a même fait un stage à la "Tour d'argent" à Paris !) et il étudie la cuisine thaïe à Bangkok... Original !
Simone, en regardant la carte, me propose d'aller visiter le Wat Sala Loi qui se trouve un peu plus éloigné, en dehors du boulevard circulaire si je puis dire. On prend un tuk tuk.... On passera toute la journée ensemble à visiter tous les temples qu'on trouvera sur notre chemin.
Par la suite, on est resté en contact par Whats'App.
Je retrouve Joy.
Elle est la propriétaire de la PJ Guesthouse. Joy je la connais depuis décembre 2009 lors de mon premier retour en Thaïlande, quand j'ai débarqué à Trang pour la 1 ère fois, le moral en bas... personne ne parlait anglais, je ne savais pas où loger et je suis entrée là et Joy, qui parlait très bien anglais m'a aidée à trouver un hôtel.
De même en décembre 2012, de retour de Birmanie et cherchant à me loger dans les îles à cette terrible semaine Noël /Jour de l'an, c'est elle qui m'a dégoté tous les resorts où il y avait encore des chambres de libres et à un prix pas trop dément pour la période.
Le sien d'hôtel, la PJ Guesthouse, je n'y vais pas parce que il n'y a que des share bathrooms. Mais je sais que Joy est toujours là à Trang pour m'aider.
J'ai connu un couple d'Italiens, aussi, avec leur petite fille, à Koh Mook. On était au même resort. Je venais d'arriver, eux, sont arrivés juste un peu plus tôt que moi, ils occupent un "bungalow famille" pas loin du mien. Ils me disent qu'ils détestent ce lieu et ce resort, et qu'ils veulent déjà en partir dès le lendemain... On a re-causé un peu le soir au dîner, en anglais. Moi je suis partie dès le lendemain matin très tôt, et eux... je ne sais pas...
J'ai fait de la gymnastique
Le long de la rivière il y a des aires de gymnastique, je m'essaye mais je n'y arrive pas. la petite fille qui se trouve à côté d emoi me montre. je ne suis vraiment pas bonne. Mais qu'est ce qu'on s'est marré toutes les deux ! Je l'ai re-croisée le soir sur la promenade et elle m'a reconnue.
J'ai suivi un cours de danse avec des dames de 60 ans
C'est en reprenant la ruelle qui mène à la grande avenue de mon hôtel que j'ai été attirée par de la musique et je me suis approchée d'une maison. Des femmes étaient en train de danser, quelque chose qui ressemblait à de la "salsa" thaïe.
Dès qu'elles m'ont vue, elle m'ont demandé de me joindre à elles. C'était des femmes de la soixantaine, et c'était comme un cours de danse. Je me suis jointe donc à leur danse. Pas fait de photos, c'était un moment convivial, d'amitié et je n'ai pas voulu gâché cela en demandant de faire des photos.
Les Grenoblois
Je viens de débarquer dans ce resort. Apparaissent 3 personnes. Des clients de resort. Et ils sont Français ! Un couple et leur fille de 25 ans. Ça me fait plaisir de voir des Français, je me sentais la seule cliente du... resort.
Ils sont de Grenoble. Le couple a acheté des vélos à Prachuap et ils descendent la Thaïlande en bicyclette... Leur fille, elle, les rejoint en transport en commun et continue un mois de plus, toute seule. Eux voyagent sur un mois et leur fille sur deux mois. Ils ont un bungalow pour trois, un matelas supplémentaire posé par terre pour leur fille, c'est le premier bungalow vers la plage. On était voisins, on se disait bonjour, mais pas beaucoup plus.
Je suis restée 13 nuits. Alors, c’est sûr que là, j’y ai rencontré des gens. Beaucoup d’expats, quelques voyageurs, et j’ai sympathisé aussi avec quelques Thaïs, mais liés au tourisme, là encore.
Mes voisines
Premier matin, je fais connaissance de mes deux voisines de maison. Deux retraitées, une Allemande et une Irlandaise qui louent la maison juste à côté de la mienne. Elles ont loué sur trois mois... trois mois ici, je n'arrive pas à imaginer !!! Pas cher du tout le loyer, c'est sûr, quand on reste longtemps.
Elles me proposent de visiter leur logement. C'est une maison tout en rez-de-chaussée. Deux chambres.
Ce que je n'aime pas c'est qu'il n'y a pas de terrasse, ni balcon, pour rester un peu dehors, il n'y a que le mini perron de la maison avec une petite table de jardin, mais tout ça est au raz du trottoir et au vu de tout le monde qui passe dans la rue.
Moi, je suis à la recherche d'un autre logement parce que celui que j’ai booké sur Booking ne me convient pas du tout. Je pars vers le centre de la ville et je cause aux touristes que je croise, et je rencontre un Anglais qui me dit qu'il loge à cet hôtel (que je croyais être luxueux)... dans une chambre à 700 bahts.
Norio, le Japonais
Norio, non, ce n'est pas l'Anglais, c'est un autre. Sur le perron de cet hôtel il était assis, il prenait le soleil en cette fin d'après-midi. Je discute avec lui pour lui demander s'il loge à l'hôtel. Il me dit qu'il y a logé plusieurs fois dans le passé, mais que cette fois-ci il a décidé de loger dans le nouveau bâtiment qui se trouve de l'autre côté de la rue, qui est tout neuf, alors que celui-ci commence à prendre de l'âge...
Il me dit être Japonais, je n'arrive pas à le croire, et il s'appelle Norio. "Il y a beaucoup de métissage au Japon, vous savez", me dit-il... Mais il vit en Suisse, ne parle pas le français, parce qu'il vit... en Suisse italienne, mais il parle parfaitement l'anglais.
Il y a des expats à Prachuap
Le 1 er soir, c’est la fête à Prachuap. Je rencontre un Français, expat. Il est installé ici depuis plusieurs années. Il n'est pas vieux comme la majorité des expats, mais à peine la quarantaine, il gagne sa vie en travaillant à distance en informatique.
Il m'indique une épicerie où je peux acheter de la bière, parce que dans ce genre de cuisine faite dans la rue, on ne vend pas de bière...
Jordan, le Bulgare
En sortant de mon restaurant je tombe sur un jeune touriste seul. Je lui cause machinalement, et je lui dis "excellent restaurant, 35 bahts !". Lui, il va lui aussi vers la plage. Nous décidons de faire la marche ensemble. Ça paraît toujours plus court à deux.
Check point... "no, no register to day" ! Ah bon! nous on veut bien "register" vous savez... Mais non, Monsieur le militaire ne veut pas... À ne rien comprendre ici...
Mon compagnon s'appelle Jordan et il vient de Bulgarie. C'est où ça la Bulgarie ? La capitale s'appelle Sofia ! C'est le pays de Sylvie Vartan... Ah oui !!!!!
Jordan a beaucoup voyagé. Il est même allé en Iran en 2014 en passant par la Turquie et Dublin... Il est ingénieur mais il s'arrange pour ne travailler qu'une partie de l'année et pouvoir voyager le reste du temps.
Il me dit qu'hier il a suivi un chemin différent de celui que je veux prendre, la route qui va tout droit. Il va me montrer. On prend à gauche là où se trouve le portrait du roi au lieu d'avancer tout droit. Et ce chemi-là, ça fait longer la mer au lieu de prendre la route. C'est aussi le chemin qui mène vers les singes, gentils ceux-là me dit-il. Mais là au coin il y a un garde militaire et il nous dit "pas question de continuer à pied". En voiture ou en moto ou en bicyclette c'est ok, mais pas à pied !
Jordan il est comme moi, il ne conduit rien. Ça me fait plaisir de rencontrer un alter ego... parce que sans motorbike je me sens un cas spécial, moi, ici !!!
On marche vers la plage ensemble et on échange nos bons tuyaux de voyageurs. Lui, il préfère se poser sur la plage qui est plus loin que celle des dauphins où moi je me suis posée. Je suis d'accord. Il y a moins de monde.
Nous avons décidé de se retrouver ce soir pour dînerensemble. A 19 hres quand je descends à ma réception et Jordan est déjà là assis à m'attendre. Il avait acheté au night market un poulet riz.. "j'ai pas pu résisté"... me dit-il, on peut y retourner ensemble...
Ah ben, non, moi je n'ai pas du tout envie de manger au night market, mais de manger dans un vrai restaurant. Je trouve un nouveau restaurant sur le bord de mer, trouvé par hasard en marchant. Lui a mangé son poulet riz acheté au marché avec l'autorisation de la patronne... Moi je me suis régalée avec mes crevettes. Par la suite, je ne l'ai plus jamais croisé.
Quechua
Je vais à Ao Manao. Je suis encore plus en retard que d'habitude pour la plage. Je passe le check-point à 14h 10 ! J'avance et je vois un homme venant d'une allée perpendiculaire qui me fait des signes. J'ai cru d'abord que c'était un Thaï au loin. Et je me suis approchée pour savoir ce qu'il me voulait.
Quand j'entends sa voix je le reconnais. C'est un Français, pas grand, à l'accent du sud, que je croise depuis 2/3 jours sur le front de mer à Prachuap, en ville. Lui, il marche ! Et il est végétarien. Voilà ce que je sais de lui. Et il porte un maillot où il est écrit "Quetchua"... Vous comprenez... Décathlon...
On discute encore. Il est tout seul ici, il a 66 ans, et cela fait plusieurs fois qu'il séjourne à Prachuap. Il connaît très bien et il est une source de renseignements et de bonnes adresses pour moi. Il n'a pas de petite amie thaïe me dit-il. Il refuse ça !
Enfin voilà ce que je sais de lui et même pas encore son prénom.
Et c'est par lui que j'apprends que ces piqûres de moustiques que j'ai depuis plusieurs jours qui me démangent tant... c'est bien ce que je redoutais... ici aussi... des piqûres de sand flies... Il y en a sur toutes les plages en Thaïlande c'est dingue. Et ça démange ces cochonneries...
Une Parisienne nommée Lili
Elle n'est pas une voyageuse, elle vit ici. Ce jour-là, près de mon hôtel je vois la pizzeria voisine ouverte. Je rentre et demande si c'est là que se trouve Lili. Lili, c'est le couple belgo-thaïe avec qui j'avais passé ma deuxième soirée au restaurant qui m'en avait parlé. "Allez voir Lili" m'avaient-ils dit, elle est Parisienne...
Lili, elle est mariée à un Thaï, un rasta m'avait-on dit, ce qui aiguisait ma curiosité. Oui il est bien rasta... Ils ont deux enfants une fille et un garçon qui à la maison parlent le français avec leur maman.
Nous avons un peu discuté. Puis elle s'est absentée pour faire faire leurs devoirs à ses enfants. Est arrivé un autre... Français... qu'il me semblait avoir déjà croisé. Mais où ? C'est lui qui s'est souvenu. C'était chez Ludovic mon premier propriétaire, le dimanche, je venais d'arriver.
Et puis ils ont disparu...
C'est drôle mais j'ai connu beaucoup de gens les tout premiers jours et puis je ne les ai plus revus.
J'ai recroisė les deux Allemandes de Hambourg au marché de nuit, qui ont été mes premières voisines de mon premier logement, une fois au restaurant, et une autre fois la veille de mon départ. Mais pas plus qu'un échange rapide. Elles m'ont raconté qu'avant, elles passaient leur hiver à Nong Khai en Isan. Oui je connais... Elles y avaient beaucoup d'amis. Et comme moi elles n'avaient pas aimé Udon Thani, trop ville. Je les ai vues à nouveau mes deux Allemandes... en compagnie de tous ces hommes allemands qui boivent de la bière sur les parapets. C'est qu'il m'a semblé qu'il y avait une grosse colonie d'Allemands ici.
Comme moi elles se plaignaient des sand flies ici à la plage. Il faut s'enduire d'huile... Oui je l'ai lu...
Mais alors on est tout huileux...
Norio, le Japonais Suisse qui avait tellement d'élégance et de poésie, et qui se comparait à un papillon, les deux Anglais grâce à qui j'avais trouvé mon hôtel, "Quetchua" le Français marcheur à l'accent du midi et au T-shirt décathlon, qui marchait toujours et que je croisais toujours moi aussi en marchant...
Et je n'ai pas fait d'autres connaissances. Il y a beaucoup de couples âgés.
A ma gauche se trouve un Français de Bordeaux, un grand voyageur en Asie, avec qui je discuterai presque tout du long du vol, sauf quand je regarderai un film. Mais sur le 2 ème tronçon entre Mascate et Paris on ne pourra pas discuter à nouveau car nous serons sur deux rangées différentes. Difficile de se parler par dessus le dossier des siège de devant…
Il est très difficile de faire des connaissances avec les Thaïs en dehors du monde du tourisme. D’abord il faudrait qu’ils parlent anglais correctement afin d’avoir une conversation, ce qui n’est pas énormément le cas. Ensuite les Thaïs qui voyagent sont en général des groupes de jeunes amis. Trop jeunes pour moi, Les Thaïs ne voyagent pas en solo.
Ce qui m'a frappée c'est la gentillesse et l'accueil des Thaïs quand j'étais en Isan, un accueil bien différent de ce que je n'aime plus des Thaïs dans le sud de la Thaïlande. Justement parce qu'en Isan il y a peu de touristes occidentaux.
Mais quand même, on se lie beaucoup plus avec les locaux quand on est seule que lorsqu'on voyage à deux, d'où un contact avec le pays et les gens d'un pays beaucoup plus intense.
Sur le trajet de Chiang Khan à Sangkhom on s'est retrouvés coincés dans une ville intermédiaire, Pak Chom. Il devait y avoir d'après mes informations un bus à 15 hres, eh bien le bus avait été annulé. Mi mi rot-me ! Il n'y a pas de bus ! Alors je décide de faire du stop. Sous le soleil de plomb.
Ça ne s'arrête pas trop... Et voilà qu'un espèce de songteo s'arrête. Je m'exprime comme je le peux... "mi mi rot-me !". Et ils nous font monter... Dedans, des jeunes Thaïs, 5 gars, et 2 filles qui sont à l'avant. Ils nous font monter avec eux. Et... super ambiance. Ils étaient de Khorat et ils étaient partis pour le week-end... vers Vientiane. Et ils nous ont déposés en ville à Sangkhom.
Faye
J'entre à l'Office de Tourisme. "Speak English ????"... On appelle immédiatement une jeune femme. Elle parle très bien. Oui mais... c'est qu'elle vient de Bangkok. Elle est détachée du bureau de Bangkok ici à Chumphon pour un court temps.
C'est ainsi que j'ai fait connaissance de Faye (Fé en thaï). C'était marrant parce qu'elle demandait les renseignements à son jeune collègue, qui lui, était de Chumphon mais qui ne parlait pas anglais, et elle me traduisait en anglais parce qu'elle... Chumphon elle ne connaissait pas, elle vivait à Bangkok.
Un Thaï qui... a vécu en France !
Je suis devant un restaurant mais je n'arrive pas à me faire comprendre. Et là je suis interpellée. On ne comprend pas mon anglais mais on appelle un monsieur Thaï qui me dit en français... "Vous êtes Française ?". Ah !!... Expression de stupeur !... "Vous parlez français !... Ici à Chumphon !!!"
Il m'aide à choisir mon plat sur les images affichées sur le mur car les légendes sont en thaï...
Lui et sa femme m'invitent à m'asseoir à leur table. Et alors je pose des questions. Elle, ne parle pas le français alors on continue la conversation en anglais.
Il me raconte que tous deux sont à la retraite. Il a 80 ans et elle 76. Il a travaillé à Paris à l'ambassade de Thaïlande, et ensuite il a aussi travaillé en Allemagne. Il me dit qu'il reçoit en plus de sa retraite thaïe, une retraite de la France et une retraite de l'Allemagne. "Un tout petit peu"... ajoute-t-il.
Mon plat arrivé. Ensuite, elle, s'excuse auprès de moi : elle aurait bien voulu s'occuper de moi aujourd'hui mais ils ont beaucoup de choses à faire dans la journée me dit-elle. Et ils me quittent.
Un Thaï qui me prend en stop sans que je fasse du stop !
Je suis en train de traverser la base aérienne direction la plage Ao Manao, seule, à pied. Et puis une chance : pour la première fois un Thaï, en tuk tuk, s'arrête et me propose de monter. "you give me a lift ?" lui dis-je ! C'est bien là première fois que quelqu'un me propose de monter pendant toutes ces fois où je marche seule sur cette route, bien longue tout de même.
Il y a une petite fille à bord. Je ne pense pas que c'est un tuk tuk professionnel mais plutôt quelqu'un qui rentre chez lui. C'est là le problème pour moi dans cette ville : il y a très peu de tuk tuk taxis... les gens possèdent un tuk tuk comme on possède une voiture, c'est leur moyen de locomotion. Et moi je ne sais jamais si les tuk tuks qui me doublent sont des taxis ou des gens qui ont leur propre tuk tuk perso, et je n'ose pas faire du stop.
Il est sympa, il parle bien anglais, me demande pourquoi je ne loue pas une bicyclette..." parce que, monsieur... Je ne sais pas aller en bicyclette... Je n'ai que mes pieds"....
Il me dépose juste au milieu des chaises longues, un peu avant les dauphins.
Un autre jour sur cette route où je marchais vers la plage, un tuk tuk s'arrête. Je comprends bien que c'est pour moi. Eh bien c'est le même Thaï qui l'autre fois m'a fait monter dans son tuk tuk où il y avait sa petite fille. Gentil !!! Il m'a reconnue. Et comme l'autre fois je lui ai expliqué que je ne loue pas de bicyclette simplement parce que je ne sais pas en faire...
Cette fois-ci il y a deux petites filles à bord. Toutes deux mangent d'énormes pots de glace à la vanille. L'une est déjà bien en embonpoint d'ailleurs. L'autre à sa glace qui fond. Elle s'en met partout. Je sors de ma poche du papier de toilette et je lui tends. On se marre toutes les deux.
Le gars me dépose juste au niveau des dauphins. Je le remercie de tout mon coeur.
Mon marchand de bière
Je reprends ma rue pour aller acheter une bière à mon épicerie habituelle, à 55 bahts... que je suis bien dire en thaï maintenant. Il se fait un plaisir de me dire à chaque fois qu'il est plus jeune que moi... oui mais il est vieux et gros lui ... Mais quand la maman est là... et mon bonhomme de 61 ans fait le tout peunod en face de la maman.
La propriétaire de l'hôtel et sa fille
Je m'apprête à quitter l'hôtel où je suis restée 13 nuits, et c'est seulement quand je pars, que j'ai discuté un peu avec ma propriétaire de l'hôtel.
J'arrive à savoir son prénom... Tum... et celui de sa fille... Wean. "Ah vous faites plus jeunes que votre âge les Européennes" me dit-elle... Je lui dis que je parlerai de son hôtel dans mon blog et que je ferai une page sur mon site web, car je l'ai beaucoup aimé cet hôtel. Je lui donne mes liens sur le web. Elles étaient très gentilles.
Ti Coot
Il y a la patronne du restaurant Number One, où je vais depuis des années. Il n'y a que cette fois-ci que je suis arrivée à savoir qu'elle s'appelle Ti Coot. On prend une photo. Elle me demande de parler de son restaurant sur mon blog. C'est ce que je fais depuis toutes ces années.