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Samedi 13 Janvier 2024
Comme tous les jours je me réveille vers 7 hres 15 et je me lève à 8 hres.
Hier j’ai acheté un gobelet de morceaux d’ananas à une marchande sur mon chemin, pas là où j’ai l’habitude, pour changer un peu de fruits. Eh bien pas terrible du tout mes ananas. Quand je pense aux ananas joliment coupés en morceaux que j’avais achetés sur le night-market de Surat Thani…
Ah non, voilà que le chat, je ne l’ai pas vu arriver… il entre dans ma chambre par ma porte de ma terrasse ouverte... Opération expulsion… Je lui crie dessus… Je fais les gros yeux… Je dis à mon voisin qui se marre tant qu’il peut... "Mais pourquoi il ne va pas chez vous ?" Et il me dit que c’est qu’avant que moi je prenne ce bungalow, il y avait un homme qui avait pris l’habitude de donner de la nourriture au chat !
J’allais à la plage par la rue cette fois, en regardant un peu les boutiques. Je me suis arrêtée dans cette boutique qui fait le coin de la rue qui mène à mon épicerie où je trouve mes légumes.
Il y avait des tuniques longues (pour musulmanes) qui me plaisaient bien dans le but de mes
voyages peut être futurs et un retour dans des pays très stricts comme par exemple l’Iran.
J’en ai essayé plusieurs. J’étais un peu gênée car la vendeuse dépliait et repliait sans cesse toutes les tuniques pour me les montrer. J’ai fini par en choisir deux que je lui demande de mettre de côté, que je reviendrai, car j’étais partie pour la plage et je n’avais pas d’argent sur moi.
Et une fois de retour dans ma chambre, j’ai réalisé que j’avais fait une grosse erreur. La vendeuse m’avait dit que le prix était 250, 260…. Ringgits, et dans ma tête j’ai enregistré ça comme si c’était des bahts, oui, encore ! C’est dans ma chambre en utilisant mon appli de conversion que j’ai réalisé mon erreur, cela faisait dans les 50 euros…
Acheter une tunique à 50 euros, ah non ! Je suis retournée en après-midi pour m’excuser. Mes tuniques étaient bien mises de côté, "je suis désolée mais je ne peux pas payer á un tel prix… une tunique qui va me servir occasionnellement pour voyager". C’est que c’est du très bon coton me dit la vendeuse.. Probablement que pour elle, à ses yeux, une touriste avait de très hauts moyens et s'achetait facilement des vêtements chers. Les femmes du Golfe, peut-être 😄. Je me suis rendue compte que c’était une boutique… de luxe !
Pour rejoindre la plage, je passe au milieu d’une allée qui traverse des guest-houses que je ne connais pas,
mais que j’avais vues sur les plateformes internet. J’ai donc envie de prendre plus d’informations.
La Cenang Rest House, je suis passée devant hier, aujourd'hui je vais prendre des infos.
Bon, il y a des chambres qui ont seulement l’eau froide, et il y a des chambres avec la clim et l’eau chaude, mais, il n’y a pas de réfrigérateur, et pour moi, un réfrigérateur c'est indispensable, principalement quand je fais de longs séjours dans un endroit. Dans les 60 RM, si je me souvienss + la taxe de 10 %.. Accès direct à la plage, mais bon, ça ce n’est pas nécessaire pour moi.
Cette guesthouse en effet donne direct sur la plage. J'accède à la plage et j'avance.
Comme j’étais déjà bien avancée sur la plage j’ai décidé de marcher encore plus par devant,
là où je voyais tous ces cocotiers magnifiques.
Au bout, il y a cette espèce de digue de protection contre la mer,
comme une jetée qui s'avance dans la mer.
J’arrive à un hôtel magnifique. Du gazon anglais tout vert, des cocotiers, des bungalows
de charme….
D'après mes recherches sur la carte, ce pourrait être le "Pelangi Beach Resort & Spa, Langkawi".
(355 chambres - 1100/1200 RM la nuit = 220/250 €).
Mais de la plage on n'y voit personne !
J'avance, je me trouve sur un bout d’allée bien protégée par une rambarde en béton gris,
tout du long. J’imagine que c’est une protection contre les marées très fortes.
Je continue à avancer et je vois qu’il y a devant moi un couple qui revient du bout de la plage, en sens inverse. Je les aborde et je leur demande s’ils savent quel est cet hôtel si beau, j'ai envie de pouvoir ensuite situer sur une carte à quel endroit de Cenang je me trouve.
Lui, il m’explique que c’est un hôtel de luxe où la nuit coûte 250 euros…
Au début je n'ai pas compris qu’il me donnait le prix en euros…
Il m’explique que l’on ne peut pas aller plus loin, car la route est fermée : on arrive à l’aéroport…
Je m’en retourne donc, comme eux, et du coup je marche à leur côté, et on fait connaissance. Ils sont de Finlande, comment dit-on ? Finlandais ou Finnois ? Ils sont en Malaisie pour deux semaines, un package acheté avec une semaine de séjour à Langkawi, au Malibest Resort. Il fait -20° chez eux, me disent-ils… Ils sont venus avec un transit via la Turquie, Istanbul. Le meilleur tarif pour eux.
Un avion est en train de décoller au dessus de nos têtes.
Sur notre chemin de retour, un moniteur d’activités nautiques est en train de réparer ce qu’il vient de
trouver sur la plage…. Une méduse ! Eh oui, moi j’ai déjà été piquée, monsieur… regardez ma jambe…
monday, at first swim…
On se quitte, eux rentrent à leur hôtel, et moi je reste un petit peu plus sur le sable à bronzer.
Pas trop longtemps quand même.
Quand je décide de rentrer, j’entends parler français. Ce sont des jeunes gars. C’est très rare de trouver des Français ici, alors j'aborde celui qui est allongé sur le sable, là où moi je me suis assise pour remette mes chaussures. Et une conversation très intéressante s’engage. Ce ne sont pas des voyageurs, ils habitent et travaillent à Kuala Lumpur. Oui ils sont en vacances !
Le gars m’explique qu’il est venu travailler en Malaisie via un site qui s’appelle "Business France", qui propose des emplois à l’étranger. Mais pas si simple que cela, m’explique t-il, il a galéré pour être embauché. Il avait terminé ses études d’ingénieur, 30 ans, il avait trouvé un emploi où il se demandait ce qu’il y faisait, là. Il a signé un contrat d’un an pour la Malaisie, il ne sait pas s'il renouvellera ou pas, il a envie d’aller peut-être dans un autre pays. En tout cas, pas l’envie de retourner travailler en France. À Langkawi ils sont en vacances, car comme tout salarié ils ont des vacances, deux jours de congé par mois, comme tout le monde...
J’ai déjeuné dans ma chambre, sandwich maison comme dab, tomates, concombre, fromage. Puis je suis ressortie un peu plus tard, dans le but de retrouver le salon de coiffure sur lequel j’étais tombée hier. J’emporte mes tubes de couleur que j’emporte toujours de France quand je pars en voyage, car… je suis blonde, moi ! Si je fais affaire avec la coiffeuse, je ferai ma couleur dans la foulée. Cela fait plus d’un mois, j’en ai vraiment besoin, mes racines ont poussé et le soleil a beaucoup décoloré mes cheveux.
Sur le chemin, je prends des renseignements dans une agence comme il y en a tant, pour vérifier ce qu'on m'a dit à propos du trajet de Langkawi à Hat Yai. La fille commence par me dire que le ferry-boat est à 8 h 30… Ah non, je lui dis, vous vous trompez, à cause de la marée, il est à 1 pm…
Du coup elle téléphone, et… me confirme que j’ai raison !
Cette agence propose exactement la même prestation que l'autre où je me suis renseignée, mais 10 ringgits plus cher. 145 RM au lieu de 135 RM. A ce stade, j’avais l’impression que c’était moi qui en savais plus qu'elle, dont c’était le boulot d’être bien informée dans ce qu’elle vendait.
J’ai photographié cette pancarte pour vous donner une idée des prix
pratiqués pour les excursions.
Et ça ce sont les tarifs de location de vélo que j'ai trouvés
(pour Margot qui arrive bientôt et qui aime faire de la bicyclette).
Voilà, ça s’est fait dans la foulée… La coiffeuse, elle est Thaïe, et elle est ici depuis 40 ans me dit-elle. Elle s’appelle Apple (j’en ai déjà connue une Thaïe appelée "Apple", lors de mes voyages, elles portent toutes des surnoms en Thaïlande).
Quand je pense qu’à deux reprises, on m’a dit qu’il n’y avait plus de coiffeur pour dames à Cenang !
Et moi j’en ai trouvé ! Le prix : 80 RM. Je ne discute pas, cela fait environ 15 euros…
Je lui montre mes tubes Wella, je lui explique le mélange que je fais chez moi, elle me donne le bol en plastique et me dit… "fais-le" ! Ainsi je suis complètement responsable de ma couleur…
A la fin, elle me demande si elle peut prendre une photo de moi, je dis oui, et du coup je ne
me prive pas de faire des photos aussi de nous deux…
Je me trouve en fait juste à côté de mon épicerie de légumes, la rue fait une courbe.
Et à côté, il y a la laverie au kilo que j’avais découverte aussi.
Achat de mes légumes...
J'en ai eu pour 14,30 RM (moins de 3€).
L’enseigne est illuminée, la nuit tombe.
Je me régale avec mon avocat acheté et le petit citron vert.
Et je regarde dans le miroir le résultat de mon passage chez la coiffeuse.