Sénégal 2003

6 Décembre - 21 Décembre

DAKAR

Une ville sans intérêt. De grands immeubles, beaucoup de monde dans les rues, sauf le dimanche, le jour de notre arrivée, c'était d'un vide, toutes boutiques fermées. Mais on en a profité pour faire la longue promenade de la corniche, le long de la mer, jusqu'au Cap Manuel.

La plage est jolie, avec des couleurs rouges et quelques rochers volcaniques noirs. Mais on n’a vu personne dans l’eau. Par contre notre premier oiseau, énorme, a été un milan, un rapace. Le phare, la gare routière, la cathédrale, le Palais présidentiel.

Pas de centre historique à Dakar. Pour moi, le centre historique il se trouve dans l'île de Gorée, située à 4 Km au large de Dakar, et que l'on atteint en 20 mn de chaloupe.

Arrivée à Dakar

Dimanche 7 Décembre 2003

Nous avons débarqué à l’Hôtel Al Baraka, au petit matin.
On est complètement perdu, dans ce dépaysement, et je suis minée par la fatigue.

Hôtel AL BARAKA
35 Rue Abdou Karim Bourgi
Boîte Postale 578
DAKAR
Tel : 822 55 32 – 822 91 73 – 822 20 91
Telex 21. 428 BARAKA SG
Fax : 821 75 41


J’ai dormi 3 heures et demie. Vers 5h 30, on a eu droit à l’appel du muezzin. C’est seulement après que je me suis endormie. J’avais froid (?). On s’est réveillé vers 8H 15. Le rendez-vous pour le petit déjeûner avait été fixé à 10 hres.

Je commence par organiser mon sac : affaires d’hiver à mettre au fond. Me rendre compte des vêtements que je vais pouvoir porter, ici, au Sénégal, dans tout ce que j’ai emporté. Je découvre que je ne trouve plus mon chapeau et mon sèche. Je les ai cherchés et cherchés. Je les ai oubliés à Paris dans le salon !

L’Hôtel Al Baraka n’est pas du luxe, mais quand même un 3 * à 350 000 CFA la double (350 FF) et 29 000 CFA (290 FF) la simple. Il est bien situé et pas mal du tout comme hôtel pour débarquer à Dakar. Au moins on n’est pas dans un boui-boui. Et il y a un ascenseur (pour les bagages !).

On descend pour le petit-déjeuner, dans une cour couverte. Baguette, beurre, confiture et nescafé correct.

Le groupe

Le groupe, dont je fais connaissance :

Il y a 3 couples, deux retraités ou près de la retraite :

→ Alain et Annie, à la retraite, habitant la banlieue sud, et participant à ce voyage pour l’amour des oiseaux. Ils étaient passionnés et très calés en ornithologie. Ils m’ont fait découvrir la beauté des oiseaux, par leurs explications, et les jumelles qu’ils nous prêtaient.
→ Jean-Claude et Liliane, entre 55 et 60. Ils habitent Meriel, en banlieue nord. C’étaient eux mes compagnons de vol. Liliane se faisait remarquer par son rire si fort qu’il me blessait l’ouïe, et sa voix très forte. Jean-Claude, au contraire, était très calme.
→ Robin et Cyndie, un couple de deux jeunes Belges, venant de Bruxelles. Robin est journaliste à la RTBF, où il travaille de nuit. Cyndie s’occupe de la promotion à "Energy" Bruxelles.

Nous, les trois filles célibataires :

→ Cécile, la fille qui s’était débattue avec le policier de l’immigration, ne pouvant pas donner une adresse à Dakar.
Elle vient de Saint-Nazaire et était très grande.
→ Isabelle, de Paris Ménilmontant, est bibliothécaire.
→ Et moi

Les âges vont de 27 ans pour la plus jeune à la soixantaine, avec un noyau vers les 35/40.




Olivier, l’accompagnateur, avec qui je m’étais légèrement engueulée au téléphone avant de partir, car sa lettre de présentation qu'il nous avait envoyée m’avait bien choquée. J’ai complètement changé d’avis. Il était très sympa. 35/40 ans, je lui en donne 36/38, accompagnateur à NF depuis 14 ans, ayant énormément bourlingué en Afrique et accompagné des voyages.

Il s’est révélé, derrière cette façade de mec très bourru, être très professionnel, et en plus, très prévenant, pensant à chacun de nous sans qu’on ait à lui demander quoi que ce soit.

Il nous a organisé un voyage super intéressant, on a vu un maximum, (on a aussi fait bien 2000 Km de voiture) il savait se faire écouter des Africains, chose pas facile, et nous a trouvé dans chaque endroit des guides extraordinaires, qui nous ont enrichi.

A la découverte de la ville

On est Dimanche, et Dakar est vide à un point !
Je pars avec les filles, et comme je suis déjà venue à Dakar dont je n’ai pas gardé un souvenir mirobolant, je propose aux filles d’aller vers la corniche et de nous balader le long de l’océan, seul bon souvenir que j’aie de Dakar.

Nous nous dirigeons, le plus facile, vers la Place de l’Indépendance. Nous sommes aussitôt assaillies par les vendeurs de rue.

On cherche un peu pour se retrouver vers la corniche et éviter d’aller trop au nord où l’on tomberait sur le port et l’embarquement vers Gorée, quartier jamais terrible. Nous demandons la permission de traverser la piscine de l’hôtel Teranga, ce qui nous raccourcit pas mal, et on nous ouvre gentiment les barrières.

Nous avons alors suivi la corniche de tout son long. Très belle promenade. On est allé jusqu’au Cap Manuel. On a vu le phare.




On est entré dans un super hôtel, l’hôtel Le Savana, pour demander les toilettes. C’est un très beau lieu, dans un grand parc au bord de l’océan. D’après le Lonely Planet, les chambres (100) coûteraient de 80 000 à 120 000 CFA (800 à 1200 FF... Le luxe).
(Route de la corniche-Est - Tel : 849 42 42 – fax : 849 42 43 / http://www.realireves.com/partenaire/savana.html)

Tout au bout du Cap Manuel, la plage est jolie, avec des couleurs rouges et quelques rochers volcaniques noirs. Mais on n’a vu personne dans l’eau. Par contre notre premier oiseau, énorme, a été un milan, un rapace.





Nous apercevons au loin le Palais présidentiel, une bâtisse toute blanche, il a été bâti en 1907.



Nous apercevons au large les îles de la Madeleine, cachées par la brume. Elles sont reconnaissables à ses deux éperons de rocher noir, qui se détachent devant l’île principale, comme les falaises d’Etretat... Elles se situent à 4 km de Dakar, et, non habitées, seulement par les oiseaux, elles ont été aménagées en parc national que l’on peut visiter.

Nous dépassons la gare routière, et prenons l’avenue Nelson Mandela, une large allée qui nous fait rentrer à l’intérieur de la ville. Nous avions plus ou moins marqué un rendez-vous vers 14 h devant le Musée de l’IFAN, vers lequel nous nous dirigeons. Il se situe sur une grande place, et est alors fermé.

A la recherche d'un restaurant

Nous décidons de chercher quelque chose à manger car la faim tiraille. Il y a bien des vendeurs qui cuisinent sur le trottoir, mais tout cela me paraît bien trop gras. Nous passons devant la Cathédrale, que j’ai prise de loin pour une mosquée, car elle a un dôme et deux tours carrées (je n’en ai vu qu’une, qui me paraissait être un minaret). Elle est très moderne et moche. Sur le portail d’entrée des statues des apôtres très laides. Elle date des années 20.

Quelqu’un dans la rue nous indique un restaurant. Pas facile, on est dimanche. Une rue plus loin, nous tombons sur Olivier alors que nous cherchions ce restaurant. Il nous confie à un Sénégalais qui était avec lui, et lui demande de nous conduire dans un restaurant.

Nous suivons le Sénégalais, qui nous fait, en fait traverser toute la ville par l’une des grandes artères qui la traversent de long en large, puis nous fait passer par de petites rues, et même une très étroite. Nous nous demandons, bien, avec quelque inquiétude où il va nous mener. Nous arrivons dans un quartier populaire, au milieu des habitations.

Le gars nous fait entrer dans une maison, et là nous découvrons un restau improvisé pour les gens du quartier, dans la cour même de la demeure. On nous propose le plat traditionnel, le Tiep-bou-diène, le riz au poisson. On nous installe sur des planches de bois qui servent de bancs, et l’on nous donne même des assiettes, des couverts et des verres. Nous essuyons tout ça avec nos kleenex, car les couverts sont mis sur la table carrément dans une bassine d’eau. Un repas fantastique, le meilleur Tiep-bou-diène que nous ayons mangé, bien épicé aussi, et pour 500 CFA (5 FF) Incroyable mais vrai.

Le gars qui nous avait accompagné tient absolument à ce qu’on aille voir sa boutique. Et de nouveau, on marche et on marche. Sa boutique n’est aucunement intéressante. Nous insistons pour qu’il nous reconduise vers la place du musée où nous avons rendez-vous. Nous re-traversons tout Dakar, et mes pieds commencent à en avoir marre. Le gars nous avait conduit en fait derrière notre hôtel alors que nous étions vers la cathédrale au bout opposé.




Du coup nous arrivons avec quelque retard, 14h 30. Sur les marches sont assis Alain et Annie, qui étaient à l’heure mais à 14h30 le musée est toujours fermé alors qu’il est censé ouvrir à 14 hres. Olivier arrive aussi. On nous dit que le musée n’ouvrira qu’à 15 hres.

Au musée

En effet il est 15 hres quand le personnel ouvre la porte.
Le prix d’entrée est assez cher, 5000 CFA. Il faut laisser les sacs et surtout appareils photo à l’entrée.

Le musée ?? Tout ça pour voir des scènes reconstituées avec des mannequins empaillées, et quelques objets, de toute l’Afrique, pas seulement du Sénégal. Au 1er étage, tout une salle didactique consacrée à la traite des noirs. J’y lis les trois portes principales de sortie d’Afrique, qui étaient : Gorée (Sénégal), Cabinda et Luanda (Angola). Iorubas, Fons, Dogons, Ashantis, Mali, Bénin, Guinée, Doalas de Côte d’Ivoire, Diolas du Sénégal, Bassaris, Nigeria, tout y est présent.

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