LA SICILE EN 1982 ET 1986

En 1982 j'ai vu l'Etna, Taormine, Catane, Palerme, suis partie pour Malte en bateau, et suis revenue via les îles éoliennes (ou Lipari). Tout ça très rapidement. C'était un voyage Nouvelles Frontières du type pas organisé, avec un accompagnateur qui doit chercher les logements au fur et à mesure.

Evidemment il fallait une suite à ce premier voyage, et j'y suis retournée en septembre 1986, en libre, avec ma copine Odile. Sac au dos, logement chez l'habitant, bateaux entre les îles, et ascension du Stromboli. On a dormi là haut, emmitouflées dans nos sacs de couchage et une cape imperméable. L'orage grondait et on ne savait plus si on entendait le volcan ou le tonnerre.
Inoubliable, mais je crois que je ne recommencerai pas.

Sicile 1982

Samedi 15 Mai - Samedi 29 Mai 1982

Au sommet de l'Etna

LES ÎLES ÉOLIENNES EN 1986

5 Septembre - 19 Septembre 1986

La montée au Stromboli

Dans les pas de Haroun Tazieff, Maurice et Katia Krafft

On est parti en libre avec ma copine Odile. Sac au dos, logement chez l'habitant, bateaux entre les îles. D'île en île on est arrivé sur l'île de Stromboli. On a pris un petit logement, simple, en bas, au bord de la mer, dans le village principal de l'île de Stromboli.
Le clou a été la montée au Stromboli, et la nuit passée pas loin du cratère, sous l'orage. C'est pour cela que l'on est allé sur l'île de Stromboli.

Le Stromboli est un volcan explosif et actif ! Le plus actif de tous les volcans européens.
A cette époque on pouvait monter sans l'obligation d'avoir un guide. Les gens se réunissaient sur la place du village. Il suffisait de suivre. D'abord un sentier de forêt qui montait petit à petit. C'est pas très haut le Stromboli, de l'ordre de 550 m en altitude.
Puis beaucoup plus haut il fallait escalader.

La dernière escalade pour atteindre le "plateau"

On avait décidé de dormir la-haut. Il y avait plusieurs cercles de pierres disposées sur le plateau qui indiquaient qu'on pouvait s'installer à cet endroit. On avait prévu nos sacs de couchage, de l'eau bien sûr, des conserves, des fruits secs. Et moi j'avais emporté ma cape imperméable. Quelle super idée, car l'orage a éclaté. On a dormi, emmitouflées dans nos sacs de couchage recouverts de ma cape impremeable. Pas une très bonne nuit. On s'est réveillé plusieurs fois. On ne savait plus si on entendait le bruit d'une explosion (toutes les vingt minutes) ou le tonnerre.

Mon appareil photo de l'époque n'avait pas de zoom !

Quand le jour s'est levé et nous a réveillées, on était seules. Tous ceux qui avaient montés en même temps que nous et s'étaient installés au milieu des cercles de pierre voisins avaient disparu. A cause de l'orage, de la pluie battante, ils avaient du décidé de redescendre. En pleine nuit, moi je ne l'aurais pas fait !

On a plié nos affaires. Après quelques mètres, on est tombé sur un couple qui avait aussi passé la nuit là. Eux, ils avaient emporté une thermo de café et nous en ont offert. Le café a été vraiment le bienvenu.

En haut du Stromboli - Avec Odile au petit matin
Après une nuit arrosée de pluie

On a commencé la descente par le même chemin, pas par la descente de cendre, abrupte, qu'on ne voulait pas prendre.
Une fois en bas on a du faire une grosse, grosse lessive car la cendre avait bien recouvert nos vêtements et était entrée dans nos chaussures.

De nos jours il est souvent interdit au public de monter au sommet

Il est souvent interdit au public d'accéder au sommet et il est devenu interdit de passer la nuit au sommet, sous peine de forte amende. Eh ! C'est l'un de mes plus grands souvenirs...