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Mardi 9 Avril 2002 Je me suis réveillée tôt, à 4 hres, puis 6 hres, puis 7 hres. En fait, ils ont oublié de nous réveiller à la réception, et c’est à 7h 26 qu’ils ont appelé. Heureusement que je me réveille par un réveil naturel. |
Hôtel Sudu Araliya |
On part à 8 hres pour visiter la vieille ville de Polonnaruwa, qui date de 1111, mais qui a connu sa splendeur entre 1153 et 1196 (12 ème siècle donc). On y trouve un mélange de style cingalais et de style indien. Ce qui est toujours surprenant dans ces civilisations cingalaises, c’est l’habilité qu’ont eu les souverains à construire des lacs artificiels et des canaux pour irriguer leurs terres.
Polonnaruwa date du 12 ème siècle. Elle fut la seconde capitale du Sri Lanka après la destruction d'Anuradhapura en 993, le siège du pouvoir des rois cinghalais du 11 ème au 13 ème siècle. Le roi Parakrama Bahu (1153-1186) fut à l'origine de l'essort de la ville, une cité-jardin. Le style architectural y est marqué par l'influence hindoue. La majorité des monuments sont à vocation religieuse mais il reste également des vestiges de monuments temporels comme la chambre du conseil royal.
On passe par la statue du roi Parakrama Bahu (1153-1186) qui a été à l’origine de l’essort de la ville, mais la statue est derrière des barbelés. Le début de la visite du site est assez décevant : le Vejayanta (palais royal), la salle du conseil etc... Il ne reste que des fondations.
Mais la suite est superbe. La partie du quadrilatère vaut vraiment la peine
d'être visitée.
Les sanctuaires bouddhistes les plus importants trouvés à Polonnaruwa comprennent :
➣ Le Vatadage (une chambre des reliques, où la relique de la dent de Bouddha était conservée dans l'Antiquité.
➣ Le Thuparama (un temple de style hindou)
➣ Le Lankatilaka (une énorme structure en brique qui a conservé une image colossale de Bouddha de 18 m dont la tête a disparu).
➣ Le Gal Vihara, (de gigantesques sculptures rupestres qui peuvent être classées parmi les chefs-d'œuvre de l'art cingalais).
➣ Et le pèlerinage de Tivanka, où des peintures murales du 13 ème siècle illustrent les jataka (récits des vies antérieures de Bouddha).
Le Vatadage détient la majeure partie du sud-ouest de Dalada Maluva. Le Vatadage a deux plates-formes en pierre, enrichies de sculptures en pierre élaborées. La partie inférieure est accessible par une seule entrée tournée vers le nord, tandis que la seconde est accessible par quatre portes faisant face aux quatre éléments cardinaux. Cet étage abrite le stupa, qui est entouré de murs de briques. Les statues de Bouddha sont construites autour du mur faisant face aux quatre éléments cardinaux.
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Le Rankot Vihara. Construit par Nissam Kamala, le plus grand dagoba de Polonnaruwa dresse sa flèche jadis couverte d’or sur plus près de 60 m . ![]() |
On se rend, un peu plus loin, sur le site d'une caverne, qui s'appelle le Kalu Gal Vihara (le sanctuaire du roc).
C'est un temple rupestre. Il a été façonné au 12 ème siècle par le roi Parakramabahu Ier. Le Gal Vihara était connu à l'origine sous le nom d'Uttararama ("le grand monastère").
L'élément central du temple est constitué de quatre statues en relief du Bouddha, sculptées dans la face d'un grand rocher de granit. Les images se composent d'un grand personnage assis, d'un autre personnage assis plus petit dans une caverne artificielle, d'un personnage debout et d'un personnage allongé.
La première statue (5 m de haut représente un Bouddha auréolé en méditation sur un trône dans une attitude sereine, le deuxième taillé dans une cavité protégée par un grillage, le troisième debout, les bras repliés sur la poitrine, posture synonyme de son illumination, et enfin le quatrième, le plus impressionnant, un Bouddha couché (14 m de long), le visage empreint d’une d’une grande sérénité.
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Le grand Bouddha couché est sculpté à même le roc et mesure 15 m de long. Il représente le Bouddha parvenu au nirvāna. Il est étendu sur le côté droit, avec le visage d'une sérénité incroyable. Le Bouddha est mort puisque ses pieds sont décalés l'un par rapport à l'autre.
Cette statue passe pour être à la fois la plus parfaite et la plus mystérieuse des statues du passé du Sri Lanka. Elle a été mise au jour il y a cent ans dans le site archéologique.
A côté, une grande statue de 8 m de hauteur, représenterait, dit-on, Ananda, le disciple de Bouddha.
Autrefois ces statues étaient abritées par des constructions de briques.
On passe ensuite par la visite ”obligée” de la boutique où travaillent les sculpteurs sur bois. Voir leur travail est très intéressant, surtout l’explication de la façon dont ils créent les couleurs à partir des plantes et des écorces naturelles, tout ça par réaction chimique naturelle, mais la boutique, pleine de statues, comme toutes, est sans grand intérêt.
Nous allons ensuite visiter le Musée archéologique. On ne peut pas y prendre des photos.
Il est très intéressant. D’abord, on y voit toutes les maquettes des édifices avec leurs toits et du site, tels qu’ils existaient à l’origine. Il y a des photos, et beaucoup de statues des dieux et déesses, très belles, datant du 12 ème siècle, ainsi que quelques objets. Des élèves d’une école étaient en train d’y faire leurs “devoirs” en notant les caractéristiques des œuvres exposées.
On arrive à l’hôtel à 12h45. Je vais déjeuner, mais le service est lent. Je mange des spaghettis à la carbonara, car pour la première fois je mourrais de faim, peut-être du fait d’avoir marché ce matin et de ne pas avoir fait de la voiture. Mais les spaghettis à la carbonara n’ont rien à voir avec le plat que nous connaissons : pas de crème fraîche, pas de lardons, mais des morceaux de poulet et une sauce tomate sucrée, et pimentée, très bonne. L’après-midi est libre, la seule liberté que nous aurons pendant tout ce circuit.
Le village est sans intérêt et je décide de me reposer au bord de la piscine, tout comme la bonne majorité du groupe.
Au début, je n’arrive pas à y rester tellement il y fait chaud, il est 14 hres. Puis on découvre qu’il y a des arbres et qu’on peut installer des transats, à l’ombre. Mais impossible de rester allongée, il fait trop chaud, on n’est bien que dans l’eau de la piscine, encore que le bord est brûlant.
Tout cela était très agréable, mais voilà que vers 15 hres/15h30, le ciel s’assombrit, et ce signes là, on commence à savoir ce que cela présage. On profite de nos dernières minutes dans l’eau, et quand le tonnerre commence à gronder, on décide de se rapatrier à l’hôtel. Et en effet, la pluie commence à tomber fort.
L’orage dure encore environ une heure, jusqu’à 16h30/17h. Je repense à l’orage que nous avons connu à Dambulla, dans la montagne. À côté celui-ci c’est rien du tout. Je reste dans ma chambre et j’écris des cartes postales.
Le soir, je goûte de l’Arak. Bon, ce n’est pas mauvais. cela n’a pas le goût d’anis comme je le redoutais, c’est plutôt entre le whisky et le cognac, plus cognac, moi je pense, et c’est très fort !
Au repas du soir, toujours excellent, on a une surprise : les lumières s’éteignent, je crois à un "power-cut", mais surprise, les serveurs arrivent avec un gâteau d’anniversaire orné de bougies allumées. c’est une surprise pour l’anniversaire de Clotilde organisée par sa famille. On aura aussi droit à une dégustation d’arak pour accompagner le gâteau.
Comme on m’a fait remarquer qu’à chaque fois qu’il y avait une power-cut pendant la nuit, la clim s’arrêtait mais ne se remettait pas en marche automatiquement, pour ne pas risquer de me réveiller en sueur pendant la nuit, je préfère prendre la plus vieille méthode, et mets en marche le ventilateur de plafond.