SRI LANKA

3 avril - 28 avril 2002

De Paris à Colombo

Vendredi 5 Avril 2002

Il fait un temps magnifique à Paris depuis quelques jours. C’est un vrai Printemps, ciel bleu, soleil, juste légèrement frais. j’ai presque mal au coeur de partir, mais il fera encore bien plus chaud à Sri Lanka. Je prends un taxi que j’appelle à la station, qui m’emmène à l’Étoile, et de là le bus Air France, qui, très rapidement me conduit à l'aéroport Charles de Gaulle.

Des mesures de sécurité draconniennes

Après avoir pris mon billet et mon voucher au comptoir de Nouvelles Frontières, je dois aller faire le check-in dans une baraque installée à l’extérieur de l’aéroport, de l’autre côté de la rue. Là un premier portique de sécurité. Un couple devant moi doit ouvrir ses bagages parce qu’on y a détecté un réchaud à gaz de camping et des cartouches.

Je suis tout à fait à l’heure. Mais l’enregistrement est assez problématique.

Moi, on me dit que j’ai 3 Kg de surcharge de poids, 23 Kg au lieu de 20 ! Je ne m’attendais pas à être ennuyée par 3 Kg. L’hôtesse me suggère de transférer des choses dans mon bagage de cabine. Alors que sur Varig ou Air France, on demande à charger le bagage de soute et avoir un bagage de cabine ultra léger, chez Sri lankan c’est l’inverse. A ne rien y comprendre !

En chargeant mon bagage de cabine... je passe. Ensuite, il faut re-entrer dans l’aéroport.

Je traîne un peu dans le Duty Free.

En bas, une alerte à un sac non identifié est signalé, et ils préparent l’explosion. Heureusement que je suis arrivée tôt, car ce genre de truc, ça prend une heure.


Je fais biper le portique de sécurité

Je passe en salle d’embarquement, mais là encore il y a un portique de sécurité, et voilà qu’on détecte, dans mon sac cabine, des ciseaux. D’abord je dis que c’est impossible car je sais très bien que c’est interdit, mais tout à coup je me souviens que j’ai transféré ma trousse de médicaments de mon bagage de soute vers mon bagage de cabine, à cause de la surcharge, et qu’en effet il y a mon nécessaire à couture...

J’en sors les petits ciseaux, et demande s’il est possible de les mettre en cockpit, mais c’est impossible... "destruction" tel est le règlement de la Compagnie. Quand je pense au temps que cela m’a pris pour les trouver ces petits ciseaux, mais ce n’est pas grave.


Des hôtesses en habits traditionnels

J’attends en salle d’embarquement.
Arrive l’équipage.

C’est impressionnant : les hôtesses sont habillées en costumes traditionnels, dont la couleur est inspirée de la plume de paon.


Pas le sari mais presque, sauf que la pièce d’étoffe est, ici, une jupe longue, froncée à la taille, elles portent un corsage à petites manches courtes qui s’arrête en dessous de la poitrine, et une grande écharpe, tout cela dans un imprimé vert magnifique.

Je découvrirai dans l’ avion que toutes ces belles femmes ont souvent le ventre bien rebondi entre le corsage et la jupe.

Il y a bien neuf hôtesses, ça fait beaucoup de monde, plus les stewards, et le commandant.

C’est très joli de voir ce groupe de femmes ainsi vêtues, la classe.

Un faux départ, car on fait rasseoir l’équipage. Puis c’est bon. On embarque.


Le vol

J’ai une place de couloir au bord de la rangée du milieu, mais je suis bien, au deuxième rang de l’économique. À côté de moi, une dame qui vient de province, accompagnée de son mari, et de sa fille adoptive, née au Sri Lanka, et ils l’emmènent pour la première fois dans son pays de naissance, elle a 17 ans. Ils font le circuit NF Sri Lanka et Maldives.



Le vol se passe très bien. Je regarde un peu le film “Harry Potter” mais je le trouve complètement idiot. On nous sert un apéritif, campari -orange, pas terrible avec l’orange, j’aurais du prendre du tonique. J’ai mon repas sea-food que j'avais réservé, et c’est très bon. Heureusement que j’ai un peu discuté avec ma voisine, cela a fait passer le temps. J’ai essayé de dormir mais sans succès.