CROATIE 2002

>24 Août - 7 Septembre 2002

HVAR

Jeudi 29 Août 2002

De Trogir à Split

De Trogir nous avons pris le bus jusqu'à Split. Nous avons attendu sur le port le départ de notre bateau seulement à 14h 30 en direction de l'île de Hvar.

Nous avons très bien dormi, la rue a été calme, mais... les cloches, de je ne sais laquelle des églises, ont sonné à 6hres. Je me suis rendormi un peu, je prends l’habitude des cloches. Nous décidons de prendre un bus pour Split dès que nous sommes prêtes. Le bus n° 37, le fameux, il passe toutes les 20 mn.

Nous n’allons pas prendre le petit-déjeuner sur le port. Parce que c’est mouillé, froid, avec toute cette pluie de la veille. Nous trouvons une place avec un café où il y a déjà du monde d’installé, et un boulanger en face où il n’y a pas grand-chose à manger de bon. Mais bon. Odile aura une infusion de camomille à la place d’un thé, à cause des mauvaises interprétations de la langue croate par nous.

Nous allons faire un dernier tour sur le port et par les ruelles, faire quelques photos empêchées par l’orage la veille.

Nous quittons notre propriétaire qui a l’air triste de nous voir partir : c’est vrai qu’on était un peu de revenus, et un peu de distraction. Trogir n’est pas une ville où les gens s’arrêtent pour dormir autant que Split ou Dubrovnik. Nous avons fait le bon choix, au lieu de revenir à Split.

Nous allons calmement à travers de la vieille ville, puis prenons le pont qui nous mène à la gare routière. Mais avant nous profitons du marché qui est juste devant pour acheter du raisin, et pour la première fois du vrai bon fromage de brebis de la campagne.

Je vais prendre les billets au guichet. Il semble qu’il n’y a pas d’autre option que le bus 37, qui passe toutes les vingt minutes. Le prix du billet est de 22 Kn, aussi cher que le parcours de Split à Trogir, alors que je m’imagine le parcours Trogir-Split bien moins long.

Nous attendons sur le quai. Le bus 37 est un bus "local" à deux parties reliées par un accordéon, et des banquettes en bois. Il va s’arrêter sans arrêt. Mais comme nous le prenons au début, nous trouvons l’espace pour mettre nos valises et sacs sous nos sièges.

Nous avons traversé le "Grand" Split avant d’entrer dans la ville. Mais soudain il semble que c’est le terminus, car tous les passagers descendent. Nous ne reconnaissons pas le bord de mer où se trouve la gare routière.

Nous découvrons ainsi que le terminus du bus 37 est au fin fond de la ville et pas à la gare routière. En un sens, c’est logique, une gare routière c’est pour les trajets directs entre les grandes villes. Nous demandons comment descendre sur le port des ferries. On nous dit qu’on peut prendre tel bus, mais que marcher c’est possible. Alors, nous descendons vers la mer à pied, avec nos valises... à roulettes. C’est une petite demi-heure à peine.

De Split à Hvar

Nous allons immédiatement acheter nos billets de transport pour Hvar. Nous allons au kiosque Jadrolina que nous connaissons bien.

Nous avons pris la décision de séjourner dans la ville de Hvar dans l’île du même nom. Mais nous ne sommes pas sures de notre choix. En effet il y a deux point d’arrivée par bateau dans l’île de Hvar : Starigrad au nord, (Grad = ville) et Hvar à l’ouest. Le guide dit que StariGrad est une petite ville moins touristique, plus authentique, mais aussi que Hvar est une belle ville à l’architecture vénitienne... Nous en parlons à la jeune fille qui vend les billets : elle est catégorique et nous dit d’aller à Hvar.

En fait pour StariGrad, c’est un ferry boat qui assure le transport, et en plus, le ferry arrive à 2 Km de la ville, il faut reprendre un bus si on veut aller à Hvar.

Pour aller directement à la ville de Hvar, il faut prendre un catamaran, un bateau rapide (speed boat) pour passagers uniquement. C’est beaucoup plus confortable et rapide. C’est l’avantage de voyager sans voiture : on a le choix. En plus sur les ferries, il faut grimper un escalier remuant pour y entrer, avec les valises, ce n’est pas marrant, et il y a encore un escalier à l’intérieur encore. Et un ferry, c’est beaucoup plus LENT.

Mais le catamaran ne part qu’à 14h 30. Nous allons donc passer le temps car il n’est que midi et demi.

Nous téléphonons aussitôt à une agence de voyage indiquée dans le Lonely Planet : Mistral tours (021) 765 281.
Ils nous proposent par téléphone une double pour 30 € avec salle de bain privée. Mais cette agence est à StariGrad et ne s’occupe pas des locations à Hvar.

Je leur demande de me passer les coordonnées d’une agence à Hvar, et ils me donnent les coordonnées de l’agence Pelegrini (021) 742 743 qui était aussi indiquée dans le guide. Mais nous nous disons que nous aviserons en arrivant, car cette agence est fermée à l’heure de l’arrivée du catamaran, et nous n’arrivons pas si tard que ça dans l’après-midi.

Nous nous installons à une terrasse de café sur le port et nous passons là nos deux heures d’attente, à boire un café et un thé et à manger nos raisins et du pain. Nous n’avons pas le courage de redonner un coup d’œil au palais de Dioclétien ou à la cathédrale, ca nous avons nos bagages trop encombrants pour nous balader. Il fait chaud.

14 hres 30 se rapprochent. Odile ne s’inquiète pas, mais moi si, de ne pas voir le catamaran à quai. Elle part en prospection, et l’on découvre que le bateau est bien là mais plus loin, pas en face d’où nous étions.
Embarquement donc.

Le voyage a été très rapide. Je ne sais plus combien de temps mais c’était moins que 1h 20 que nous avions fait pour aller à Brac, car pour aller à Bol, il fallait contourner toute l’île de Brac.

HVAR



A la recherche d'un logement

Là aussi nous avons trouvé un logement en plein centre dans la vieille ville. Un énorme escalier à grimper avec nos valises. C'était un rez de chaussée dans une maison, avec une courette.

Nous sortons du bateau. Et là une foule de gens essayant de louer leurs chambres se précipitent vers nous. Évidemment les agences sont fermées à cette heure-ci, ils le savent bien.

Un homme accapare Odile, et un autre m’accapare. Nous ne savons pas où donner de la tête. Le mien parle, parle, je ne peux pas poser des questions. Celui d’Odile ne me plait pas.

Je finis par demander à ce que l’on me montre sur la carte où est le logement. Il semble être au-delà du débarcadère du ferry et donc pas au centre, donc, je laisse tomber, et je suis celui d’Odile.

Nous logeons le port et là le type s’arrête à un stand de vente de souvenirs et de lavande (la spécialité de Hvar) pour nous présenter à la vendeuse : en fait c’est elle la propriétaire, elle parle très bien l’Anglais. Cela me rassure que ce ne soit pas lui chez qui nous allons habiter. Lui n'est qu'un intermédiaire qui va démarcher aux arrivées de bateaux.

Nous suivons le type. Il est petit, nerveux, très brun, parle mal l’Anglais. Il nous emmène vers la vieille ville, et tout de suite nous fait grimper un énorme escalier sans fin, en saisissant nos deux valises à la fois pour monter. Nous suivons essoufflées.

La rue qui montait vers chez nous et menait vers la citadelle.




Notre escalier pris du bas

Notre escalier pris du haut


L’appartement est au rez-de-chaussée d’une maison, dans une cour. Il a une entrée indépendante sur la rue.
(Après l'enseigne du restaurant).




En fait c’est un vrai studio : une chambre avec un lit et une table des chaises, et une armoire, une cuisine, une salle de bain. Dans la cour, une table de jardin et des chaises. Une maison pour nous, quoi.




Le prix ? 200 Kn par jour. On est en plein centre et l’on jouxte un restaurant (pas terrible cela pour la nuit). On entend les gens qui parlent en empruntant cette rue (qui mène en fait à la citadelle). Je redoute le bruit pour dormir. Mais Momo, (c’est le nom du gars), affirme que c’est hyper calme la nuit. Nous prenons.


Momo
Tel mobile : 091 582 09 80


On est en fait contente de retrouver un peu d’espace. Le seul hic de cet appartement ce sera l’odeur d’humidité. Il est vrai qu’avec l’orage et les pluies qui sont tombées la veille (l’orage n’était pas seulement sur Trogir, toute la région l’a connu) et le fait qu’on est en rez-de-chaussée, avec une cour fermée, est peut-être la cause. Mais pour trois nuits !

Visite de la ville

La ville de Hvar est une ville SANS voitures. C'est vrai que ça aussi ça lui donne du charme et de l'intérêt. Les voitures, elles passent par le haut, par la route qui surplombe, vers la citadelle.

La ville de Hvar a gardé dans ses ruelles, ses maisons, un très bel heritage vénitien. Aujourd'hui les touristes qui envahissent cette île sont des Italiens qui viennt grâce à un ferry qui traverse directement d'Italie à l'île de Hvar.

L'une des specialités de la ville (comme dans beaucoup d'autres de la Croatie), ici, c'est de manger des glaces... italiennes.





Montée à la citadelle Spanjol (espagnole)

Nous mettons le nez dehors, dans la rue, et Odile propose que nous montions directement à la citadelle, puisque nous sommes déjà à mi-chemin là nous habitons, et pour avoir un aperçu du panorama sur la ville et sur les îles qui lui font face : les îles Pakleni.

Nous continuons donc la grimpée des marches de notre escalier gigantesque. Il y en a ainsi partout des escaliers dans cette ville. On achète le billet d’entrée à la citadelle.

On l'appelle la "citadelle espagnole" mais elle fut construite sous la domination vénitienne (et non pas par les Espagnols !) à la fin du 13 ème siècle, pour s'achever au 16 ème siècle, pour se défendre contre les Turcs, nottamment lors du siège des Ottomans en 1571.

Elle fut partiellement détruite par une explosion, puis restaurée.

Le temps n’est pas très beau malheureusement pour le panorama, les suites de l’orage. Le chemin est tracé ensuite à travers une forêt. Le ciel est gris. Mais la vue est superbe, à la fois, vers la gauche sur la ville dont nous voyons du haut tous les édifices importants que nous ne connaissons pas encore.




Et vers la droite une vue sur le magnifique archipel des îles Pakleni, qui se trouve juste en face de la ville, et que je n’imaginais pas, en regardant les cartes, être si proche.




Nous visitons la citadelle, les prisons, les quelques salles d’exposition. Il y a là-haut un café.
Mais ce qui est le plus intéressant, c’est la vue.




Le billet d’entrée à la citadelle, il est valable pour toute la journée.
Nous avions pensé y retourner à la nuit pour voir la ville illuminée, mais nous ne le ferons pas.









Nous re-descendons vers la "ville basse" je pourrais dire.






Nous en profitons pour nous arrêter chez Atlas, l’agence officielle de la Croatie, qui est présente dans le guide. Nous nous renseignons sur les excursions proposées, et comme nous voyons qu’il y en a une de prévu pour le lendemain pour l’île de Vis, avec la visite de la fameuse grotte bleue de Bisevo, une grotte ou les rayons du soleil passent par une ouverture sous marine et la colore de bleu et d’argent (dit-on). Nous nous inscrivons aussitôt. Elle coûte 280 Kn, c’est assez cher par rapport à ce qu’on a déjà fait et par rapport au service proposé (par ex, il n’y a pas de repas d’inclus cette fois-ci).

Nous marchons au hasard au travers des ruelles qui se croisent.







La cathédrale

Influence vénitienne


Nous continuons à pied pour voir à quoi ressemble le bord de mer au-delà du centre ville. Nous arrivons à des plages "aménagées" c’est-à-dire bien souvent des dalles de béton le long de la mer d’accès difficile. Il y a même un club de plongée sous marine.




Tout le long, des vendeurs de lavande attendent le client. La lavande, c’est la spécialité de Hvar et elle sent très bon.
Nous en achèterons un paquet, puis un autre, puis un autre...

Nous passons devant le "casino", eh oui il y en a un, et à côté un grand hôtel, pas si terrible de l’extérieur.


Dîner

Nous retournons chez nous. Pour dîner, nous avons lors de notre promenade sur le retour fait notre choix sur l’un des restaurants qui longent la mer, le dernier. On nous installe.

Et curieusement nous nous trouvons assis à côté d’un couple de deux garçons qui parlent français. Donc, très vite la conversation s’amorce. Eux, avaient décidé de loger à Starigrad, et ils sont venus, en bus, passer la soirée dans la ville de Hvar. Ils vont prendre le dernier bus, à 22h 30 pour y retourner. Ils nous disent que StariGrad est plus petite, plus petit port de pêcheurs.

Et voilà qu’à notre droite se trouve une famille, un couple et deux jeunes garçons, Français aussi, venus de Nice en voiture ("très long" avouent-ils). Ils sont, eux, en train de re-monter.

Donc tout le monde faisant le chemin en sens inverse, c’est plutôt nous qui donnions les informations que l’inverse. Nous passons une très bonne soirée quoique la nourriture n’ait rien d’extraordinaire.

Nous allons ensuite faire ce que tous les vacanciers font dans une station balnéaire, le soir : se promener le long de la mer, et manger des glaces. C’est la mode en Croatie. Des glaces à l’Italienne. Je mange la meilleure des glaces au chocolat, on dirait une mousse au chocolat.

Puis on achète quelques cartes postales, et on visite quelques galeries (il y en a beaucoup en Croatie, j’ai noté ça).

Nous reprenons notre grand escalier pour nous rapatrier, nous nous y habituons à ces marches.


Vendredi 30 Août 2002

Nous sommes allées en excursion sur l'île de Vis. Au retour de l'excursion, nous allons marcher un peu par les ruelles qui sont derrière le port des bateaux et ferries. Nous découvrons tout un quartier, que nous n’imaginions pas.

C’est, en bord de mer, d’abord, le quartier des hôtels, qui ne sont pas situés en plein centre de la vieille ville, là où nous, nous habitons (dans une maison). Il y a beaucoup plus de gens en vacances à Hvar que nous le pensions, et surtout des Croates, et des Italiens, car il existe une liaison directe en ferry entre Ancône et Hvar.

Il y a même de ce côté-là une petite plage de galets où les enfants se baignent beaucoup...
Mais c’est une plage "de ville" et près des bateaux.

Derrière la mer, nous commençons à grimper les escaliers des ruelles, et nous découvrons des maisons d’une beauté superbe, avec des fenêtres en ogive, des balcons ouvragés, tout l’art Vénitien. Ces magnifiques bâtisses sont habitées, il y a même des cordes à linge et du linge qui y sèchent.







La cathédrale

En redescendant, nous découvrons que nous sommes en fait, juste derrière la cathédrale mais seulement de l’autre côté par rapport à notre lieu d’habitation.






La cathédrale de Hvar était en premier lieu l’église bénédictine du couvent de sv. Marija od Lesne.
Elle devint cathédrale au 13 ème siècle quand l’évêque déménagea de Stari Grad à Hvar.
Elle est dédiée à St Stéphane, pape et martyr, patron de l’évêché et de la ville de Hvar.

Elle fut abîmée pendant sa construction par les invasions turques en 1571.

C’est un bâtiment de la renaissance, avec une tour centrale de style gothique, vestige de la précédente cathédrale. Sa façade et son clocher sont des chefs d’œuvres de l’art de la renaissance du 16 ème siècle et du constructeur Nkola Karlic originaire de Korcula. La façade a mis plus de 200 ans à être construite.

Les autels et les tableaux sont les oeuvres de maîtres vénitiens comme Longhen, Celeste, Tremignon et Palme. A proximité de l’autel baroque datant du 17 ème siècle, se trouve l’autel de la famille Hektorovic portant des écrits du 13 ème siècle.

Les portes de la cathédrale sont recouvertes de reliefs illustrant des passages du livre saint et des traditions de Hvar, et sont l’œuvre du sculpteur originaire de Hvar, Kuzme Kovacic.


Nous cherchons le marché qui est situé par-derrière la cathédrale.
Puis avec notre ravitaillement nous remontons à notre demeure.


Dîner

Le choix du restaurant ce soir sera un excellent choix : le "Macondo".
Il se situe tout près de chez nous (on est derrière le monastère dominicain), dans la première ruelle perpendiculaire.

On a eu une chance inouïe car il est toujours plein, et quand nous sommes arrivées, il n’y avait, bien entendu, plus de tables libres sur la rue, dehors. Mais le garçon a retiré la pancarte marquée "réservé" sur une petite table de deux, et nous y a installées.

Nous avons fait l’expérience du plat typique de Hvar : "Buzana". Odile a pris des scampi buzana, et moi des moules, qui sans que je le demande, étaient aussi buzana, c’est-à-dire en fait cuisinés avec une sauce au vin blanc et des condiments : oignons...

C’est délicieux. Surtout je crois que nous avons eu la chance de déguster ce plat dans l’un des meilleurs restaurants pour cela. Accompagné par un petit vin blanc local, bien entendu.

Ensuite, nous sommes allées à l’agence Atlas pour réclamer le remboursement, non pas des 30 mais de 50 % du prix de l'excursion à Vis. Ils nous remboursent comme annoncé les 30 %, mais à mon insistance, la négociation sur les 50 % a été remise au lendemain, car c’était le chef à Split qui devait donner son accord.


Samedi 31 Août 2002

Nous prenons notre petit-déjeuner sur notre table dans la cour. C’est le seul endroit où nous le ferons. Peut-être à cause des grands escaliers à monter et à remonter pour aller jusqu’à un café en bas. Mais c’est bien agréable de prendre son petit-déjeuner dans "sa" maison, surtout dehors.

Il fait quand même frisquet le matin, c’est un rare moment où j’ai mis mon pull. Mais juste au réveil.

Nous sommes allées passer la journée sur l'île de Palmizana. Au retour, nous avons décidé de re-faire une promenade dans la vieille ville, côté port, car la veille il était trop tard pour prendre des photos. Nous sommes aussi passées visiter le monastère franciscain, qui se trouve vers cette partie de la ville. Puis déambulation dans les ruelles pour les photos.

Puis nous allons à l’agence Atlas pour voir ce qu’il en est de notre remboursement de l'excursion. Et là, on se rend compte que si l’on ne dit rien, on n’a rien, car la réponse de la direction de l’agence a été dans notre sens : on nous rembourse les 20 % supplémentaires. Elle était pas contente la responsable de l’agence...


Dîner

Nous cherchons où dîner et nous allons voir à quoi ressemble un restaurant indiqué dans le Lonely Planet, pas très loin de notre maison : le "Paradise Garden". Le nom n’est pas très alléchant, mais le guide dit qu’il y a les meilleurs spaghetti aux fruits de mer de la ville. Il y a une terrasse en plein air.

Il était vide quand nous y sommes passés. Nous décidons tout de même d’y revenir. Il est plein quand nous arrivons pour y dîner.

Nous, nous ne réservions pas bien sûr, nous laissant ainsi la décision du moment. Nous avons la chance d’attendre très peu avant qu’une table se libère, et nous commandons les fameux spaghettis aux fruits de mer, et du vin rouge, pour changer. Nous mangeons toujours des fruits de mer ou du poisson, alors pour tester le vin rouge, ce n’est pas évident. Mais bon, il s’agit de spaghetti.

Eh bien, nous les attendrons un peu nos spaghettis aux fruits de mer, mais après nous comprendrons : ils cuisinent uniquement à la commande. Chaque fruit de mer était dans sa coquille, les spaghettis n’avaient d’autre sauce que le jus des fruits de mer. Ce fut un régal, les meilleurs spaghettis de tout notre voyage. Et le vin pareil, bizarre parce qu’il avait un goût que nous ne pouvions identifier, rien à voir avec nos vins rouges.

En fait, nous avons très très bien mangé à Hvar. Ce fut mon île préférée et je pense que pour Odile aussi. Parce qu’elle est belle, l’architecture est magnifique, et il y a plein de choses à faire dans les îles autour.




Un coucher de soleil extraordinaire vient enflammer la village

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