CROATIE 2002

24 Août - 7 Septembre 2002

LES ÎLES PAKLENI

Vendredi 30 Août 2002

L'ÎLE DE VIS

Nous avons acheté hier à l'agence Atlas, une excursion pour l’île de Vis.

Nous sommes à l’heure sur le quai attendant le bateau prévu de partir à 9h 30 pour l’excursion à Vis. L'île de Vis n'est qu'à 5 km de l'île de Hvar. Une personne de l’agence vient prévenir que le bateau n’arrivera qu’à 9h 45. En fait c’est un bateau qui fait le tour des îles, un grand catamaran, il venait de Makarska, sur le continent, mais il est moins confortable que ceux que nous avions pris avant. Surtout on n’a pas le droit d’aller dehors sur la passerelle très en arrière, là où c’est le mieux. Il ramasse les touristes au fur et à mesure d’île en île. D’ailleurs quand il arrive, de nombreux passagers en descendent.

Il est prévu de visiter la ville de KOMIZA et le site appelé la fameuse grotte bleue de BISEVO. Une traversée assez longue nous fait suivre les Pakleni tout d’abord, puis la pleine mer, puis la côte de Vis. Ce n’est pas si prêt que cela.




L’île de Vis a été peuplée par les Illyriens.
Elle est devenue une colonie grecque sous le nom d’Issa, au 4 ème siècle avant J.C.
Elle s’allia à Rome et devint colonie en 47 av. J.C.
Des tribus Slaves s’y installèrent au 10 ème siècle
Et Venise l’acheta en 1420.




Arrivée sur l'île de Vis - Vue du bateau


Nous arrivons dans la ville de Komiza en fin de matinée et l’on nous dit que nous avons jusqu’à midi et demi pour visiter la ville. On nous fait entrer dans un bâtiment historique, je ne sais plus lequel, où l’on nous explique en quatre langues l’une après l’autre l’histoire de la production de sel dans l’île. C’est exténuant et interminable.

Pour nous promener. Odile et moi, nous lâchons le groupe, partons acheter de l’eau dans une épicerie.
Puis nous marchons à l’assaut des ruelles.




Une ruelle


C'est une très jolie ville, simple, pas envahie de touristes, pas très grande cependant. Il y a une promenade de bord de mer, avec des cafés, et nous nous arrêtons là, moi, je m’achète un apple strudel, excellent.


Il n'y aura pas de grotte bleue

Nous sommes à l’heure au bateau, et là, coup de théâtre : les guides nous informent que nous ne pourrons pas visiter la grotte bleue à cause de la montée des eaux provoquée par l’orage de l’avant veille (qui a eu lieu dans toute la région semblet-il quand nous, nous étions à Trogir). Ils avaient espéré que cela soit possible, donc, on ne nous en avait pas averti, mais là c’est vraiment à l’eau.

On n’a plus qu’à rester dans cette ville de Komiza jusqu’à l’heure du bateau à 17h 30.

Il n’y a RIEN à faire dans cette ville !!!!! D’où des tas de réclamations. Les accompagnateurs nous disent qu’on nous offre une spécialité de l’île à manger dans un café (une part de pizzza au poisson...), même pas de boisson, et qu’on nous remboursera 30 % du prix de l’excursion, sous présentation de la facture au retour à Hvar.

Cela ne me satisfait pas du tout et je prends la résolution de réclamer les 50 % qui pour moi seraient logiques puisque nous n’avons visité que la moitié du programme et que la grotte bleue est en vérité la seule raison de se déplacer jusqu’à cette île.

Que faire pendant tout ce temps ! Nous avons aperçu une crique du bateau, et nous partons, Odile et moi à sa recherche à pied, en nous informant auprès des habitants. Oui il y a une plage, et heureusement que nous avions nos maillots de bain.

Nous marchons pas mal par la campagne. Il y a une petite et jolie église en hauteur, mais nous ne trouverons pas le chemin pour y aller. Et nous nous installons sur la plage de cailloux pour l’après-midi.




Une église dans la campagne derrière la plage où nous sommes allées


Nous repartons à l’heure prévue par le bateau.


Samedi 31 Août 2002

L'ÎLE DE PALMIZANA

Nous avons décidé de passer la journée à la plage, dans l'une de ces îles tentantes, de l’archipel que nous avons constamment sous les yeux, les Pakléni, et qui est un parc national préservé.

Il y a un système de bateaux taxis sur le port qui proposent des aller et retour plusieurs fois dans la journée. On peut prendre n’importe lequel de ces bateaux pour revenir, même si ce n’est pas la compagnie avec laquelle on a fait l’aller.

On est allé sur l'île de Palmizana. Peu d'habitants. Un petit bourg à l'arrivée du petit bateau et ensuite la nature. Ce sont beaucoup des voiliers qui accostent dans les criques de l'île.




La traversée est super. C’est un petit bateau à moteur. On arrive dans un petit port. Et là, la forêt dense.
Ce qui surprend dès qu’on pose le pied sur cette île, c’est le concert des cigales. Vraiment, vraiment fort. Plus que dans le sud de la France. On a l’impression de débarquer vraiment dans une nature vierge.




L'arrivée sur l'île de Palmizana


Il faut prendre un chemin à travers la forêt pour arriver, au bout du chemin, à la mer, là où il y a des plages, enfin plages entre guillemets... Quand on arrive de l’autre côté, le problème qui se pose est de trouver un endroit où l’on puisse "entrer" dans l’eau, car tout n’est que rochers. Il y a bien une petite crique, mais vraiment petite, et déjà remplie de monde.

Nous marchons donc encore au-delà. Et nous décidons de nous arrêter près d’un endroit (où il y a déjà une famille avec enfants) où une toute petite descente permet d’entrer dans l’eau sans avoir à "plonger".

Nous passerons l’après-midi là. L’eau est vraiment très transparente et très belle. À un moment, un voilier viendra accoster juste sur notre crique : un couple et deux enfants. Cela nous réduira et l’espace de natation, et la vue.




Là où nous nous sommes baignées




Une eau des plus transparentes mais bien fraiche


Nous repartons en fin d’après-midi. Il y a plusieurs bateaux qui font l’aller et retour jusqu’à 17 heures plus ou moins, mais nous ne voulons pas risquer de prendre le dernier.

J’avais aperçu une pancarte sur l'île indiquant qu’il y avait des chambres, un hôtel, un restaurant. J’ai tellement aimé cette île que j’ai voulu m’y renseigner. En effet il y a un petit hôtel avec des bungalows, et quelques chambres au milieu des arbres, 60 chambres en tout, vue sur la mer, petite piscine. Mais du très simple (à l'époque).

J’aimerais bien y revenir.


Dagmar MENEGHELLO
PALMIZANA
21 450 HVAR

Mobile :
+ 385 (0)91 478 3110
+385 (0) 91 478 3111
+385 (0) 99 478 3113
+ 385 91 5 635 915
Phone: +385 (0) 21 717 270
+ 385 21 741 427

"En 1906 le professeur Eugenio Meneghello acheta un désert de 300 hectares, avec deux plages de galets, et planté de pins, de palmiers, arbustes exotiques et des herbes aromatiques comme le romarin et la lavande.

Un siècle et trois générations plus tard, sa famille sont les pionniers de l'éco- tourisme en Croatie. Sa petite-fille, frère Dagmar et ses 3 enfants ont toujours appelé "Jardin d'Eden" ce lieu de leur ancêtre, mais l'ont transformé en un refuge exclusif avec un ensemble de villas et de bungalows et de 2 restaurants, le tout en pierre du pays.

Les intérieurs ont été peints de couleurs profondes et vibrantes et sont décorées avec des sculptures de bois flotté inhabituelles et art contemporain".

booking@palmizana.com
info@palmizana.com
http://www.palmizana.com


Quand nous arrivons sur le port, un bateau est prêt à partir, déjà plein à bâbord.
Nous courons pour l’avoir et nous arrivons à y entrer.

Mais il n’y a plus de places assises. Odile arrive à en trouver une au milieu, mais pas moi. Alors je vais vers l’avant et je resterai debout, mais à l’avant du bateau, dehors ou abritée comme je le voulais, et comme la traversée était courte ce n’était pas un problème. Je pouvais ainsi voir tout le paysage, les côtes et sentir la brise.