CROATIE 2002

24 Août - 7 Septembre 2002

KORÇULA

(à prononcer “Cortchula“)

On dit de Korçula qu'elle est une Dubrovnik en miniature : vrai.
Une très belle ville entourée de remparts comme Dubrovnik et avec des vestiges historiques très beaux.

La ville de Korçula s'avance dans l'Adriatique avec ses tours rondes défensives et ses maisons aux toitures rouges serrées les unes contre les autres. Korçula signifie "la noire" en grec, nom donné à cause de ses bois.

Si des documents signalent l'existence d'une ville fortifiée au 13 ème siècle, l'actuelle Korçula ne date que du 15 ème siècle. Sa construction cincide avec l'apogée de la sculpture sur pierre, spécialié de l'île.

Elle revendique d'avoir été la ville où est né Marco Polo (elle était dominée par les Vénitiens à l'époque).

De Hvar à Korčula

Dimanche 1er Septembre 2002

La veille nous nous étions renseignées sur le bateau. Il y avait bien un speed boat (hydrofoil) pour aller à Korčula, comme on nous l’avait dit, et qui partait bien à 15 heures de Hvar. Mais j’ai pensé que cela nous faisait arriver un peu tard pour trouver un logement, en plus, un dimanche.

Nous avions téléphoné la veille à une agence de Korčula, indiquée dans le guide Lonely planet, l’agence Marco Polo (Tel : 715 400) qui m’avait répondu qu’il n’y avait pas de problème, qu’il y avait "plenty of room" et qu’ils étaient ouverts le dimanche. Bon, très bien, mais on était quand même inquiètes si on arrivait tard.

Le seul bateau qui partait plus tôt était un ferry, à midi. Donc, nous optons pour le ferry, bien que nous n’aimions pas trop ça, que le ferry met le double de temps, et est plus cher, mais dans ce cas seulement d’un seul kouna.

Odile était en train d'écrire ses cartes postales à la maison, j’ai proposé d’aller acheter les billets de ferry boat. 23 Kn.

Nous arrivons tôt sur le port. On quitte cette île un peu à regret, on y était bien. Mais en ce dimanche, les taxis boats qui vont vers les Pakleni se remplissent à grande vitesse : dimanche, jour de plage, certainement que le dimanche ne serait pas aussi agréable que ce que nous avons connu, il y a déjà beaucoup, beaucoup de monde en ville.

Nous montons dans le ferry. C’est notre premier ferry. Il arrive au dernier moment parce que je le redis, la ville de Hvar est une ville SANS voitures, ce qui lui donne du charme et de l’intérêt. Les voitures, elles passent par le haut, par la route qui surplombe, vers la citadelle. Donc, pas de voitures à embarquer sur le ferry.

Toujours difficile la montée de l’échelle d’un ferry avec les valises, et ensuite il y a toujours un escalier à l’intérieur. Nous, nous nous nous installons sur le pont, nous laissons nos valises dans un coin du pont, à l’ombre, car le pont est très ensoleillé.

La traversée n’est pas trop longue. Le ferry met une heure et demie de Hvar à Korčula. Nous déballons notre pique-nique.





De Vera Luka à Korčula

Mais si le ferry arrive bien sur l"île de Korčula, il n'arrive pas à la ville de Korčula... mais à VERA LUKA, alors que le catamaran, lui, arrive directement dans la ville de Korčula.

Vera Luka, c’est complètement à l’ouest et Korčula complètement à l’est, et l’île est tout en longueur !

Plus on approche de Vera Luka, qui est dans une grande baie enfermée, le temps devient de plus en plus nuageux et gris, alors que nous avions quitté Hvar par un soleil fantastique.




L'île de Korčula est longue de 46,8 km et large de 5,3 à 7,8 km, sa superficie est de 270 km2.
Le canal de Peljesac (Peljeski kanal) la sépare de la presqu'île Peljesac.

La côte nord dans son ensemble est de faible altitude, facile d'accès, et possède quelques ports naturels protégés des vents d'est et du sud: Korčula, Banja, Racisce, Vrbovica, Babina, Prigradica. La côte sud est plus dentelée, et par endroit bien plus à pic, çà et là des rochers atteignant une hauteur de 30 mètres au-dessus de la mer.

L'île de Korčula était habitée dès la préhistoire. Plus tard, des Grecs arrivent venant de l'île de Vis et fondent une importante colonie. Au 1er siècle après J.C. les Romains conquirent l'île et l'entière Dalmatie qu'ils dénomment Illiri.

On nous avait dit qu’il y avait un bus qui attendait à l’arrivée des ferries. En effet, le bus est bien là, pas au pied, mais à peine plus loin. Son prix double le prix de notre transfert car il coûte aussi cher que le trajet en ferry.

Nous montons en même temps qu’un jeune couple d’Australiens, et c’est tout comme touristes.

Ainsi, nous traversons l'île par sa route du milieu, et nous en avons un aperçu. Le paysage n’est pas super, peu de villages, et pas terribles, et surtout un temps pourri.




Image d'Internet


Notre logement

Nous arrivons dans la ville de Korčula. L’agence Marco Polo nous avait dit qu’elle était située sur la place de l’arrivée des bus. Une femme nous accoste pour nous proposer une chambre ("sode" ou "apartamenti"). Nous refusons, puisque nous préférons faire confiance à l’agence, mais le jeune couple australien l'a suivie. Nous les rencontrerons par la suite à nouveau, et ils avaient été contents.




Image d'Internet - Vous pouvez agrandir la carte


L’agence est bien ouverte et téléphone tout de suite à une dame qui vient nous chercher. Le prix de la chambre est de 200 Kn, avec une salle de bain particulière. C’est dans nos prix, nous y allons.

Est-ce pour nous montrer à quel point sa ville est jolie mais la propriétaire nous fait connaître tous les escaliers de Korčula (avec nos bagages...) alors que nous découvrirons que nous pouvions aller jusqu’à sa maison sans emprunter autant d’escaliers.

La grande porte d’entrée de la ville, la place de la cathédrale...




La porte d'entrée de la ville

La cathédrale

Les escaliers


Et ensuite... L’escalier de la maison car la chambre est tout, tout en haut. (Presque, car au-dessus il y a encore une terrasse d’où l’on a une vue superbe sur la cathédrale et les toits.





Chez Rita BAZDANC
20 260 – Korčula
Tel : (020) 711 753


La chambre est OK. On a une salle de bain sur le palier, mais elle n’est que pour nous et il n’y a que nous à cet étage. Pour aller jusqu'à la chambre, il faut seulement traverser le salon-cuisine de la dame (qui vit avec son mari, un vieux monsieur) et qui reçoit son fils à dîner tous les soirs.

Mais ce fut sympa, ils étaient très sympa. La dame nous explique qu’elle est retraitée mais qu’elle a travaillé tout le temps chez Atlas (l’agence de voyage officielle). Le mari est très érudit sur l’histoire de la ville de Hvar, nous le découvrirons par hasard par la suite.

Nous nous rendons tout de suite à l’agence Marco Polo pour voir ce qu’ils ont à nous proposer comme excursions, car en trois jours, on ne peut pas perdre de temps. Dès le lendemain, il y a une excursion en bateau à l’île de Mljet, qui se fait tous les jours, excepté le dimanche. Vu le ciel gris, nous nous inscrivons pour le lendemain, nous disant que si elle est annulée pour cause de mauvais temps, nous aurons peut-être une autre possibilité le jour suivant.

La ville de Korčula

La ville de Korčula (en italien Curzola) a été fondée au 4 ème siècle av. J.-C. par des Grecs venus de la colonie voisine d'Isa (sur l'île de Vis).

La nouvelle colonie s'appelait "Corcyra Melaina"
(en français "Corcyre noire").

La forteresse de la ville, construite avec des pierres provenant de l'île voisine, Vrnik, a pris sa forme actuelle aux 14 ème et 15 ème siècles.


Image d'Internet




Nous allons faire un tour. Le temps est vraiment moche, et la ville est déserte. Dimanche !

Les jours suivants la météo sera bien meilleure, mais cela a fait bizarre d’arriver dans une ville presque morte, et avec un ciel tout gris et nuageux.


Dîner

Pour aller dîner, nous allons un peu au hasard. C’est au... "Marco Polo" que nous décidons de nous installer. C’est un petit restau qui a ses tables dehors dans une ruelle, et dont les prix ne sont pas chers, et il y a du choix.

Notre choix va aller ce soir-là à l‘économie : des moules, pourquoi pas. On a ainsi un énorme plat de grosses moules au milieu de nous deux, magnifique à la vue, et excellentes (500g chacune), accompagnées d’une petite carafe de vin blanc. Les moules coûtaient par personne 20 Kn (20 FF !) Un repas grandiose !

Tous les commerces ici se nomment "Marco Polo" car la ville revendique le lieu de naissance de l'illustre voyageur, bien que l’évidence soit peu précise. Il y a une maison dans la vieille ville (que l’on ne voit que de l’extérieur) que l'on dit être sa maison natale, transformée en musée.


Marco Polo

Marco Polo (1254 – 1324) était un négociant Vénitien.
Il a été parmi les premiers européens à voyager et notamment
à suivre l’itinéraire célèbre du commerce de la route de la soie.

Si le lieu de la naissance de l'illustre voyageur n'est pas certain, il est cependant certain qu’il ait été fait prisonnier par les Génois lors de la bataille navale de Korčula menée entre les états vénitiens et Gènes.

Après avoir été capturé et enfermé dans une prison de Gènes, il écrivit son livre qui relatait ses voyages en Chine.



La ville s’est un peu repeuplée en soirée. Le temps ne s’est pas empiré. Nous allons nous promener en dehors du périmètre de la vieille ville, là où il y a la marina. En marchant au-delà, on tombe sur une série d’hôtels de bord de mer.
Surtout, on a une vue superbe sur la vieille ville entourée de ses murailles.





Rencontre avec notre hôte

Nous retournons vers la vieille ville au hasard des ruelles. C’est là qu’en entrant dans une galerie de peinture, la jeune femme qui s’occupait de cette galerie nous dit que le vieux monsieur avec qui elle discutait vient de lui dire que nous logions chez lui.

Surprise. Le monsieur, qui est en fait le mari de notre hôtesse, et que nous avons à peine remarqué assis dans son fauteuil en sortant de la maison, lui, nous avait bien repérées. Et il nous a reconnues.

La femme sert de traductrice. Elle nous explique que le monsieur (notre hôte donc) est quelqu’un qui sait tout sur l’histoire de Korčula, notamment sur des choses secrètes, il sait où certaines œuvres d’art ont été cachées (car Korčula a été envahie et envahie par de maintes civilisations qui détruisaient la précédente) et qu’il refuse de livrer ses secrets à qui que ce soit.


Notamment il nous explique qu’il y a au début de la ruelle où l'on habite, là sur la place de la cathédrale Saint Marc, une colonne qui portait autrefois l’effigie de la république de Venise : le lion, un lion sculpté.

En effet, la sculpture a été complètement démolie.

La colonne est restée, mais sans son lion.

Dimanche 1er Septembre 2002

2 ème jour

À Korčula, nous avons pris l’habitude de prendre le petit-déjeuner dans un café pas loin de l’agence Marco Polo, car les apple strudels y sont très bons. Le café aussi, mais semble-t-il qu’Odile n’appréciait pas autant son thé au lait. Il faut dire qu’on avait parfois des difficultés à se faire comprendre en anglais par les serveurs, pas les filles mais les garçons.

Odile avait très envie d’assister aux danses typiques, notamment la "moreška" ou danse des sabres, une danse traditionnelle exécutée dans la cité de Korčula.


La "moštra" ou "moreška"

(Prononcer "mochtra")

La "moreška" ou danse des sabres est un combat d'épées très ancien entre deux armées, qui se déroule au son de la cornemuse.

Autrefois le combat d'épées se terminait par la mise à mort d'un taureau, comme le voulait une tradition millénaire, qui consistait à trancher la tête de l'animal avec une lourde épée.

C'est une tradition qui est à relier à la tradition méditerranéenne de la tauromachie (du grec "tauros + mahia" >> "taureau + combat") remontant à l'époque de la culture minoenne au 2 ème millénaire av. J.-C.

Considérant ce sacrifice comme un acte barbare, il a été abandonné.


Moi, je n'avais pas trop envie, mais j’accepte que nous y allions. La représentation a lieu deux fois par semaine, le lundi et le jeudi. Nous n’avons que cette possibilité de ce soir. Odile entre dans l'agence Marco Polo Tours, et je la vois discuter de l’extérieur. À son visage fermé, je pense que cela ne marche pas. "C’est complet" me dit-elle en sortant.

Nous passons au supermarché. Pendant qu’Odile est à l’intérieur, je sors parce que je crève de froid avec la clim, et je vois, à côté de l'agence Marco Polo, une boutique qui arbore une affiche publicitaire pour acheter des places pour la représentation. J’entre, et je demande simplement s’il y a des places pour ce soir. Eh bien "oui" ! J’achète aussitôt, sans même en parler à Odile. Ce sera la surprise.

Nous partons ensuite en excursion pour l’île de Mljet. En fin de journée, quand le bateau entre dans le port de Korčula, on a une vue splendide sur les murailles et les tours défensives, magnifiques.








Au retour de l'excursion, les deux Australiens avec qui nous avions sympathisé nous proposent de les accompagner pour qu’ils nous donnent les coordonnées de l’appartement où ils ont logé à Dubrovnik et où ils étaient très bien, juste à l’extérieur de la vieille ville, avec vue sur la mer. Nous voyons ainsi où ils habitent à Korčula, ce qu’ils ont trouvé eux. C’est un immeuble divisé en appartements, et qui donne sur la promenade de bord de mer, vue sur la mer oblige. Mais sans doute ont-ils plus de passage de gens qui parlent et de voitures que nous. Ils ont payé eux aussi 200 Kn.


Dîner

Comme nous allons assister au spectacle des danses, nous allons dîner très tôt et très vite. Nous choisissons une pizzeria, et il est 19h 15 quand nous dînons. Ce qui nous donne la possibilité d’être servi vite, et de pouvoir consacrer à la douche le reste du temps puisque le spectacle n'est qu'à 21 hres et qu’il faut y être 20 mn auparavant.


Pas de danses

Nous allons devant l’entrée du lieu qu’on nous avait indiqué, à l’heure voulue, mais il n’y a personne, et la porte est fermée...

Nous allons donc dans la boutique où j’ai acheté les places. On nous dit "vous avez acheté les places où ? ici ? nous allons vous les rembourser, le spectacle a été annulé".

Et là, Odile comprend : ce qu’on lui a dit chez Marco Polo, c’était "cancelled" et, elle, a compris que c’était "plein", qu’il n’y avait plus de place ! Alors qu'ils disaient que le spectacle était annulé... L’effondrement ! Que de quiproquos !


Balade dans les rues

Donc, il est tôt, et nous avons dîné. Que faire ? Nous arpentons les rues. Il y a un concert de chants traditionnels dans la rue devant un café. C’est un groupe d’homme qui chante a capela, une sorte de polyphonie.



La Klapa

La Klapa est une musique traditionnelle de Croatie, c’est un chant de voix d’hommes a capella qui parle principalement d’amour, de la patrie et de la mer. Parfois ces chants sont aussi accompagnés de musique avec en général une mandoline.

Lors de vos vacances en Croatie sur la côte et sur les îles vous rencontrerez sûrement ce type de chant dans les festivals d’été, de nombreux groupes se produisent, et aussi le soir dans les restaurants, dans la rue pour vendre leur CD ou bien a la table d’un café pour le plaisir.


Nous restons un petit moment là, juchées sur un mur à écouter.

Puis nous passons et repassons par les mêmes rues (ce n’est pas grand Korčula). Puis nous décidons de longer la mer en allant du côté opposé à la marina, le contraire de la veille. C’est très agréable par là. Il y a des maisons d’habitations très belles et c’est très calme. On a aussi une très belle vue sur la ville et ses fortifications.

Voilà, notre promenade nocturne est faite, c’est toute la distraction dans les îles. Mais comme il n’y a aucun danger dans ce pays, c’est bien agréable de pouvoir se promener la nuit.


Mardi 3 Septembre 2002

3 ème jour

Journée à OREBIC

Nous avons décidé de passer une journée à la plage.

Korčula est séparée de la presqu'île de Peljesac par un étroit chenal. Il paraît qu’en face, sur la presqu’île de Peljesac, il y a une station balnéaire très connue, Orebic, qui a une des plus belles plages de sable.

Nous sommes donc allées à Orebic qui est une station balnéaire et aussi une belle marina pour les voiliers.
En plus il y a un système de bateaux taxis entre Korčula et Orebic.






Orebic est la plus grande ville de la péninsule de Peljesac. Le nom de la ville vient du nom de la famille Orebic, qui, à la fin du 15 ème siècle a créé le centre du village et construit la citadelle. Au 17 ème siècle, Orebic est devenu le plus important centre de Dubrovnik de la marine marchande.

C'est aujoud'hui devenu un lieu de villégiature, quelques habitants sont encore des marins ou des agriculteurs. Beaucoup de maisons de capitaines ont été rénovées à des fins touristiques.

Il y a également un musée Maritime qui présente une abondance d'objets qui rappellent aux visiteurs les jours de gloire lorsque les voiliers d'Orebic naviguaient sur toutes les mers du monde.

Au-dessus de la ville, il y a un vieux cimetière, une église du 15 ème siècle et un monastère franciscain qui a été construit à côté de l'église. De là-haut il y a une vue à couper le souffle sur Peljesac, Korcula, Mljet et les îles voisines.


Nous prenons donc ce bateau taxi.
Nous nous retrouvons à bord en compagnie du couple de Français à qui nous avions un peu parlé la veille pendant notre excursion sur le bateau à Mljet. Elle est Française, et lui Croate, mais ils vivent au Kremlin-Bicêtre. Du coup, le hasard faisant, nous discutons ensemble, et nous prenons un café ensemble en arrivant à Orebic.




Nous, nous voudrions visiter le monastère que l’on voit en hauteur mais on nous dit que c’est très loin pour y aller à pied. Nous partons donc dans le sens opposé, en suivant la mer, à la recherche de la fameuse plage "sable".

Il faut marcher pas mal pour arriver à une plage correcte. Mais comme on suit la mer, la promenade est agréable. Enfin on nous dit que oui, la plage est toute proche.

Le sable ? une toute petite portion (déjà bien envahie de monde). En fait, il n’y a jamais de sable, ce sont des galets qui ont été tellement aplatis par la mer qu’ils se sont transformés en un "sable" très gros. Nous nous installons donc, sur les galets, mais là où il y a moins de monde (ce qui ne sera plus le cas quand 14 hres seront dépassées).

La mer est en effet merveilleuse pour se baigner. Elle est très vite profonde pour nager bien, elle était très calme et surtout super transparente, ce qui fait que j’ai même vu des petits poissons à la queue rayée de noir, rien qu’en m’arrêtant de bouger, et sans masque.




L’après-midi de plage est donc très agréable. C’est l'une des meilleures plages que nous ayons connues en Croatie.

Comme le soleil s’en va peu à peu, nous décidons de bouger pour le suivre, mais en allant plus au-delà, vers l’endroit où il y a des bateaux, il y a aussi plein de pierres dans la mer, et ce n’est plus du tout aussi limpide ni agréable pour nager.

Le taxi–boat que nous voulions prendre est à 17h 30. Le suivant n’était qu’à 19h30. Je décide de quitter la plage avant Odile qui, elle, marche très vite, et moi je ne voulais pas courir. Mais Odile me rattrapera... trop tard. Nous avons raté le bateau, et moi-même je l’avais raté.

On prendra donc celui de 19h 30. Mais rien à faire dans cette petite bourgade, rien à visiter.
Nous nous promenons par les ruelles. Puis nous allons vers la marina où un coucher de soleil s’amorce.
La marina est très bien, car elle est petite, et le lieu est très calme.

Tout compte fait, cette petite station balnéaire où il n’y a rien à faire est très agréable, car elle est calme et l’on peut bien y nager.

Départ vers Korčula. Très belle traversée à cette heure de la soirée.


Dîner

Nous décidons d’aller dîner à nouveau chez "Marco Polo", car, c’est très bon et pas cher, et nous avons encore envie de manger leurs délicieuses moules. Mais il n’y a pas de table de libre. Nous attendons dans la rue. Alors, un jeune couple nous propose de partager leur table. Ils sont Bosniaques, très étonnant de rencontrer des Bosniaques en Croatie, après toute cette guerre. Mais quelle différence y a-t-il entre ces peuples ? Je ne comprends pas.

Ce couple est hyper sympa. Et ils sont en voyage de noces. Ils nous indiquent que les légumes, aubergines et poivrons sont délicieux et le riz aussi. Une table se libère, donc nous les quittons.

Le serveur se souvient de nous. Nous commandons les légumes, le riz et les moules. Tout fut délicieux.




Un petit coup d'oeil à la cathédrale la nuit

DIAPORAMA

La ville de Korčula

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