CROATIE 2002

24 Août - 7 Septembre 2002

De Korčula à Dubrovnik

Mercredi 4 Septembre 2002

Il a fallu 4 heures de bateau pour aller de Korčula à Dubrovnik en ferry, du fait que le mercredi le ferry fait un arrêt sur l'île de Mljet.
Mais plus long est le chemin plus l'arrivée est sensationnelle...

On s’était renseigné, le seul moyen d’aller à Dubrovnik à partir de la ville de Korčula, était de prendre le ferry de 13 hres qui arrivait à 16 h 30. Pas de speed boat. Pas d’autre choix. Nous allons donc acheter les billets de ferry tout de suite avant même de prendre le petit-déjeuner, même s’il n’y a pas du tout de problème pour monter sur un ferry quand on est uniquement un passager à pied.

Là nous apprenons que le ferry n’arrivera pas à Dubrovnik à 16h 30 mais à 17 hres parce qu’il fait une "escale" sur l'île de Mljet.
C’est pas de bol : l'escale c'est uniquement le mercredi !
Mais il n’y a pas d’autre choix. Le prix est de 620 Kn, c'est la plus chère de toutes nos traversées. Et la plus longue...


Trouver un logement à Dubrovnik...

Hier nous avons tenté de téléphoner à l’adresse que nous avait indiquée nos deux Australiens. On a eu la chance de l'avoir tout de suite la propriétaire, mais elle nous a dit que son appartement est déjà réservé.

Alors, elle nous a indiqué l’agence avec laquelle elle loue son appart :


Tourist Information center
Tel : 323 350
Sur la gauche de la fontaine d’Onofio
à l’entrée de la vieille ville.

Tel : 00 385 20 412 514
Mob : 385 91 34 12 514
U. Pilama 1
20 000 Dubrovnik


Nous avons téléphoné. En fait, c’était l’agence du tourisme officiel. On nous a dit qu’il n’y avait pas de problème.

On nous proposait un prix de 300 Kn pour un appart avec salle de bain particulière. J’ai spécifié que nous le voulions dans la vieille ville et surtout calme. Le prix était trop cher, j'ai refusé. Du coup on nous le propose ensuite à 200 Kn, je dis OK.

Nous avons donc la sécurité, enfin nous l’espérons, d’avoir un endroit où dormir, même si nous arrivons à 18 hres ou plus tard.
Nous n’avions pas réalisé que Dubrovnik était aussi loin des îles.


A bord du ferry

Nous embarquons donc sur le ferry après avoir fait une dernière promenade à travers la ville et en empruntant le chemin où il y avait le moins d’escaliers (on a nos valises...) pour arriver sur le bord de mer, là où se trouve le débarcadère des ferries.

La première gaffe : je prends la corde à pleine main pour m’aider à monter par cette échelle-escalier des bateaux, avec les bagages, et la corde est couverte de suie. Ma main toute noire !

Nous laissons les bagages dans un placard, pas gardé, mais nous espérons que... Nous irons y jeter un coup d’œil à l’arrêt de Mljet.

Nous montons sur le pont du milieu. Il y a déjà beaucoup, beaucoup de monde. Le ferry vient de je ne sais où. Beaucoup de jeunes. Il y a même des chaises longues qui ont été accaparées depuis longtemps je suppose. Il fait très très chaud. C’est le solarium sur le pont. Les gens sont même en haut de maillots de bain, installés sur des serviettes sur le sol (et cela ne doit pas être très propre sur le sol).

Odile cherche l'ombre, et moi le soleil.



Nous avons un petit pique-nique mais cela ne passera le temps qu’un court moment des 4 hres de traversée.

Mais c’est une vraie croisière ! 4 hres de traversée ! On s’installe. On déambule. Il y a beaucoup de monde. On bronze. On va se rafraîchir à l’ombre. C’est un après-midi de farniente, avec la vue constante sur la côte.

Le premier stop, c’est l’île de Mljet. D’abord on la longe pendant un certain temps. Là nous devons la longer jusqu'à pouvoir arriver à Sobra. C’est un paysage fantastique de forêt vierge, je pourrais dire : que des arbres serrés. Presque pas de maisons, en tout cas, une île isolée.

A Sobra l’arrivée du ferry se fait dans un endroit absolument sauvage et perdu, après avoir dépassé une crique où l’on voyait un village, un vrai village, dans le creux. Il a un nombre très important de gens qui descendent, mais ce ne sont que des jeunes avec sacs à dos, les routards parfaits, les hippies. Tous à pied.

Le spectacle de leur arrivée sur l’île, que je regarde du haut du deuxième pont du ferry, m’impressionne. En effet, il n’y a rien. Une petite guérite qui semble être un lieu d’information, point. Ils ont l’air très perdus, car il n’y a qu’une route devant sur laquelle attendent trois voitures pour monter sur le ferry, et rien, pas un village, pas un bus. Mais je les vois s’avancer vers une guérite et se mettre à attendre là, sous l’auvent du toit. Sans doute y a-t-il un bus, une fois par heure ??? Enfin, ce n’est pas très accueillant.




Le ferry repart. Il va longer la côte, montagneuse. On voit en haut la route qui serpente. J'avais bien entendu dire que les routes étaient épouvantables et longues...

DUBROVNIK

Dubrovnik se trouve sur une presqu'île de la côte dalmate.

C'était une importante puissance maritime méditerranéenne à partir du 13 ème siècle, connue sous le nom de République de Raguse (de l'italien Ragusa). Elle a été sévèrement endommagée par un tremblement de terre en 1667. De nouveau endommagée dans les années 1990 lors du conflit armé dans la région. La ville a fait l'objet d'un grand programme de restauration coordonné par l'UNESCO.

Dubrovnik a pu préserver ses beaux monuments, églises, monastères, palais et fontaines de style gothique, Renaissance et baroque.



C'est vrai qu'il y a pas mal de ressemblance
avec Korcula

Dubrovnik du passé

Dubrovnik d'aujourd'hui


Dubrovnik, est née suite à la destruction de la ville romaine d'Epidaure (aujourdhui Cavtat) au 7 ème siècle. Epidaure était une colonie grecque, devenue une grande ville commerciale à l'époque romaine.

Elle aurait subit un tremblement de terre, puis détruite et occupée par les Slaves. Ses habitants se réfugièrent dans les environs boisés sur l'ilot rocheux de Laus. ("laus" ou "lave" signifiant en grec "rocher").

L'ilot était séparé de la terre ferme par un bras très étroit de mer. La ville prit le nom de la localité existant déjà, Rausa, ou Ragusa, ou Ragusium. Le nom de Dubrovnik est mentionné à partir de 1189.

En 1358 Dubrovnik se libère de la domination de Venise et constitue une république aristocratique indépendante et souveraine. A la tête de la république se trouvaient trois conseils et un recteur.





Héliographie de Kowalczyk (1909) - Image d'Internet



Arrivée du ferry au port... à Lopud

L’entrée sur Dubrovniik est décevante, car on le savait, on n'entre pas directement dans la vieille ville historique, mais dans le quartier qui s’appelle Lopud, et qui est le quartier des hôtels de tourisme, à 2 km du centre de la vieille ville, une banlieue presque. Mais ça fait partie de la ville de Dubrovnik. Donc pas la vue sur les fortifications dont on rêve tous.

La descente à l’intérieur du ferry est très encombrée de monde et de bagages, et un seul petit escalier-échelle pour en sortir.
À l’arrivée, des gens nous assaillent pour nous proposer des chambres. Nous les évitons en disons que nous avons une chambre.

Nous savons que nous devons prendre un bus pour aller au centre. Nous trouvons facilement l’arrêt en sortant du port. Il y a déjà des gens qui attendent. Nous achetons les billets dans le bus, mais le prix de 10 Kn est quand même très cher pour le peu de distance. Nous saurons ensuite qu’il faut les acheter dans les kiosques à journaux, là où les tickets ne coûtent alors que 7 Kn. Mais là, sur le port, il n’y a pas de kiosque à journaux !

Il y a beaucoup de monde dans le bus, mais nous sommes assises. Un arrêt à mi-chemin semble être celui de l’auberge de jeunesse.

Nous, nous descendons à l'arrêt de la porte Plice, mais ce n’est pas évident, car comme le bus s’arrête à l’extérieur de la vieille ville, on n’a aucun repère pour voir qu’on est dans la vieille ville, et il continue plus loin son chemin, c’est un bus local, normal.


Enfin le centre historique

L’entrée de la ville est un énorme et magnifique escalier, puis une grande porte moyenâgeuse.
On arrive sur une place tout de suite au milieu de laquelle se trouve la fameuse grande fontaine d’Onofrio.






Oui, nous voyons l’agence de tourisme tout de suite sur la gauche.
Tout se passe bien. En plus on est arrivé plus tôt que ce qu’on avait espéré. Il est 17 h 30.

"Tourist Information center"
Tel : 323 350
(Sur la gauche de la fontaine d’Onofio)

Notre logement

On nous dit "ah c’est vous qui arrivez de Korçula !" Sourire. Ouf !
"On vous a trouvé un très bel appartement, et très calme". La dame téléphone, puis nous dit que notre propriétaire vient nous attendre devant le Palais du Recteur... (C’est où ça ???)...
Elle nous donne son nom et l’adresse de la maison.
Le Palais du Recteur... c'est le monument le plus connu de la ville et il se trouve... au bout de la rue... la rue la plus célèbre... la "Placa" ou aussi appelée "Stadium").

Nous "roulons" avec nos valises à roulettes et arrivons sur une place magnifique entourée d’édifices historiques. Là une femme, jeune et d’allure très moderne nous fait signe... c’est sûr que nous sommes reconnaissables. Elle parle un petit peu l’Anglais. Elle nous conduit par de petites ruelles vers sa demeure.




La ruelle qui mène à notre logement - Notre maison sur la gauche


En fait on sera super bien. La maison, une vieille demeure rénovée, se trouve au pied des remparts et derrière la place de la cathédrale. Les propriétaires, un couple encore jeune et leurs enfants, habitent au rez-de-chaussée, et l’escalier, indépendant, mène au 1er étage où il y a une chambre avec salle de bain (la nôtre) + deux chambres avec salle de bain commune sur palier. Au second étage se trouve un studio magnifique, sur le toit, plus cher, avec vue sur le port.

C’est une maison dont Renata, notre propriétaire a héritée, et avec son mari, ils ont fait beaucoup de travaux pour la restaurer et pouvoir louer des chambres.


Chez Renata ZIJADIC
Utica STAJEVA 1
20000 Dubrovnik
Tel : (020) 32 36 23
renata.zijadic@du.hinet.hr

Près du Musée Maritime
Les propriétaires occupent le rez de chaussée

Il y a aussi 2 chambres avec s-de-bain commune sur le palier.


Au second étage se trouve un studio magnifique, sur le toit, plus cher, avec vue sur le port. 400 à 450 Kn par jour + les taxes


Notre chambre est grande, elle donne au-dessus de la porte d’entrée et a vue sur les ruines les plus anciennes de Dubrovnik (des pierres). Il y a des meubles de familles : un énorme buffet rococo, une énorme table dont on ne se servira jamais, des chaises, une coiffeuse, la TV le frigo, et le ventilo sur pied. La salle de bain est complètement moderne, la plus belle que nous ayons eu : une douche en coin avec pare-douche coulissant en plastique et des mitigeurs ultra modernes.

Nous nous installons rapidement. Il fait encore beau et chaud, et le jour est encore haut. Je décide de risquer pour la 2 ème fois (seulement) ma robe d’été courte et à bretelles.

Nous sortons de la maison, il y a inscrit sur une pancarte "musée maritime" et nous allons par hasard voir dans cette direction. Nous nous trouvons immédiatement à l’entrée des murailles. Odile me dit "pourquoi ne pas visiter maintenant, puisque de toute façon, il faut le faire, et c’est encore la plus belle heure pour le soleil et les couleurs".


La Promenade des remparts

A peine arrivées, nous sommes allées sur les remparts. Il devait être 17h 30.
Limite, l'entrée des remparts ferme à 18 hres, mais le soleil couchant, une vue extraordinaire sur la ville.
L’entrée de la promenade sur les remparts est payante.
Il y a deux entrées avec des portes à chaque coin de la ville.







Dès que nous montons la vue nous coupe le souffle. Surtout que nous arrivons au moment où le soleil colore la ville de rouge.
Vue sur la baie, sur le port, sur toute la ville, sur les monuments que nous voyons "de haut".
C’est trop beau, nous n’arrêtons pas de prendre photo sur photo.







Vue sur la ville vers 17/18h en direction du port et de l'île de Lokrum





















La Placa

La Placa est l'artère principale de la ville.






Elle se trouve à l'emplacement du bras de mer qui autrefois séparait la localité sur l'îlot Laus de la localité sur le continent, et qui fut comblé au 9 ème siècle. Ainsi se créa Dubrovnik.

C'est là qu'on se promène de jour et de nuit, en mangeant des glaces à l'italienne.


La placa vue du haut des murailles


La fontaine d'Onofrio

La grande fontaine d'Onofrio est l'un des monuments emblématiques de la ville. Elle faisait partie d'un système d'adduction d'eau alimenté par un lac situé à 12 km.

Construite en 1438 par Onofio della Cava.

Sérieusemant endommagée lors du tremblement de terre de 1667, elle a aussi été bombardée pendant la guerre de 1991-1995.


Les maisons sur la place de la fontaine d'Onofrio, vues du haut des remparts



Le jour décline. Un coucher de soleil s’amorce. Nous l’attendons. Il ne sera pas fantastique, à cause d’une nappe de nuages.

Nous rencontrons deux jeunes français qui démarrent leur voyage, et logent à l’auberge de jeunesse.
À 18 hres c’est la mise en dehors des murailles : ça ferme.

Nous retournons vers notre demeure. Quand nous ressortons, le propriétaire des lieux, l’époux de Renata sort de chez lui au moment où nous descendons. Nous discutons, il parle assez bien l’Anglais, et il nous demande si nous connaissons le prix de l’appartement qui est de 250 Kn. Tiens, ce n’était pas ce qu’on nous avait dit à l’agence de tourisme (200 Kn). Mais que faire. L’appart est super, bien situé, nous disons "pas de problème".


Un dîner d'huitres

Nous demandons à notre propriétaire s’il peut nous indiquer un bon restau.Il nous dit d’aller à sur la grande place au restaurant KAMENIKA. Nous le trouvons. C’est la première fois que nous trouvons des huîtres au menu. J’ai quelque crainte, mais nous sommes au bord de la mer, on mange bien des huîtres en été en Bretagne ou ailleurs sur la côte française.

Elles sont proposées à l’unité, c’est marrant. Nous en commandons six chacune. Elles sont beaucoup plus plates que les nôtres, c’est comme si l’on mangeait l’huître dans son couvercle. Mais EXCELLENTES !

Puis nous prenons ensuite des moules, mais elles sont dans une sauce tomate, j’aime moins, le goût de la sauce tomate prend le dessus sur celui des moules ! Enfin un repas pas mal copieux, avec vin blanc of course.


Que faire le soir

En sortant du restaurant, nous nous trouvons sur cette place monumentale dont nous n’identifions pas encore le nom de ses divers monuments. Nous entrons à l’intérieur d’un palais, qui est le Palais Sponza, qui était autrefois l’administration des douanes, ouvert au public, même le soir, et où se trouve un mémorial (les photos) des combattants, jeunes pour la plupart, mort pendant la dernière guerre de 1991/95.

Que faire le soir sinon arpenter les rues, plutôt la Placa, la grande artère principale. Il y a des bateleurs mangeurs de feu, autour desquels se forme un grand cercle de curieux.


Manger des glaces !

La distraction principale, c'est de manger des glaces (à l’italienne). Cette fois-ci je craque. J’ai bien mangé, je termine en beauté : ce qui me semble le meilleur glacier se trouve sur le côté gauche vers le début de la Placa, meilleur... parce qu’il y a une de ces queues !

On demande le nombre de boules que l’on veut, et de parfums au choix. Les glaces ont des dimensions énormes. Je la trouve excellente. Odile, qui n’en avait pas acheté, craque un peu plus tard et en achète une chez un glacier tout au bout de la rue. Mais elle qui aime le chocolat abusa un peu du nombre de boules sans réaliser.

Nous prenons le chemin de retour, mais nous passons par une placette derrière la cathédrale où se trouvent deux cafés avec des terrasses, et le nombre de gens assis nous intriguent, surtout qu’ils sont assis en rang comme au spectacle. Nous apprenons qu’il y a un groupe de jazz qui va jouer dans peu de temps. Donc, nous prenons une chaise et avec une eau minérale gazeuse (un peu chère dans ce café) nous assistons au set de ce petit trio de jazz bien classique mais sympathique.

De retour à la maison et dodo.

2 ème journée à Dubrovnik

Jeudi 5 Septembre 2002

Journée consacrée à la visite historique de DUBROVNIK

Tout d’abord, le plus tôt possible (que c’est beau cette place vide, avec la cathédrale derrière, le Palais du recteur sur la droite et le Palais Sponza), nous visitons ce qui est un des plus importants monuments de Dubrovnik : le Palais du Recteur.





Le Palais des Recteurs


A partir de 1358 Dubrovnik est devenue une république. Le Recteur était l’homme qui gouvernait Dubrovnik mais il ne gouvernait que pendant un mois et pendant ce mois, il ne pouvait quitter le palais que pour des raisons officielles.

On lui remettait chaque soir lors d’un cérémonial les clés des portes de la ville, afin que personne ne puisse entrer dans la ville la nuit.





Le Palais des Recteurs est un splendide palais gothico-renaissance du 15 ème siècle.
Il fut construit sur les ruines d'une forteresse détruite par un incendie en 1435.
Un nouveau palais a été reconstruit par Onofrio.
Jusqu'en 1808, il servit de résidence au recteur qui gouvernait Dubrovnik.




Nous louons un audiophone pour deux, car c’est un peu cher quand même, mais ce fut une bonne idée, que l’on nous avait suggérée lors d’une rencontre avec des touristes français. En effet on peut ainsi suivre l’histoire de cette ville et ne pas passer à côté des mille choses exposées.

C’est assez copieux à visiter quand on ne rate pas une salle car il y en a pas mal et parfois assez caché. Je me souviens même des prisons qui, nous explique-t-on, étaient situées au niveau des trottoirs pour que les gens de la ville soient conscients en se promenant de ce qu’étaient les conditions de vie des prisonniers.




Du dernier étage du palais, on a une superbe vue sur le haut de la cathédrale, avec ses magnifiques sculptures, et une plongée sur cette place. Ce n’est que du Palais des Recteurs que l’on a une idée de la grandeur de la cathédrale car on peut de là, la saisir dans tout son bloc.






La cathédrale


La cathédrale de l’Assomption n'est pas terrible à l’intérieur.
Ce qui est surprenant c’est que le plafond, les murs ne sont pas du tout ouvragés, mais seulement peints en blanc.




Nous faisons ensuite le tour des visites d’églises.

L’église Saint Blaise

Ah Saint Blaise !, qu’est ce que j’ai pu me demander qui il était ce Saint dont je n’avais jamais entendu parler !


Saint Blaise était l’évêque de Sebasta, en Arménie. Il fut torturé à l’époque de Dioclétien.
C’était au 10 ème siècle.
Selon la légende, il serait apparu dans les rêves de Stojko, curé de la cathédrale, et l’aurait averti que les Vénitiens dont les navires avaient jeté l’ancre à proximité de l’île de Lokrum, s’apprêtaient à attaquer la ville pendant la nuit. Le Sénat proclama alors Saint Blaise patron de la ville de la ville.


L’église Saint Ignace

Nous allons ensuite visiter l’église des jésuites ou église Saint Ignace, qui se trouve en haut de ce très haut escalier monumental que l’on voit sur toutes les représentations de la ville, et adjacent, le Collège Ragusain.




Une fois presque au bout de la Placa, nous sortons par la porte par laquelle nous avions mis les pieds dans la ville, la Porte Pile, rien que pour revoir ce bel escalier d’entrée et la porte elle-même.

À l’extérieur de la porte, la ville est moderne, emplie de bus et de taxis. Évidemment, puisque le centre est piétonnier. Quelle chance nous nous disons d’habiter au centre de la vieille ville, et nous pensons aux bus et aux taxis le soir, que nous aurions dû prendre si nous étions à l’hôtel (car la majorité se trouvent à Lapad, un faubourg de la ville !)


La place de la fontaine d’Onofrio

Nous re-pénétrons dans la vieille ville, et débouchons donc sur la place de la célèbre grande fontaine d’Onofrio, construite en 1438.Cet Onofrio était un Napolitain avec qui la république de la ville avait passé contrat pour la reconstruction de l’arqueduc municipal. Il construisit cette grande fontaine polygonale qui faisait office de réservoir.




Sur cette place se trouve l’office du tourisme. Nous en profitons pour nous renseigner sur le spectacle de danses folkloriques qu’on nous avait vivement conseillées, et qui se produit deux fois par semaines dans un lieu à l’extérieur des murailles, à la sortie du port (vers chez nous) Nous achetons les billets pour le vendredi, qui sera notre dernière nuit à Dubrovnik...


Le couvent des Franciscains

Puis nous reprenons la Placa en bas de laquelle se trouve le couvent des Franciscains dont l’entrée de l’église donne directement sur la Placa. Ce portail est magnifié par une "piéta" des frères Petrovic, du 15 ème siècle.



L’église est fermée (elle n’ouvre qu’à 16 hres).
Nous allons donc visiter l’intérieur, c’est-à-dire le cloître, magnifique, un havre de paix et de verdure.



À côté se trouve également l’une des pièces rares de la ville : la plus vieille pharmacie, créée en 1317, et qui fonctionne toujours comme une pharmacie d’aujourd’hui.

Nous remontons la Placa. Eh oui, c’est l’artère principale. Eh oui Dubrovnik est tout petit !
Nous allons vers le port.
Sur le chemin, nous passons devant le couvent des Dominicains, mais il est fermé, et une grande galerie de peintures.




Nous allons sur le port pour nous renseigner sur les promenades en bateau proposées que nous pourrions faire le lendemain.

Une journée et demie est suffisante pour visiter Dubrovnik. Donc, le lendemain nous aimerions bien (c’est notre dernier jour) profiter de la mer, de la plage.

Il y a le choix entre :

→ soit se rendre à Lokrum, l’île que l’on voit en face, si proche, et il y a des bateaux taxis qui font l’aller et retour
→ soit faire une excursion (un peu chère) à travers les îles Elephites, dont fait partie l’île de Lopud et celle de Lokrum, mais on se retrouverait dans un groupe, avec un guide, et des horaires
→ soit aller à Cavtat, l’ancienne Épidaure romaine, qui est à l’origine de la création de la ville de Dubrovnik.







La seule plage "de ville" de Dubrovnik

Nous apercevons du port comme une crique qui ressemble à une plage, et nous décidons d’aller voir jusque-là. Mais nous décidons auparavant d'aller chercher nos maillots de bain. Nous remontons dons à la maison, en découvrant d’ailleurs un passage rapide, une trouée dans le mur du port.

Nous arrivons à cette plage qui est très "peuplée" et pour cause que ce doit être la seule plage "de ville". L’eau n’est pas bien belle. On nous avait dit qu’il y avait du sable, mais non. 0n nage quand même un peu, mais vraiment l’eau n’engage pas beaucoup à y rester.


Dîner

Nous revenons chez nous et sortons pour dîner. Nous avions décidé d’essayer le restaurant "AMORET", qui se trouve sur la Place de la cathédrale, mais pas du côté du palais du Recteur, plus vers la ruelle qui conduit à notre maison.

Et voilà que nous sommes accostés par un gars sur la place avec ses petits dépliants et il fait justement de la pub pour ce restaurant. Il nous y conduit en nous disant que nous avons droit à l’apéro gratis. Moi qui rêvais de goûter au vin croate.

A propos, au bout de tout ce voyage nous savons "maintenant" que restaurant se dit "KONOBA".

Les tables sont dehors. Le lieu est tranquille. Seul un chanteur "maison" donne un fond sonore très doux.

On nous propose immédiatement du poisson. C’est la spécialité du restaurant, et nous ne le savions même pas. Alors nous nous laissons tenter malgré le prix un peu élevé (ce sera un repas à 120 FF par personne, donc, le plus cher de notre voyage.

On nous montre le poisson que nous avons choisi. On le paye au poids. Bien, c’était délicieux, et puis voilà.







Pas grand-chose à faire après, nous arpentons les rues de Dubrovnik et je mange une glace au même glacier de la Placa.
Puis nous allons nous promener sur le port, lieu de promenade très prisé, très peu illuminé, mais de ce fait rempli de charme.

3 ème journée

Vendredi 6 Septembre 2002

Nous avons décidé de prendre le bateau qui va à CAVTAT. La compagnie s’appelle « Adriana ».
Le bateau n’est pas très grand, nous aimons. Mais il est plein.
La sortie du port, on en a plein les yeux. On se trouve à proximité des forts qui défendent l’entrée du port.

CAVTAT

Cavtat est une ville sur la côte, qui a été à l’origine de la fondation de Dubrovnik.


Ancien comptoir grec, elle était une cité romaine très célèbre sous le nom d’Épidaure, au 7 ème siècle.

En 614, détruite et occupée par les Slaves et les Avares, ses habitants se réfugièrent sur l’îlot rocheux de Laus (ou "lave") séparé de la terre ferme par un bras de mer.

C’est la réunion de cet îlot et de cité située sur le continent qui formera la ville de Dubrovnik.




Le bateau fait quelques arrêts sur le chemin :
MLINI et PLAT, deux villes sur la côte.

Il faut environ une bonne heure.


Ce qui nous surprend c’est la quantité de cyprès sur ce bout de côte.
Et aussi, pour la première fois nous voyons les dégâts de la guerre. Un hôtel vide aux fenêtres écroulées.
Une petite maison dont il ne reste plus que la façade, et sans fenêtres.




Le port de Cavtat est très mignon, avec une rangée de palmiers qui longe le quai.






Nous faisons une petite reconnaissance le long de la mer. Il y a deux églises, une à chaque bout du quai. Odile va visiter un musée alors que je reste à me promener. Puis nous faisons une promenade à travers les rues qui grimpent pour voir à quoi ressemble cette petite ville. Il fait très chaud, il est un peu plus tard que midi. Il y a un mausolée à visiter, de la célèbre famille Racic, une grande famille d'armateurs et de banquiers, mais nous le laissons de côté.




Image d'Internet


Nous avons décidé en fait de passer, en fait l’après midi à la plage pour nous baigner pour la dernière fois (demain c'est le retour).

On nous a dit qu’il y avait une plage superbe devant l’Hôtel Albatros. Mais il faut marcher jusque-là, ça paraît loin de l'endroit où on a débarqué, c’est-à-dire dans l’autre baie. Nous avons pris le sentier qui est en hauteur, et pas le bord de mer. La promenade est très belle. Nous arrivons sur le complexe hôtelier. Bon, pas très beau le coin des hôtels, et beaucoup de monde.

Mais la plage est en effet très sympa et pour nager c’est très bien. L’eau est claire et il y a vite du fond. Donc, agréable journée, dernier bain de soleil, et nous avons beaucoup nagé.

Retour vers le centre, et embarquement sur le bateau. Il est déjà plein de monde.
Très belle promenade de retour. J’arrive même à trouver une place à l’arrière du bateau et j’ai le regard sur l’écume de l’eau produite par le bateau.





Retour à Dubrovnik

Nous attendions l’entrée de Dubrovnik avec émotion : entrer dans le port de Dubrovnik, c’est quand même un rêve, c’est impressionnant. Cette ville est tellement fortifiée.










Dîner

Nous passons à la maison nous changer et nous décidons de dîner au même restaurant que le premier soir parce que le service y est très rapide et que nous voulons assister aux danses qui débutent à 21 hres.

Nous prenons des spaghettis aux fruits de mer, plus un plat de riz et c’est très, très copieux.


Spectacle de danses folkloriques

Les danses folkloriques ont lieu en dehors de la ville, en sortant de la Porte Ploce, celle qui est à l’opposé de la fontaine d’Onofrio. Mais ce n’est pas loin à pied, et c’est bien indiqué.

Nous arrivons 20 mn avant. C’est un endroit en plein air avec des chaises devant et des bancs derrière installés en gradin. Nous choisissons d’être en hauteur. Il y a déjà du monde mais pas trop et nous pouvons choisir de bonnes places. Par hasard, nous sommes assises sur le banc derrière un jeune couple de Français, qui nous entendant parler français, a réagi. Eux sont arrivés depuis peu, et nous nous partons !

Le lieu va vite se remplir. Il y a des groupes qui arrivent par autocar (évidemment puisque les hôtels sont à perpète).

Le spectacle est de bonne qualité, et ressemble aux spectacles de danses folkloriques de n’importe quel pays : présentation parlée des danses, venant de diverses régions de la Croatie, mais surtout nord et intérieur.
Cela dure une heure.

Bonne soirée, nous rentrons.

C’est notre dernière nuit en Croatie. Nos bagages sont un peu préparés. Et nous avons toute la matinée demain.

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Dubrovnik

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