NOSY BE
(En malgache : "Nosy" = île et "Be" = grand).
Nosy-Be est une destination touristique phare de Madagascar. On l'a qualifie de « perle du tourisme malagasy » ou d’« Île au parfum » (les parfums dégagés par les ylangs-ylangs, les caféiers, et les poivres rafraîchis par l’humidité). On est à à 600 km au nord d'Antananarivo et dans le canal du Mozambique. C'est une île paradisiaque de 30 km sur 20 km, connue pour ses plages de rêves, sa végétation luxuriante, et la culture de sa population.
L’accès par bateau de la Grande Terre se fait par le port d’Ankify (18 km d’Ambanja).
Par avion, on atterrit à Fascène, l’aéroport de l’île sur la côte Est, d’où l'on rejoint Hell-Ville la capitale de l'île, par une route bitumé de 7 km.
Au début de notre voyage quand on est allé d'Antananarivo à Diego Suarez en avion, le vol a fait une escale à Nosy Bé.
Ce qui nous avait permis d'admirer du ciel cette île magnifique.
Mais après notre périple dans le nord de Madagascar, c'est par la route et la mer que nous y sommes arrivés.
La route d'Ambilobe à Ankify
Mercredi 30 Avril 2003
À 14 hres, après avoir déjeuné à Ambilobe, nous prenons la route vers Nosy-Be.
La route est d’abord la route de Majunga jusqu’où nous n’irons pas, nous bifurquons avant.
Il y a 90 Km à faire pour atteindre la mer.
Le paysage est tout vert.
On s’arrête pour prendre en photo un cacaotier.
Nous pouvons voir le fruit très nettement, et surtout les énormes fèves de cacao à l’intérieur du fruit.
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Il y a aussi de la vanille avec la vanille qui pend à la branche.
Les gamins nous crient de la route des « Salut vazaha ».
Puis nous prenons un bout de la route de Tananarive.
Et ensuite nous bifurquons, là, pour emprunter une route en très mauvais état pendant 25 Km.
ANKIFY
Le bateau se prend à Ankify : pas un port mais un petit village, minuscule : quelques hangars, un embarcadère.
Nous n'avons pas pris le ferry, au bord de mer, il y a une barque à moteur qui nous attend.
Descente vers la mer, la mer face à nous comme c’est bon.
A Ankify, le petit port d’embarquement des navettes (barques à moteur vers l’île de Nosy Be).
On décharge nos bagages.
Nous nous séparons de Gislain sur ce quai, avec grande tristesse.
Gislain repart vers Diego avec sa Toyota car il doit continuer à travailler.
Il va conduire un couple de touristes qui vont faire le même itinéraire que nous.
C'est Akram qui reste avec nous jusqu'au bout qui s'occupera de toute notre vie à Nosy-Be. |
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Nous nous demandions bien quel genre d'embarcation allait nous transporter vers l'île de Nosy Be.
On ne voit que de simples barques à moteur, il y a une seule barque pour tout le groupe.
On nous charge les sacs dans la barque, empilés les uns contre les autres. Puis, c'est notre tour, nous les passagers.
Il y a deux personnes pour tout équipage, l'un qui tient la barre, l'autre qui aide.
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La traversée est magnifique, dans la barque poussée à toute allure contre le vent.
Je ne me souviens plus combien de temps cela a pris, tant la balade en mer a été agréable.
Nous arrivons au port de Nosy Be, quelques minutes après l'arrivée du ferry boat. Évidemment ce n'est pas un ferry très moderne, il est plutôt usé. Très rempli de passagers, locaux, de ballots que l'on décharge à dos. On se croirait à une autre époque. |
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Deux taxis nous attendent.
Je me retrouve dans le fond d'un taxi à trois rangées, et je ne vois presque rien du paysage.
D'ailleurs la nuit est en train de tomber.
| Je note cependant que Nosy Be n'est pas à l'image de ce que j’avais imaginé : une succession d’hôtels de luxe, une "île Canarie" ou des Baléares. Tout ce que je vois est décrépi, pas d’hôtels, une île pauvre, aux pistes de terre ou très mauvaises, à l’image de Madagascar. En un sens, je m’en réjouis. |
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Nous traversons Hell-Ville, la capitale de Nosy Be, dont le nom malgache est ANDOANY.
Son nom européen Hell-Ville ne vient pas du mot "enfer" en anglais mais de l'amiral Hell, ancien gouverneur de l'île de la Réunion, qui signa un traité de protectorat en 1840 avec la reine sakalava Tsiomeko, alors sérieusement menacée par l'expansion de la monarchie merina et réfugiée à Nosy be jusqu'en 1957.
La ville ressemble peu à une ville moderne, immeubles décrépis, rues boueuses...
AMBATOLOAKA
Nous devons séjourner à Ambatoloaka, la station balnéaire la plus populaire de l’île, réputée pour, dit-on...
son animation nocturne animée avec bars, restaurants, boutiques... Le quartier le plus chaud de Nosy-Be...
L’hôtel
Et nous arrivons par la route du haut à notre hôtel, qui se nomme « Coucher de soleil ».
Les bungalows d’Ambatoloaka sont en effet connus pour leur vue sur le coucher de soleil à la fin de la journée.
Espérons que l'hôtel fera honneur à son nom.
Il n’est pas en bord de plage, mais en bord de route, en hauteur. Cependant on accède au bord de mer par un bel escalier qui traverse le terrain de l’hôtel où sont disséminés les bungalows au milieu d’une végétation luxuriante et de maintes fleurs.
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Il n’y a que nous dans l’hôtel. Il est tenu par un Suisse, absent à notre arrivée, mais qui débarquera un jour plus tard, avec femme et deux enfants. |
Coucher du Soleil Bungalows à Ambatoloaka |
J’hérite d’un bungalow pour moi toute seule, situé en haut, tout proche de la réception. Je n’entendrai pas le bruit de la rue, mais plutôt celui des deux enfants du propriétaire dans leurs jeux bruyants.
C’est une paillote de style traditionnelle, mais super bien décorées, accueillante. Il y a une petite terrasse avec chaise longue et une table, de beaux rideaux blancs brodés aux deux petites fenêtres qui ont aussi des volets. Mon lit est un grand lit de deux entouré par une énorme moustiquaire sur poteaux. Il y a une table, une chaise, quelques étagères et même quelques cintres. C’est donc un retour à la civilisation et au confort, comme c’est agréable d’avoir des cintres pour pouvoir pendre quelques vêtements. Ça fait beaucoup de bien.
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| La salle de bain, elle, est bien locale. Une partie est séparée pour le bain, par un petit rebord à terre.Une énorme citerne d’eau froide mais pourvue d’un robinet dans le bas qui permet de remplir le seau pour se laver et un gobelet en plus pour prendre l’eau dans le seau et s’asperger. Une étagère complète tout cela ainsi qu’un petit miroir. Dans l’autre partie, le lavabo et les WC, une salle d’eau complète donc. |
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Je craignais à Nosy Be d’être piquée par les "moucafouilles", les terribles mouches de l’île.
Mais je n’en ai jamais rencontré et n'ai pas été piquée.
Presque tout de suite après la "douche" nous nous retrouvons sur la terrasse pour l’apéritif traditionnel, notre caipirinha.
La terrasse est très agréable, c’est là où nous prendrons nos petits-déjeuners, mais l’hôtel ne fait pas de repas.
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"Océan de Sagesse"
Nous faisons la connaissance de Thierry, qui vient nous voir. Français d’une trentaine à peine, originaire de Tarbes, il est installé ici à Ambatoloaka, où il vit avec une Malgache, et il a monté à Ambatoloaka une agence d’excursions, "Océan de Sagesse".
Il travaille en collaboration avec Océane Aventures et Nouvelles Frontières. et il est venu nous exposer le programme de notre séjour à Nosy Be.
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Ocean de Sagesse Excursions |
C’est merveilleux, car, moi qui croyais que les 4 jours à Nosy Be allaient être juste le séjour balnéaire rituel de toute fin de circuit,
il est en fait organisé avec deux excursions d'incluses.
￫ Le lendemain une excursion en mer aux îles de Nosy Komba et Nosy Tanikely
￫ Et le surlendemain un tour de l’île avec visites des sites.
Thierry nous propose en plus une autre excursion en mer, à nos frais celle-ci, vers l’île de Nosy Iranja, plus éloignée.
200 F pour la journée, repas du midi inclus, évidemment en ce qui me concerne, je n’hésite pas.
Car ce qui est le plus beau à Nosy Be, ce ne sont pas ses plages, mais les îlots pratiquement vierges tout autour.
Dîner "Chez Antoine"
Nous descendons ensuite vers le bord de mer, une longue rue parallèle à la mer où se trouvent, comme dans toute station balnéaire, les boutiques de souvenirs, les restaus, les agences, et le bar des vazahas. Mais il n’y a pas de poste, pour cela il faut aller à Hell Ville.
Akram qui sera notre chevalier servant pendant ce séjour à Nosy be connaît un restaurant dans cette "avenue du bord de mer" qu'il nous dit être bien. Quand on descend par l’escalier, il faut se diriger vers la gauche.
| C’est la gargote d’Antoine Gasy. |
Restaurant « Chez Antoine Gasy » |
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J’ai mangé une brochette de poisson, mais pas n’importe quoi, de la gastronomie ! Des épices, et des frites, avec de la bière.
En dessert, nous n’avons pas résisté aux bananes flambées.
L'addition : 33 750 FMG + les boissons, eau et bières... 41 250 FMG par personne (41 FF).
Je me couche vers 22h 30.
La vue de l'hôtel
Les couchers de soleil depuis l'hôtel
DIAPORAMA
D'Ambilobe à Ankify et Nosy Be
NOSY KOMBA
