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Jeudi 12 Mai 2016
On arrive au parking en bas de Masuleh. Il y a bien un taxi mais il faut attendre qu'il se remplisse. Une Iranienne arrive. Le chauffeur nous propose de payer Il nous demande 60 000 rials par personne pour Fuman si on veut partir à trois. On accepte. Seulement, à l'arrivée on observe que l'Iranienne, elle, ne paye que 40 000 rials. Alors c'est la dispute avec le chauffeur de taxi !
A Fuman, on s'y est arrêté à l'aller, parce qu'il faut passer par là pour accéder à la route qui mène à Masuleh. Fuman est célèbre pour ses kolucheh (les gateaux). A part ça, bof !
Le taxi de Masuleh nous dépose dans une grande avenue à fort trafic.
Ouardia veut aller visiter un chateau historique en haut des Gurabpas Mountains.
Il se trouve à 700 m au dessus du village de Rudkhan, à 25 km de Fuman.
Il remonte à la période Sassanide, a été reconstruit sous les Seldjoukides.
On l'appelle la forteressede de Roudkhân, "Ghal’eh Roudkhân".
On nous a expliqué qu'il fallait retourner à Fuman, et de là prendre un taxi jusqu'au village Roudkhân qui se trouve à une vingtaine de kilomètres au sud-ouest de Fouman.
La forteresse se trouve sur... les hauteurs du village Roudkhân.
La muraille de la forteresse mesure 1500 m de long et comprend 65 tourelles et murailles intérieures.
La date de construction remonte à l’époque sassanide mais elle a été restaurée sous les Seldjoukides et a servi un temps de base militaire aux Ismaélites. Sur le portail de la forteresse, une inscription atteste qu’elle fut restaurée à la demande du sultan Hessâm-od-Din entre 1497 et 1500.
Elle fut redécouverte en 1830 par un chercheur polonais au cours de ses fouilles dans le Guilân, mais ce n’est que depuis peu qu’elle a éveillé la curiosité des touristes.
La forteresse est composée de deux parties principales, la citadelle et le harem où vivaient le roi et ses femmes, et l’arsenal et la caserne où étaient logés les soldats. Les bains, la prison, la citerne, une fontaine, des maisons et des tours octogonales munis de meurtrières font partie des éléments constitutifs.
Durant son histoire, aucune armée n’a pu pénétrer dans la forteresse, et ce, grâce à son système de défense complexe.
L’accès à la forteresse n’est possible que par voie piétonne.
Les voitures ne peuvent se rapprocher à moins de 500 m.
Ouardia essaye de négocier un taxi pour aller au Qaleh'eh Rudkhan, mais les prix demandés sont exorbitants. Evidemment affréter un taxi quand on est seulement une personne, ça revient toujours très cher. Moi je ne veux pas y aller, on s'était entendu là dessus.
Elle finit par en trouver un de taxi, et me laisse avec les bagages, devant une boutique avec un distributeur de thé. Il est 11h 30. Seulement le thé et moi...
J'ai attendu plusieurs heures, c'est sûr. Parce qu'une fois arrivé dans le village de Rudkhan, il faut compter une heure pour monter au chateau et une heure pour descendre, et ça pour un bon marcheur.
Le monsieur, avec une grande gentillesse, me propose une chaise en plastique, qu'il installe sur le trottoir, et je me pose là, avec les bagages.
Ce monsieur ne parle que le persan... On échange ce que l'on peut, moi me servant de mon appli de traduction Google sur mon téléphone. Il vend des poupées, comme celles que j'ai vu à Masuleh. Il m'explique (eh oui on est arrivé à discuter...) qu'il a aussi une boutique de poupées à haut à Masuleh.
D'ailleurs je lui en ai acheté une de poupée... (choisie aux couleurs du Brésil...)
En discutant j'explique que nous comptons aller dès qu'elle revient à Ardabil, en bus. Je pense qu'il faut qu'on refasse ce qu'on a fait à l'aller pour aller à Masuleh, et qu'on reprenne un taxi pour Rasht, la grande ville voisine, et là aller à la gare routière trouver un bus.
Le monsieur me dit que le bus d'Ardabil vient de Téhéran, et qu'on peut le prendre au passage sur la route, pas très loin d'ici de Fuman, sans avoir à aller à Rasht. Je luis dis que je suis très intéressée par cette information et que je voudrais en savoir plus, connait il les horaires ?
Là, ça bloque un peu au niveau de la communication anglo/persane... Il me fait comprendre qu'il téléphone à un ami qui pale l'anglais.
Jalil m'explique qu'en effet on peut attraper le bus sur la route, mais que si ma copine revient trop tard pour qu'on ait un bus, il peut nous proposer de nous héberger dans sa maison à Fuman.
Comme il était seul, je lui ai quand même demandé "you live with your family ?". Il me répond qu'il vit avec sa mère et son jeune frère. Bon, tout va bien, je le remercie de sa proposition (car en effet, je pense que si le retour de Ouardia fait qu'on n'arriverait pas à Ardabil avant la nuit, chose pas concevable dans une ville qu'on ne connait pas, où on n'a pas de résa d'hôtel... ), et que j'en parlerai à Ouardia à son retour.
Jalil me dit que dans ce cas, son ami, Saied Mohammad, ("He is a very good man", me dit-il) l'appellera au téléphone.
A 14h 45 Ouardia me téléphone pour me dire qu'elle vient d'être descendue de la forteresse de Roudkhân, et qu'elle reprend un taxi pour arriver.
Il est 15h 30 quand elle me rejoint à Fuman. Enchantée de sa balade, mais dure, quand même, dit-elle...
Je l'informe de cette invitation à dormir chez Jalil. En effet, quand on calcule à peu près la route qu'il nous reste à faire jusqu'à Ardabil, on n'arriverait pas avant... 22 hres... Elle, est tout de suite d'accord.
Saied Mohammad appelle Jalil, me passe le téléphone...
Affaire conclue, il vient nous chercher dans un quart d'heure.
Entre temps nous achetons une grosse boite de gâteaux, car on ne va pas se faire héberger sans rien offrir, et nous ne voyons pas quoi d'autre offrir.