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NONG KHAI

Le parc Sala Keo Kou

Dimanche 24 Décembre 2017

Le parc Sala Keo Kou (ou "Sala Kaew Ku") est un parc avec des statues très bizarres, qui se trouve à 5 km à l’est de Nong Khai.
Il est mal relié par les transports publics. À partir de la nationale 212, il faut prendre une petite route perpendiculaire à la quatre voies... "Il vous faudra faire un demi-tour et revenir légèrement sur vos pas si vous venez de Nong Khai. Une fois quittée la nationale, il vous reste un peu plus d’1 km pour atteindre le site et son parking sur la gauche de la route"...

On avait compris qu'il valait mieux louer un tuk-tuk qui connaissait la route.

Notre logeur nous a aussitôt appelé un tuk-tuk. Et le prix était déjà fixé : 200 bahts pour l'aller et retour, et avec l'attente pour le temps de la visite. Soit 100 bahts chacun. Le chauffeur était sympa et parlant bien l'anglais.

Créé en 1978, il s'agit de l'œuvre d’un mystique qui enseignait une philosophie existentialiste saupoudrée de bouddhisme et d’hindouisme. Au point de vue de l’architecture, l’amalgame de ces deux religions est détonnant. On compte plus d'une centaine de sculptures, certaines impressionnantes par leur taille. La dépouille momifiée du fondateur du temple repose sous une cloche de verre.

Des sculptures "étranges"

Le parc Sala Keo Kou est un parc avec des sculptures, "étranges", dont certaines dépassent les 20 m de hauteur. Il est aussi désigné sous le nom de Wat Khaek. Ces sculptures sont l’œuvre de l'artiste Laotien Luang Pu Bunleua Sourirat (1932-1996), qui a acheté le terrain en 1978 après avoir dû fuir le Laos, expulsé par les communistes. Il existe d'ailleurs toujours près de Vientiane un parc de même nature, le "Buddha Park", qui date de 1958, où l’on peut voir certaines de ses œuvres plus anciennes.

L'histoire de cet artiste laotien

Un jour, lors d'une excursion en montagne, Boun Leua Sourirat tomba sur un dénommé Keoku, un ermite qui lui enseigna les mysteres de la foi et du panthéon hindo-bouddhique. A partir de là, il ressentit le besoin de construire des sculptures au beau milieu de jardins, et de nombreux paysans séduits par l'homme l'aiderent dans sa tâche.

Boun Leua Sourirat débuta d'abord son oeuvre au Laos avant de se faire expulser et de la poursuivre en Thailande. C'est là donc qu'il créa le Sala Keoku ou Wat Khaek, un temple entouré d'un jardin au milieu duquel s'éleve des sculptures de dieux, de déesses, d'animaux, le tout en briques, béton, ferraille...

Ces sculptures sont démesurées, un syncrétisme de bouddhisme et d'hindouisme, nagas, bouddhas,
déesses aux bras multiples, et hybrides mi-humains, mi-animaux. Un Bouddha de pres de 20 m de
haut est tout particulierement impressionant.

L'entrée est de 20 baht... pour les étrangers.
On s'est même payé une glace qui coûtait le même prix que l'entrée...

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Une statue de Bouddha protégé par un naga à 7 têtes.
Les nagas sont dans la tradition Bouddhiste Thaïlandaise les esprits des eaux.
On les représente le plus souvent sous la forme de serpents géants ayant parfois 5 ou 7 têtes.

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Des fourmi !

La "Roue de la Vie" illustre la théorie des cycles de l’existence.
On y accède par un tunnel en forme de matrice avant de faire le tour de différentes statues
représentant des étapes successives.

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Le symbole de la roue

"En termes de symboles, le Bouddha, assis sous l'arbre de la bodhi, vit deux choses. Tout d'abord, il vit une grande roue. Cette roue embrasse la totalité de l'existence conditionnée, elle est de même étendue que le cosmos, elle contient tous les êtres vivants. Elle tourne sans arrêt : elle tourne le jour et la nuit, elle tourne vie après vie, elle tourne ère après ère. Nous ne pouvons voir quand elle a commencé à tourner, et nous ne pouvons pour l'instant voir quand elle cessera de tourner : seul un Bouddha voit cela".

"La roue est agrippée par-derrière par un monstre effrayant, mi-démon, mi-bête. Sa tête regarde par-dessus la roue. Il a trois yeux, de longs crocs, et porte une couronne de crânes. De chaque côté de la roue apparaissent ses pattes crochues, et sa queue pend en bas. Tout ceci forme donc la roue de la vie, tournant sans cesse".

Source ☞ http://www.centrebouddhisteparis.org

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→ La dépouille de Luang a été momifiée et se trouve dans un mausolée au troisième étage du grand pavillon blanc... Pas vue !
J'ai lu par la suite que les visites ne sont pas autorisées.
→ Le haut d’une de ses œuvre qui se trouvait dans son premier parc au Laos, est visible derrière les cimes au bord du fleuve après le Wat That... Pas vu !

Ce fut une super visite. La météo est aussi enfin merveilleuse, bien du 30°, un grand ciel bleu limpide.
Quand le soleil à commencé à baisser, de jolies teintes illuminaient les statues.

VIDÉO

©PlaneteJoce

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