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Dimanche 14 Janvier 2018
J'avance dans la rue.
Je découvre que le Restaurant Rasa où j'avais l'habitude de prendre mon petit déjeuner n'existe plus.
Je découvrir de même que mon restaurant Mimi, qui se trouvait dans la rue principale du côté opposé, et qui était si bien, n'existe plus non plus. A la place que des bâtiments neufs en béton. KFC... Mall...
Je jette un coup d'oeil à la plage de ce côté-là, tout au bout.
Oui c'est cette plage-ci que je préfère.
Je reprends la route parallèle à la mer. J'explore les supérettes.
J'achète de la Chang moins chère à la duty free shop, à 2,20 MR, ce qui n'est pas cher.
Il faut présenter son passeport et ils en font une photo... Puis je rentre.
Dans la rue quand la nuit tombe des stalls de bouffe s'installent sur les trottoirs.
Mais comme dab beaucoup de marchands de... saucisses.
Depuis cet après-midi je cherche où je pourrais bien dîner ce soir. Car la plupart des restaurants locaux que j'avais fini par trouver la première fois que je suis venue ici ont disparu et remplacés par des restaurants de fast food, et bouffe occidentale, bien sûr très chers, et restaus thaïs aussi trop chers ici, et bien moins bons qu'en Thaïlande.
J'ai longuement discuté justement avec un jeune Malaisien qui essayait de m'attirer dans son restau... Occidental... et il a été assez sympa pour m'indiquer qu'il y avait quelques restaus malaisiens au delà du grand centre de shopping.
Je suis allée donc voir. Je dois marcher pas mal quand même. Et j'ai trouvé celui-ci.
Une fois encore je me suis laissé tenter par ce plat auquel je suis accrochée en ce moment...
Le "Nasi Goreng Pattaya" (oui comme la ville de Pattaya) avec des crevettes qui se dit "udung".
Faut bien que je progresse en malaisien parce que c'est pas mal compliqué pour lire les menus
en malaisien.
C'est un fried frice, simplement il est à l'intérieur d'une omelette !
Sur le chemin de retour vers mon hôtel une voiture de police marquée "Bergerac"...
Clin d'oeil à mon copain Roger qui habite à côté de Bergerac... en France.
"Bergerak" ça doit probablement signifier quelque chose en malaisien... mais je ne le sais pas.
Je suis toujours à l'AB Motel. Je me suis installée... par obligation... puisque je n'ai pas le wifi dans ma chambre, devant la réception de l'hôtel... Le "lobby" comme ils disent, pour me connecter et rattraper un peu le retard que j'ai sur mon blog.
Je fais connaissance avec un couple de Français (on est si peu de Français ici !) qui m'avait repérée cet après-midi, quand je suis arrivée à l'hôtel. Ce sont des gens de ma génération. Ce sont eux aussi de grands voyageurs, qui connaissent l'Asie comme moi, et qui aussi se posent la même question que moi... mais où aller maintenant puisqu'on a tout vu !...
Et puis est arrivée une autre femme. Et c'est elle qui m'a reconnue...
C'était il y a 8 ans donc. Je logeais à l'AB motel pour la première fois dans une chambre en rez-de-chaussée. En face, dans un bungalow, se trouvait un couple de retraités Français à qui j'avais évidemment parlé. Ils passaient quatre mois à Langkawi dans cet hôtel, le AB Motel. Au bout des 3 mois ils passaient en Thaïlande, question de visa, pour pouvoir re-rentrer en Malaisie pour leur dernier mois. Ils étaient alors accompagnés par une amie qui logeait dans le bungalow voisin.
Eh bien c'est cette amie du couple qui m'a reconnue. Moi je me souvenais très bien de ces gens mais les visages j'ai toujours du mal. Et elle, m'a dit qu'elle se souvenait que j'avais un blog !!!! C'était il y a 8 ans.
Elle était toujours en compagnie du couple de ses amis, seulement le "couple ami" était actuellement à Bangkok. Le monsieur avait eu un accident avec sa moto de location. Sa femme n'était pas avec lui sur la moto à ce moment-là. Il a voulu faire tourner la moto, au ralenti, et la moto s'est cambrée et elle est tombée sur lui, et au mauvais endroit. La jambe, ou l'os, était tellement endommagés que l'assurance n'a pas autorisé le rapatriement vers la France car il n'était pas en état de supporter un vol aussi long. L'assurance a seulement autorisé un vol court, jusqu'à Bangkok. L'avion est venu chercher le monsieur sur place. Il devait être opéré à Bangkok avant de pouvoir être rapatrié en France.
On m'a aussi expliqué qu'en Malaisie, il est très difficile de récupérer les documents médicaux malaisiens pour servir de justificatifs pour l'assurance en France. Il semblerait que la Malaisie ne veut pas que cela se sache qu'il y a des accidents de touristes dans le pays...
Ces gens sont ensuite rentrés à leur chambre et je suis restée à me connecter. Mais un groupe de jeunes Malaisiens devant la réception parlaient si fort que je n'arrivais pas à me concentrer sur mon travail. J'ai fini par aller leur dire qu'ils parlaient trop fort. Leur dire... ils ne comprenaient pas l'anglais... enfin leur faire comprendre. Ce genre de chose est facile à faire comprendre par des gestes.
Ensuite ça s'est calmé. J'ai observé tout en travaillant sur mon téléphone le retour très tardif des familles avec enfants, ou de groupes de copains, qui rentraient à l'hôtel les bras chargés de paquets.
Il faut que je vous explique... Langkawi est une île duty free. Les Malaisiens viennent en famille ou entre amis, y passer le week-end. Ils viennent y faire leurs emplettes... exemptées de taxes.
Par exemple il y avait un jeune homme parmi les employés de mon hôtel à George Town qui disait adorer Langkawi parce qu'il adorait le chocolat et qu'à Langkawi c'était beaucoup moins cher le chocolat.
Parce qu'il faut voir ce qui se vend comme bouffe en... duty free... des sucreries ou des chips...
Je suis restée tard là à pianoter sur mon téléphone sur mon blog, et à uploader des photos. Mais je me rendais bien compte que je ne supporterais pas ces conditions-là un deuxème jour.