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SÃO VICENTE

Mon carnaval de Mindelo

La nuit "Samba Tropical"

Lundi 4 Mars 2019

©PlaneteJoce

SEGUNDA 4 de março

15h - Trio Convivência de Ribeirinha e Lar de Idosos
15h30 - Escola Dr José A. Pinto
16h - E.I.C.M
16h30 - Escola Jorge Barbosa
21h - SAMBA TROPICAL


En après-midi

Segunda de carnaval... Les défilés commencent en après-midi. Le clou ce sera à la nuit quand le groupe Samba Tropical va défiler. Et ensuite, il y a le bal... jusqu'à 4 hres du matin... Alors je ménage mes forces !

J'ai rejoint Gisèle et Antoine à la Taverne. Ils me disent qu'ils sont retournés à l'hôtel Porto Grande, et qu'ils ont enfin réussi à avoir des places pour le bal de ce soir ! J’ai juste pris un café. On a un peu traîné. J'ai fait quelques photos.









LA VIDÉO EN BAS DE LA PAGE ⤵︎


Soirée Samba Tropical

J'ai retrouvé Yann à la guesthouse. On se met d'accord pour 21 hres pour se retrouver avec Gisèle et Antoine.
Nous allons tous les quatre d'abord voir le défilé, puis plus tard nous irons au bal de Samba Tropical.

Je me prépare avec le déguisement que j'avais trouvé. Pas un grand déguisement, un masque et une perruque.
Mais je n'y arrive pas avec cette perruque, j'essaye de la peigner, et c'est encore pire. Et puis surtout c'est trop chaud, jamais je ne pourrai supporter ça sur ma tête ! Je décide de ne pas la mettre. J'en fais cadeau à Yann... qui lui non plus ne la portera pas... Je pars donc juste avec le masque.




Beurk ! Il fait froid !
Je vais devoir porter ma veste polaire !

Plus de wifi à la guesthouse !

Et voilà qu'à 21 hres plus de wifi dans la guesthouse. On doit retrouver Gisèle et Antoine devant notre porte de guesthouse (qui est fermée, il faut une clé) et on a convenu qu'ils nous appellent via WhatsApp quand ils seront devant la porte, dans la rue. On leur a filé le code wifi et on capte devant la porte, on a testé. Oui mais il n'y a plus de wifi !!! Donc le WhatsApp... que dalle. Alors je me poste dehors devant la porte. Gisèle et Antoine arrivent à l’heure.

A propos du groupe Samba Tropical

Le groupe est apparu en 1988. Il est né en 1982 suite à la non conformité d'un groupe de parents qui décidèrent d'organiser un défilé d'enfants alors que le carnaval de São Vicente était en train de mourir.

Au moment de l'indépendance du pays, le carnaval était pratiquement éteint. A cette époque, les gens descendaient dans les rues, brandissant des bannières politiques, et saisissaient l'occasion pour diffuser leurs idéaux et se manifester. Après l'indépendance et pendant sept ans, le carnaval de Mindelo n'avait aucune expressivité. Il était nécessaire de créer presque tout à partir de zéro.

Avec un groupe d'amis sympathisants du glorieux carnaval de Mindelo, Luísa Morazzo et Carmita Mascarenhas ont créé un groupe d'enfants du carnaval, appelé "Meninos de nós terra" qui libre de toute influence politique, s'est progressivement ouvert aux adultes". Luísa Morazzo, presidente da Escola de Samba Tropical. En savoir + (en portugais) ☞ ICI

Le thème (enredo) de l'école de samba, cette année, "Blimundo é nos Força", raconte l’histoire du bó Blimundo (le boeuf Blimundo), un personnage singulier de la culture de São Vicente, le boeuf rebelle amoureux de la liberté et qui vivait dans les montagnes de l'île de Santo Antão, comme le dit la légende.

"Né dans les vallées Santantonenses, le récit de Blimundo est avant tout une histoire du Cap-Vert, racontée et recréé, bien qu'avec de légères différences de détail, de toutes les îles de montagnes et des trapiches, où la force du boeuf se devait de gagner sur la terre.

Selon les mots de Leo Lopes, "le symbolisme de Blimundo serait venu du temps de l'esclavage, quand les bras des esclaves étaient le moteur des trapiches, avant que l'on utilise les bœufs.

LA LÉGENDE DE BLIMUNDO

Blimundo était un bœuf imaginaire, d’une force énorme et d’une grande stature, qui devint un symbole de grandeur et de force. Il est fréquent, en particulier à Santo Antão, que les gens se réfèrent à quelque chose de grand comme "un blimund".

Blimundo s'est enfui vers l'intérieur de l'île et s'est caché parmi les vallées, les montagnes et les ruisseaux qui les baignaient, menant une vie pleine de liberté et contestant l'esclavage auquel étaient soumis ses égaux pour servir les intérêts de l'homme, propriétaire et seigneur absolu des terres, de l'eau, de l'irrigation et des trapiches, personnifié par l'infâme Senhor Reig, qui incarne à l'arrière-plan la figure de l'ancien Morgado.

La force du fouet, n'avait jamais réussi à plier cet intrépide bœuf, pas même avec une force brutale, et qui, en tant qu'amant, que seule la nature permet, a même épousé la fille du roi.

Mais plus que la grandeur physique, le Blimundo symbolise la liberté, la révolte, la volonté et la personnalité de ceux qui ne se laissent pas subjuguer par l'oppression et la tyrannie de ceux qui peuvent en faire plus.

Le bœuf Blimundo est avant tout l’image du peuple capverdien, un peuple qui souffre mais qui ne se rend pas et qui refuse de baisser la tête devant qui que ce soit. Un fils qui malgré la faim et l'adversité aime cette nature inhospitalière qui l'a façonné et lui a appris à vaincre.

C'est également dans ces cantigas, appelés "aboio", que l'on retrouve les traits vivants de Blimundo, son histoire et son symbolisme. Blimundo reste l’image de l’amour, de la passion, de la poésie et du charme des enfants".


© Vidéo Youtube

Source :

Nascido no reconcâvo dos vales Santantonenses, o conto de Blimundo, é sobretudo uma história CABOVERDIANA, contada e recriada, ainda que com leves diferenças de detalhe, um por pouco todas as ilhas de montanhas e trapiche, onde a força do boi dava de ganhar ao Senhor da terra.

Blimundo era um boi imaginário, de força descomunal e elevada estatura, que se tornou símbolo de grandeza e imponência. É comum, principalmente em Santo Antão, as pessoas referirem-se a algo grande como “um blimund”.

Mas mais do que grandeza física, o Blimundo simboliza a liberdade, a revolta, a vontade própria e a personalidade, de quem não se deixa subjugar pela opressão e tirania de quem pode mais.

O boi Blimundo é acima de tudo, a imagem do povo cabo verdiano; um povo que sofre mas que não se rende e que se recusa a baixar a cabeça, perante quem quer que seja. Um enteado querido de uma Natureza Madrastra que, apesar de inóspita, ainda assim lhe tem grande amor e que, por entre falta, carência, fome e adversidade, o moldou e o ensinou a vencer.

Blimundo fugiu para o interior da ilha e escondeu-se por entre os vales, montanhas e as ribeiras que os banhavam, vivendo uma vida plena de liberdade e contestando a escravidão a que eram submetidos os seus iguais, para servir os interesses de um homem, dono e senhor absoluto das terras, águas, regadios e trapiches, personificado pelo infâme Senhor Rei, que encarna no fundo a figura do antigo Morgado.

No dizer de Leão Lopes “o simbolismo de Blimundo teria vindo dos tempos de escravidão, em que eram os braços dos escravos o motor do trapiche, antes do cachado dos bois.

Aliada à condição de escravos e atraídos pela imponência, proteção e cumplicidade dos quase inacessíveis picos que ladeam as ribeiras, a ensejada liberdade era cantada, até há pouco durante as fainas de esmagamento de cana de açucar, para o grogue e o mel. É também nessas cantigas, chamadas de “aboio”, que encontramos traços vivos de Blimundo, sua história e seu simbolismo.

Blimundo é ainda a imagem do amor, da paixão, da poesia e do encanto das crianças".

La chanson officielle "PULÁ LARGÓD"

La chanson officielle de l'école est le fruit de João Carlos (Jotacê) et Anísio Rodrigues (Djey) et s'intitule "Pulá Lagód". Elle s'inspire de la samba et de la mélodie de la chanson bien connue "Oh Blimundo".




https://soundcloud.com/jotac-7/pula-largod-versao-oficial

Letra & Música: João Carlos Silva “Jotacê” & Anísio “Djey” Rodrigues
Leal Vocals: Anísio Rodrigues
Backing Vocals & Coros :
Anísio Rodrigues, Mindela Soares, Steffy Lima, Yacine Rosa, Ivan Medina, João Carlos Silva

Direction la rue, pour le défilé de "Samba Tropical"

Dans le bloco "Samba Tropical" il y a environ 1100 participants organisés en 18 ailes.

Beaucoup, beaucoup de monde sur les trottoirs. Impossible de voir le bloc. Premier placement : zéro.
On ne voit rien, trop de monde devant. On re-contourne les rues pour aller à un autre endroit, et on se poste là.

La musique me prend aussitôt aux tripes !

Pourquoi n'y a-t-il presque personne sur les gradins ? Eh bien, c'est parce que c'est payant. A certains endroits de la ville.

Un Capverdien me fait signe de venir me placer à côté de lui, sur une marche d'une maison (je porte mon masque de carnaval... ça aide). En effet c’est un bon endroit. J’arrive à prendre quelques photos et vidéos en levant très haut mon smartphone. Imaginez-moi sur la pointe des pieds en train d'essayer de maintenir mon téléphone en hauteur et en zoomant... J'ai tourné une séquence fleuve qui fait presque 10 mn ! J'ai tenu comme ça le bras levé pendant 10 mn !!!




Puis on décide de rejoindre la terrasse de l'hôtel Porto Grande d'où on verra surement mieux (n'oubliez pas qu'on a acheté notre entrée pour le bal), car le gars de la réception m’a dit cet après-midi qu’on pouvait y accéder à partir de 22 hres.

On arrive, et pas si facilement que cela, à avancer au milieu de la foule dans les rues. Car ce soir c'est une énorme foule qui a envahi les rues de Mindelo. On arrive à traverser la Praça Nova en disant au service d'ordre qu'on va à l'hôtel. (Et on a des têtes de touristes...).

Nous voilà devant l'entrée de l'hôtel Porto Grande.
Je mets mon bracelet (reçu quand j'avais acheté les billets) autour de mon poignet.

Oui mais maintenant, une fois entrés, il y a une corde qui ferme l'entrée de la terrasse, et là, c'est un autre son de cloche.
On montre nos bracelets... mais non, non, la terrasse c’est réservé aux clients de l’hôtel, nous dit-on...

Qu’à cela ne tienne je baratine le gars qui est à la réception (c'est le même que cet après-midi quand on est passé prendre les infos) et je lui dis qu’il m’a dit le contraire cet après-midi...

Bref il vient avec nous, et il nous fait accéder à la terrasse.
Une situation privilégiée. Je peux filmer, photographier...

Sur la terrasse de l'hôtel Porto Grande

Je récupère la suite du défilé.

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VIDÉO




VOIR LES AUTRES VIDÉOS EN BAS DE PAGE ⤵︎


A la fin du défilé du bloco les gens en foule sont autorisés à suivre.

Le défilé de Samba Tropical a été filmé par la Télévision du Cap-Vert.


Carnaval 2019 - Escola Samba Tropical - © http://rd.videos.sapo.cv/

Le bal à l'hôtel Porto Grande

Yann nous a rejoints. Petit temps mort. Le bar est ouvert. Il n'y a que des alcools forts, et d'importation, vous voyez ce que je veux dire, whisky, gin, vodka, rhum... pas du local... On en boit un. Moi j'ai dû prendre du rhum Havana Club avec un genre Schweppes. Pas encore beaucoup de monde. Musique d'ambiance chiante.

Mais ensuite les gens qui ont défilé au sein du groupe Samba Tropical, ils ont accès au bal, et ils arrivent en masse, en costumes. Super ambiance, super rencontres, photos tant qu’on en veut.


























Il y a un buffet, pas mal, assez pour nous remplir, tarte au thon, tarte sucrée... 2 ème verre...








Et ensuite la musique est devenue bien plus entraînante, et il y a eu de plus en plus de monde.


On danse beaucoup.
3 ème verre. Seulement de l'eau gazeuse pour moi...
On n’a pas retrouvé Yann du reste de la soirée. On est resté tous les trois.

Mais à 2 h du mat moi j’étais morte. J’ai décidé de rentrer.
Gisele et Antoine sont restés mais m’ont dit qu’ils n’allaient pas rester encore très longtemps.

Je suis rentrée seule, aucun probleme. Encore assez de monde dans la rue.
Juste une douche parce que...Vite vite je me suis couchée car je ne tenais plus debout, j’en avais plein les jambes !
Et j’ai dormi tout de suite.

VIDÉOS

Les défilés de l'après-midi


©PlaneteJoce

Samba Tropical, le soir

Dans la rue


©PlaneteJoce

De la terrasse de l'hôtel Porto Grande


©PlaneteJoce

Le bal à l'hôtel Porto Grande


©PlaneteJoce