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IPOH

Ipoh est une ville qui n'est pas "touristique".
D'ailleurs en arrivant, on se pose parfois la question : pourquoi me suis-je arrêtée ici ?




Dimanche 24 Janvier 2010

Je suis arrivée à Ipoh à la grande gare routière, celle des grandes destination, la Medang Gopeng.

Il y a deux gares routières à Ipoh, mais j'ai mis du temps à le savoir. Il y a celle-la, Medan Gopeng, où je suis arrivée venant des Camerons Highlands, qui regroupe les grandes distances. Et elle se trouve a 6 km de la ville. Et puis il y a une gare routière au centre ville, Medan Kidd, qui regroupe des destinations plus proches (comme Kuala Kangsar par exemple).

De Medang Gopen, j'ai pris un taxi vers l'hôtel que j'avais réservé la veille par téléphone, le Grand View Hotel. Un hôtel qui m'avait été conseillé par un Danois rencontré au petit déjeuner à mon hôtel de Tanah Rata, et qui y avait sejourné.


Grand View Hotel

36 Jalan Horley
Tel : 05 243 14 88

Chambre double : 89 MR
Chambre single : 69 MR
Air clim, eau chaude, TV, et même le sèche cheveux et la bouilloire
Accès Wifi gratuit dans les chambres.
Demander un étage élevé avec vue sur la montagne, super vue.


69 MR la chambre single, une chance pour moi, qu'ils en aient des chambres avec un seul lit, pour une fois que je ne paye pas le double de prix à moi toute seule.
L'hôtel est du genre 3 étoiles, grand confort. Les filles de la réception sont charmantes, et tout le personnel.
J'ai une chambre au 6 ème etage, j'avais demandé "calme". J'ai une vue sur les montagnes. La vue est magnifique !




J'ai un seul lit single, mais tout le confort : l'air clim, la salle de bain avec une super douche eau chaude, la TV que je ne regarde pas, car j'ai.... le Wifi gratuit DANS MA CHAMBRE ! le pied du pied ! Parce que devoir aller faire mes trucs internet dans des salons communs, ou les autres font marcher la TV très fort, ou dans la rue en plein soleil, ou en plein moustiques, et avec tout le bruit autour, c'est vraiment pas agréable. Dans la chambre c'est le pied.



Ils ne proposent pas de petit déjeuner, mais il y a dans la chambre... une bouilloire électrique et un sachet de Nescafé, du sucre, du lait. Comme je n'ai pas repéré de restaus pouvant me fournir un petit dej occidental dans les rues voisines, je pourrai me faire un café avec des gâteaux. !

Aussi le soir, je peux pianoter sur mon blog, tout en buvant une tisane (sachets emportés de France) !

Combien de jours vais-je y rester ? Eh bien je suis restée quatre jours quand même.
Ipoh est entourée de montagnes. On se trouve dans un paysage de pitons rocheux qui ressemble à celui de Phang Nga au Sud de la Thailande. Pour dire que c'est beau !






D'ailleurs, rien que cette vue que j'avais de la fenêtre de ma chambre d'hôtel, je m'en émerveillais à chaque jour.






A propos d'Ipoh

Ipoh est la capitale de l'état de Perak. On est à à 175 km au nord de Kuala Lumpur. Des grands buildings, ville moderne. Traversée par la rivière Kinta. Entourée par les montagnes. Le nom de Ipoh vient de celui d'un arbre de la forêt, le "pokok ipoh" : l'épau.

À l'origine, c'était un village, le long des rives de la Kinta. Ipoh a commencé à croître rapidement dans les années 1880 avec la découverte en 1845 des gisements de fer dans les environs .

Ipoh a créé sa fortune sur l'acier. Ville de pioniers mineurs en 1870, elle est devenue le centre commercial de la vallée de la rivière Kinta, et un noeud de communications par route, fer, et rivières. En 1895, c'était la deuxième plus grande ville au sein des États malais fédérés.

L'héritage historique de la ville est venu des mineurs chinois, des aristocrates malais, des ingénieurs et des planteurs européens, des imprimeurs ceylanais, des ouvriers indiens venus pour construire le chemin de fer, des Sikhs devenus policiers et soldats.

Elle est à prédominance une ville chinoise.

Un grand incendie en 1892 a détruit plus de la moitié de la ville, mais a également été l'occasion de reconstruire la ville, à temps pour la deuxième ruée vers l'étain en raison de l'industrie en pleine expansion dans les années 1920 et 1930.

Un mineur local de Hakka,Yau Tet Shin, devenu millionnaire, a commencé à développer au début des années 1930 la partie de la ville connue aujourd'hui sous le nom de "Ville nouvelle" (New Town), qui s'étend de la rive Est de la rivière Kinta à Greentown.

En 1937, Ipoh devient la capitale de Perak, remplaçant Taiping.

Le 15 décembre 1941, Ipoh a été envahie par les Japonais. En mars 1942, l'administration civile japonaise crée l'établissement St. Michael's Institution.

Suite à l'épuisement de ses mines et à l'effondrement des prix de l'étain dans les années 1970, la ville a subi des décennies de déclin. Malgré cela, Ipoh reste l'une des plus grandes villes de Malaisie en termes de population, le tourisme étant aujourd'hui l'un des principaux moteurs de l'économie de la ville.

+ d'infos sur Ipoh, en anglais ☞ ICI



Olivier et Jinkie

A Ipoh, je connais quelqu'un. Je l'ai connu via Voyage Forum, suite à l'un de mes posts demandant "qui" se trouvait en Malaisie, Olivier m'a répondu, m'a téléphoné, et est resté en contact avec moi tout du long. A peine arrivée à l'hôtel, il m'envoie un SMS me proposant de déjeuner dans 45 mn. Vachement sympa.

Olivier n'est pas un voyageur, il est expat à Ipoh pour une compagnie d'horlogerie. Il est Suisse.
Il est là depuis quelque... un an et demi, pas plus. Il est marié à une Philippine, Jinkie.

II n'y a pas beaucoup d'étrangers à Ipoh, pas beaucoup de touristes non plus. C'est pas une ville touristique, d'où aussi ma difficulté de trouver comment me diriger, aller visiter, bouger.

Olivier est venu me chercher en voiture avec Jinkie, à mon hôtel.

Nous sommes allés d'abord déjeuner tardivement - c'est dimanche (ils traînent aussi le dimanche) - dans un endroit super, très populaire, chinois, un espèce de night market, avec plein de stands de bouffe où l'on choisit ce qu'on veut manger, à l'un ou à l'autre des stands. On choisit une table et ils viennent nous apporter le plat. On appelle ça un food-court. Très populaire, beaucoup de monde, que des Chinois. J'ai mangé une samosa, et ensuite un plat comme une soupe épicée avec des mee et des crevettes et plein de truc.

Ils avaient une voiture (difficile de vivre sans voiture dans cette ville immense !). Ils ont été super gentils et ils m'ont emmenée vers des lieux assez excentrés, des temples creusés dans la montagne, du coup, moi j'ai pu aller voir des sites où je n'aurais pas réussi à me rendre... en bus.

Il a plu, l'espace d'une heure sur le chemin, il parait qu'il pleut tous les jours en après midi l'espace d'une heure.

Pour me raccompagner, ils m'ont fait faire un tour de ville. J'ai vu la gare, un monument colonial ! Et la mosquée, et les bâtiments officiels. Tout ça, il faut que j'aille revisiter, calmement, demain.

Le soir, j'ai décidé de ne pas sortir dîner, car la seule option est un Indien en bas de l'hôtel. Pas envie de manger Indien après le gros repas pris tardivement à 14 hres. J'ai trouvé un supermarché et j'ai acheté quelques quelques gâteaux, et des cochonneries sucrées. Pas grand chose de comestible pour une occidentale au supermarché...


Une ville très étendue

Je suis un peu perdue, car Ipoh est une ville très étendue. Il y a la New Town et la Old Town... Je suis dans la ville moderne là où se trouvent la plupart des hôtels, et quand je demande à la réception comment aller dans la vieille ville "à pied", on me regarde comme si j'étais folle... "taxi" me disent-ils ! Et pourtant, une fois que j'ai su y aller, j'y allais toujours à pied, en 15 mn !




Il y a un centre historique (dans ce qu'on appelle la "Old City") magnifique.
Là encore ont été tournées certaines séquences du film "Indochine".



En dehors d'Ipoh

Les collines de calcaire s'étendent à 20 km au nord d'Ipoh et à 20 km au sud. Il y a beaucoup de grottes dans ces collines et en dehors de la ville, plusieurs cavernes abritent des temples chinois et bouddhistes magnifiques.




Il y a aussi à 1 hre de bus, la ville de Kuala Kangsar, la capitale Royale des sultans de Perak
depuis le 18 ème siècle. Une ville très agréable, historique, et sans touristes.



Voila tout ce que l'on peut faire en bus de la gare routière de la ville.
(Il y en a une autre, plus grande, pour les longs trajets, bien en dehors... à 6 km )

Par contre, à la gare routière on m'a expliqué que si je voulais me rendre au Kellies's Castle, c'est un peu plus compliqué, car le bus dépose loin du château, et je devrais prendre un taxi. Donc je vais laisser tomber le Kellies's Castle.