KYAIK-HTI-YO
La montée au rocher d'or
Lundi 10 Décembre 2012
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Le rocher d'or se trouve en haut du mont Kyaik-hti-yo, à une altitude de 1100 m. Il existe plusieurs moyens pour atteindre le "Rocher". ⇨ Soit faire tout à pied (4 à 6 hres pour 11 km). La forêt couvre la totalité du parcours. ⇨ Soit de monter avec l'un de ces grands camions (1500 kiaps par personne)... transformés en bétaillères pour visiteurs.... qui conduisent par la route de montagne (15 km par la route) jusqu'à la gare routière de Yatetaung (45 mn). On traverse d'ailleurs plusieurs villages sur cette route. |
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Nous avons été conseillées par notre voisine de chambre à l'hôtel, qui nous a dit d'y monter tôt.
Car, pour redescendre, vers les 16 hres, il y a beaucoup de monde qui descend à cette heure-là et les camions sont pleins. Elle nous a conseillé de redescendre vers les 15 hres... Nous venions à peine d'arriver, mais du coup, nous avons fait vite pour partir.
Il était déjà 11 hres.
En chaise à porteurs
Une fois que le camion vous a déposé, il faut encore entre 45 mn à 1 hre (dit le Lonely Planet, mais je pense que c'est bien plus) pour aller à pied par le chemin qui grimpe, dur, jusqu'au rocher. Certains (un peu fous, ou très courageux...) font l'ascension depuis en bas, depuis Kinpun... dur dur...
Et c'est là que la question se pose : vais-je continuer à pied ou prendre la chaise à porteurs (5 à 7$) ?
Oui, c'est le moyen de transport utilisé ici : être portée par quatre hommes sur leurs épaules.
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Cela me semble un peu esclavagiste sur les bords, mais j'ai été entraînée par cet autre touriste français (celui en photo ci-dessus, photo de gauche) avec qui nous avions discuté à bord du camion, et pour qui c'était dans les habitudes de faire comme cela. Nous avons suivi sans trop savoir ce qui allait se passer. Et aussi, c'est le gagne-pain de tous ces porteurs.
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Franchement je n'ai pas aimé. Ce n'est pas confortable, cela balance sans cesse. Mais je ne me voyais pas marcher ces kilomètres en montée, je marche bien en plat, mais je souffle beaucoup en dénivelé.
Dès que je suis arrivée en haut, je n'ai eu qu'une envie : ne pas re-descendre avec les chaises à porteur, mais bien à pied.
Et là, une escarmouche s'est produit avec nos porteurs, à qui nous avions dit que nous ferions l'aller et le retour.
Mais comme ils ont trouvé immédiatement d'autres touristes qui voulaient les employer pour redescendre, ils ne nous ont pas plus ennuyées.
L'entrée du site
Au bout de ce parcours, il faut acheter son entrée.
Et enlever ses chaussures.
On a préféré les garder avec nous, car le lieu est immense, et on a déjà eu des surprises dans certaines pagodes quand on ne retrouvait plus la bonne sortie. Un sac poubelle toujours en réserve dans le sac à dos a fait l'affaire.
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