RAMSAR
Lundi 9 Mai 2016
On pensait qu'on allait débarquer dans une gare routière.
Non, le bus nous dépose sur un trottoir en plein milieu d'une rue.
On est bien à Ramsar. Mais on n'avait aucune carte et on ne sait pas où on est.
Et il fait une météo catastrophique. Il fait gris. Ça caille...
Une ville au bord de la merRamsar est située entre la mer Caspienne et les collines voisines des forêts des monts d'Elborz. C'est une station balnéaire le long de la mer Caspienne. C'est la capitale de la région de Ramsar dans la province de Mazandaran. Elle est la ville la plus occidentale de la province. |
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Des plages, de sable et de rochers, des stations thermales, des forêts verdoyantes des monts Elbourz ainsi que ancienne résidence d'été du dernier shah Mohammad Reza Pahlavi.
Ramsar a d'abord été appelée Sakhtsar dans le passé. Le peuple natif était des Gilaks et parlaient la langue Gilaki. Les gens de Ramsar racontent qu'une fois, le Shah Reza Pahlavi revenant de la ville d'Astara en direction de Téhéran, visita Sakhtsar et l'a appelée Ramsar au lieu de Sakhtsar (les deux mots étant antonymes dans la langue locale, Gilaki).
On est dans la province de Mazandaran. Le Mazandaran ou Mazandéran était appelé autrefois Tabaristan. Ramsar est coincée entre le sud de la mer Caspienne et la chaine de montagnes de l'Arborz. Il y fait plus humide et vert en raison de l'humidité de la mer Caspienne. |
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On dit en Iran de Ramsar que c'est le paradis de la planète. ??? Voilà un peu à quoi ressemble le plan de la ville... Il y a aussi aéroport. |
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Une zone radioactive !
Certains endroits de cette ville révèlent la concentration la plus élevée du monde en radioactivité naturelle en raison de la proximité des sources chaudes. On dit que c'est la zone habitée la plus radioactive connue sur Terre.
La radioactivité est due à la géologie locale. L'eau souterraine dissout le radium dans la roche ignée uranifère et la porte à la surface à travers au moins neuf sources chaudes connues.
Elles sont utilisés comme spas par les habitants et les touristes. Une partie du radium précipite en travertin, une forme de calcaire, et le reste diffuse dans le sol où il est absorbé par les cultures et se mélange avec l'eau potable.
Les habitants ont inconsciemment utilisé le calcaire radioactif comme matériau de construction pour leurs maisons. La pierre irradie les habitants et génère du gaz radon qui est généralement considéré comme favorisant le cancer du poumon. Les cultures contribuent à 72 μSv / an à un groupe critique de 50 résidents.
Il y a surtout un endroit à Ramsar, Chaparsar, à Shaadat Shahr, qui est plein d'eau chaude minérale et où il est dangereux d'y vivre, mais pas à l'intérieur de Ramsar, me dit-on...
Tout cela, nous ne le savions pas.......
MojdehNous n'aurions jamais eu l'idée de nous arrêter à Ramsar si nous n'avions pas connu Mojdeh à Téhéran, qui nous avait conviées à lui rendre visite là où elle habitait. Et au final, nous avons été contentes d'y être allé. |
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Arrivée à Ramsar
On est là sur le trottoir ne sachant pas où l'on est dans la ville, et il y a là plusieurs mecs qui veulent qu'on prenne un taxi.
On ne connait même pas le nom de notre hôtel, c'est Mojdeh qui a tout arrangé. On l'appelle.
Elle nous dit de ne pas bouger, qu'elle arrive dès qu'elle peut. On attend.
Enfin elle arrive, en taxi, nous fait monter dans le taxi, et nous conduit à notre hôtel...
"vue sur la mer"... comme elle nous avait annoncé !!!
Mojdeh nous dit qu'elle vient nous rechercher (elle travaille...) dans une demi-heure... pour nous emmener visiter.
Elle est venue encore en taxi, car elle ne conduit plus, et on gardera ce taxi toute la soirée...
Il ne fait pas très beau !
Ramsar, un lieu d'Histoire
Ramsar est célèbre dans le monde, oui, (en plus d'être une station balnéaire iranienne)
et cela pour deux raisons.
➣ Le Palais de Ramsar (ou Ramsar Palace, ou Tamashagah khazar), qui date de 1937, une grande villa royale qui a servi autrefois de résidence d'été aux deux shahs de la dynastie Pahlavi. C'est ici que Mohammad Reza Pahlavi et sa deuxième épouse, Soraya Esfandiari, passèrent leur voyage de noces en 1951. Il y fit aussi construire le casino. |
➣ La deuxième raison : |
La "Convention de Ramsar", est le plus ancien de tous les accords modernes mondiaux et intergouvernementaux sur l’environnement. Le traité a été négocié dans les années 1960 par différents pays et organisations non gouvernementales préoccupés par la perte et la dégradation croissantes des habitats en zones humides pour les oiseaux d’eau migrateurs. Adopté dans la ville de Ramsar en 1971, il est entré en vigueur en 1975.
➣ Il y a un musée d'anthropologie que nous n'avons pas vu.
Le Ramsar Grand Hotel and Spa
Mojdeh vient nous chercher et nous emmène visiter un grand hotel. On l'appelle aussi le Parsian Azadi Hotel.
C'est pas là qu'on loge, bien sûr, mais c'est le premier édifice que Mojdeh tient à nous montrer.
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C'est l'hôtel le plus connu de la région. Il a 80 ans d'histoire, construit en 1934. Il est célèbre pour son style néo-colonial, son spa et ses jardins. Il a certainement été autrefois un hôtel de luxe de classe supérieure. Il a quatre étoiles et 177 chambres.
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Il a un beau jardin.
Il serait surement plus beau s'il faisait plus beau !
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Donc je photographie les fleurs.
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Et les oies... |
Oui je porte un anorak...
Un panorama raté
Puis on reprend le taxi pour aller voir un panorama au milieu de la forêt.
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Sourire... quand je me caille... c'est une gageure...
Je pense que c'était par là qu'il y avait des sources chaudes de Ramsar qui se trouvent, d'après mes infos, près des villages de Katalemet et de Sadat Mahalat (ou Sadat Mahalle). Ces sources d’eau thermale chaude sont réputées pour leurs effets thérapeutiques et attirent plusieurs millions de personnes chaque année. Mais je ne sais absolument pas où je suis !
En tout cas c'est raté.
VIDÉO
Le Ramsar Coastal village
Mojdeh nous emmène voir un village pour touristes :
un regroupement de boutiques d'artisanat et de reconstitutions historiques.
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L'artisanat de la province de Mazandaran ce sont des tapis grossiers appelés Gelims, des tissus de soie, du textile, du Jajeem (un type de laine tissée de façon lâche), des objets en terre cuite, des objets en bois, des vases et des statues, des produits en bambou, en soie et en coton, au crochet. Il y a aussi des foulards et des vêtements en soie, des articles en feutre, des nattes et du bois.
Le costume traditionnel porté dans certains villages du nord de l'Iran est appelé une "Ghasem-abadi dress".
Ghasem est un village à l'est de la province de Gilan juste à l'ouest de Ramsar.
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Le bord de mer
Il fait gris !
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Soirée musicale à Ramsar
Nous avions vu ce grand panneau sur la place de la plage, annonçant le concert d'un chanteur.
Nous nous y sommes donc allées... pour voir... et... entendre...
VIDÉO
Mardi 10 Mai 2016
Le Shopping Center de Ramsar
Le lendemain, invitées à dîner chez Mojdeh, elle nous prend en taxi à notre hôtel et nous conduit au grand Shopping Center de Ramsar, où elle tient sa boutique de mode, car elle n'a pas terminé sa journée d'ouverture.
En attendant que Mojdeh ferme sa boutique, nous flânons donc dans le grand shopping.
J'ai fini par y trouver un "chignon". Je voulais essayer ça, ce truc que les Iraniennes se clippent dans les cheveux (une pince avec un énorme truc par dessus), et ça aide à faire tenir le foulard.
Voilà le mien. Il est tout simple, discret, mais il y en avait de très extravagants, avec des rubans, des perles...
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Et au final.... c'est pas pratique du tout, je ne l'ai pas ré-utilisé.
Mais qui sait peut-être un jour, pour décorer les cheveux... c'est à la mode les bijoux de cheveux......
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Alors voilà le résultat
Surprise : ce que je vois dans une boutique. Je doute que les Iraniennes se baignent avec ça...
Ou alors, un sous vêtement pour émoustiller leur époux ?
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Et puis suis tombée sur ça aussi
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La boutique de Mojdeh est beaucoup plus prude, mais très originale par ses choix, de très élégants manteaux.
D'ailleurs, les gens ne cessent d'y entrer, femmes accompagnées d'hommes.
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C'est très joli tout ça, juste peut être un peu salissant...
Elle va tous les mois acheter ses articles à Téhéran.
C'est comme cela que nous l'avions rencontrée à Téhéran, un jour où elle y était venue pour se rapprovisionner.
Il y a aussi des objets d'artisanat, des pochettes sacs...
Nous avons, ouf, trouvé dans le shopping center un vendeur de pâtisseries car nous étions invitées à dîner. Nous n'avions pas trouvé de boutique de fleurs, fraiches, en tout cas, il n'y avait qu'une boutique de fleurs artificielles.
Les gâteaux étaient très bien, seulement pour les cacher aux yeux de Mojdeh, on a mis mon anorak par dessus, dans les bras, et... le miel... a coulé.... Imaginez la suite...
Son mari nous a rejointes à la boutique. Il va s'occuper de la fermeture de la boutique, et Mojdeh nous emmène (toujours en taxi) chez elle, une maison, pas un appart.
