NANG RONG (1)
VISITE DES TEMPLES AUTOUR DE NANG RONG
Samedi 16 Décembre 2017
Vous pouvez agrandir la carte
On a loué une moto, une petite, une 125cc, au proprio de la guesthouse. Il est bien organisé au tourisme ! Il les loue 250 bahts aux clients de son hôtel. Parce que sans moto ce n'est pas possible d'aller voir les temples, pas de transports, pas d'excursions.
Il aurait fallu déjà arriver Nang Rong ou Prakhon Chai, qui sont les villes les plus proches (ce que nous avons fait, en bus de Bangkok) et de là, affréter un songteo ou un moto-taxi, ou un taxi...
Je me suis bien couverte car il y a beaucoup de vent, un vent froid. Et à 80/90 km/h derrière la moto avec un casque pas merveilleux qui ne tient pas (j'ai mis mes lunettes de soleil, foulard autour du coup, manches longues...).
On a traversé un paysage de palmiers et de cannes à sucre. Une région très différente de tout ce que j'ai connu en Thaïlande.
Pour trouver ces temples il fallait absolument un GPS. Personne presque sur les petites routes, c'est vide, et surtout panneaux écrits en Thaï et les gens ne parlent pas anglais du tout.
Mais la journée à été géniale. On est allé voir le Bouddha couché, puis le Phanom Rung, puis le Wat Muang Tam.
Le Khao Phra Angkhan
Wat Khao Angkhan, aussi appelé Wat Khao Phra Angkhan.
Selon la croyance, l’histoire du lieu remonte à des cendres du Bouddha déposées ici il y a 2500 ans.
En 1977, un moine décida de construire un temple à cet endroit et plaça les reliques sur le petit stupa installé au sommet de l’Ubosot. Le monastère que l'on voit date des années 70, à l’exception du bouddha allongé qui est plus récent.
L’endroit est difficile à trouver, la route est mauvaise, on croise des camions qui se dirigent vers des chantiers et nous envoient des nuages de poussière. Vous voyez tous ces noms de villages... Ban (qui veut dire "village")...
Il n'y a aucun panneau, aucune indication, et les locaux que l'on croise ne comprennent pas un seul mot d'anglais.
On ne peut se guider que par le GPS.
 |
Vous pouvez agrandir les cartes |
Le Khao Phra Angkhan se trouve dans le district de Chaloem Phra Kiat, à environ 10 km au sud de l'autoroute 24.
À 5 km de Ban Ta Pek (entre Ban Tako et Phanom Rung), à Lahan Sai, puis il faut continuer sur une route secondaire
pendant 10 km jusqu'au temple. Coordonnées GPS : 14°32'3.24"N, 102°50'4.59"E.
Mais on y est arrivé !
On arrive sur un lieu complètement désert. Aucun touriste.
On n'a rien payé à l'entrée.
Première vue : ce gigantesque Bouddha couché doré de 29 mètres de long.
Un panneau nous accueille à l'entrée
 |
 |
Le Khao Phra Angkhan est situé sur une colline, un volcan éteint. Une partie est très ancienne et une autre beaucoup plus récente, et il possède des bâtiments de différents styles architecturaux. Il remonte à l'ère Dvaravati (VIIIe ou IXe siècle) mais la plupart des structures actuellement debout ont été construites dans les années 1980 et au-delà.
L’endroit respire la sérénité. Il n'y a personne.
C'est un temple curieux, en pierres rouges, un mélange de styles khmer et indien, entouré d'une ligne de Bouddhas.
L’Ubosot est original par sa couleur.
La pointe finale au sommet de l’édifice abriterait les cendres du Bouddha.
Il est encerclé par une rangée de bouddhas de la même couleur, formant un mur d’enceinte.
Les bouddhas sont si nombreux qu’ils cachent l’un des points d’intérêts du temple, à savoir ses stèles bouddhiques, des Sema, qui datent de la période de ☞ Dvâravatî 8 ème ou 9 ème.
Généralement, les stèles bouddhiques de cette période sont en grès, mais celles-ci sont en basalte, elles seraient les seules dans ce cas en Thaïlande. On n'a pas vu les stèles....manque d'informations... Près de l’Ubosot, un pavillon accueille trois bas-reliefs, sans doute d’autres stèles de cette période mais recouvertes de feuilles d’or. Pas vu.
À l'intérieur du bâtiment principal, il y a quelques peintures murales qui racontent des histoires du bouddhisme. Depuis l’entrée, sur la droite, elles dépeignent la vie de Siddhartha Gautama. Sur la partie gauche, c’est le parcours de vie du prince Vessantara qui est représenté, c’est-à-dire l’ultime vie antérieure du Bouddha.
 |
 |
 |
 |
J'ai beaucoup aimé la couleur rouge. Parce que les temples khmers que je connais qui sont au Cambodge (Angkor) sont tous de pierres grises, et des temples khmers rouges... c'est la première fois que j'en vois.
WAT PHANOM RUNG 
