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Mardi 12 Mars 2019
Vol pour Boa Vista annulé. On est pris en charge par la compagnie Binter. Un bus nous emmène vers un hôtel... de luxe...
Eh oui, bien sûr, un 4 étoiles. Il fait partie de la même chaîne (Oasis) que l'hôtel Porto Grande de Mindelo !
(☞ https://www.oasisatlantico.com)
On nous dit qu'on peut aller manger, immédiatement. Pour sûr que j'avais faim ! Il est bien 15 hres ! C'est un énorme buffet comme dans tous les grands hôtels ou les Clubs. Je me régale car il y a si longtemps que je ne me suis pas régalée de salades... Je prends de la bière (pas en bouteille, mais au "distributeur" !).
J'arrive la dernière à la réception (que j'ai du mal à retrouver dans ce dédale de chemins et le nombre de piscines à travers cet hôtel, immense). On me donne ma clé et on me fait accompagner par un gars du personnel. C'est très très loin. Je me retrouve dans un bungalow... face à la route, avec une de ces circulations ! Ah non, pas question, j'appelle la réception par le téléphone de la chambre (je suis loin) et je leur dis que je ne veux pas rester dans cette chambre-là. Le gars me dit qu'il va regarder son planning et que je vienne. Chemin de retour avec ma valise et le gars qui m'a accompagné.
A la réception, ils ont trouvé une autre solution pour moi. Je change de chambre.
Dans un bâtiment bas, pas loin de la réception, très bien, très calme. Chambre 327.
Plus tard, j'ai découvert que le bungalow qui m'avait été attribué en premier, faisait partie des chambres dites "standard", et que la chambre qui m'a ensuite été attribuée, dans le bâtiment en maçonnerie, faisait partie des chambres de catégorie supérieure, avec des balcons donnant sur la piscine d'eau salée... Je ne le savais pas.
Dans cet hôtel (4 étoiles) il n'y a pas wifi dans les chambres... Mais imaginez !!!
Seulement à la réception et près de la piscine, et c'est payant 2 € pour une heure, ou 8 € pour un jour. Insensé pour un hôtel de cette classe, quand même ! Je ne le prends pas, il est déjà tellement tard en journée.
Je ne sais même pas où je me trouve dans la ville, alors que je viens d'y passer quatre jours. Besoin urgent de savoir où je suis. A la réception, on me dit que je ferais mieux de passer par la plage que par la route, c'est plus court pour rejoindre le centre. Et puis, on me dit que... mon rendez-vous demain matin est à 9h 20. Un bus de Binter viendra nous prendre pour nous amener à l'aéroport. Je prends des photos de l'entrée de l'hôtel pour le retrouver.
A la réception, je leur ai demandé de me retirer ce bracelet de mon poignet qui m'étiquette.
Je ne supporte pas ce truc qui me serre le poignet
Ils ont été obligé de... le couper avec un ciseau !
Je ne vais tout de même pas me baladée en étant étiquetée comme ça !
Je prends une petite ruelle perpendiculaire qui longe l'hôtel.
Je repère le coin, le style des bungalows de l'hôtel, oui je les reconnais bien.
Oui je reconnais... Je suis à côté du restaurant Funaná...
Mais c'est qu'elle est belle cette plage.
C'est là que j'aurais dû aller les jours précédents et pas vers la gauche comme je l'ai fait !
Oui, bon, plage à transats.. pas mon truc...
C'est bien ce côté là de l'île que j'ai tout fait pour éviter à Sal.
Il y en a même qui se baignent !
Enfin, pas loin. Je pense que la mer tire au large tout autant...
"Moi je connais Kedougou, tu sais"... Ça, ça les casse tout de suite :).
L'un d'eux m'apprend qu'il y a eu un crash d'avion, une compagnie africaine dont il ne se souvient pas le nom.
Sa soeur travaille dans cette compagnie aérienne, mais, elle n'était pas dans cet avion, me dit-il.
Je vais essayer de m'informer.
En 1967, l’industriel belge Georges Vynckier a inauguré le premier hôtel de cette villégiature, le Morabeza. Il conçut et développa les installations techniques au début des années 1970. https://www.hotelmorabeza.com/francais/assets/lagazette-fr.pdf
Je reviens 18 hres. Je prends un bain... de baignoire.
A 19h 45 petite faim. Un petit coup d'oeil à la doc dans la chambre.
Mais pour trouver le restaurant, c'est une autre paire de manche. Je demande à d'autres clients le chemin vers le restaurant... Speak English ? Non non.... Une femme quand même vient vers moi, elle parle anglais. Et moi je lui demande : "Vous venez d'où, vous ?"... Pologne !...
Patate douce, manioc frit, filets de poisson, moules, même des gâteaux...
Oui c'était bon, des trucs que je n'avais pas mangé depuis si longtemps !
J'ai bouffé comme quatre. 4 kg en une soirée. Si je restais une semaine ! 3 bières...
Vers le restaurant car il y a un orchestre.
Les trois musiciens capverdiens qui animaient la soirée devant le grand restaurant étaient très bien.
Ils font une impro à partir des tubes de Cesária, "Sodade", "São Vicente"...
Dommage qu'ils se soient arrêtés de jouer pour moi à la fin de ce morceau.
Je m'arrête un moment pour regarder. Je filme puis je m'en retourne.
Je tombe sur Yann. Lui, il allait au Funaná.
Je lui parle du spectacle que je viens de regarder. Il y va voir une minute.
Il déteste.
Je le suis, en drection du Funaná, au pas de course dans la nuit ! C'est pas éclairé par là.
Raz le bol.
Je le quitte et je rentre.
Dès que je franchis la limite de l'hôtel un gardien me demande à voir mon bracelet. Ça a l'air très surveillé cet hôtel.
Je rentre à ma chambre. Je regarde la TV. J'apprends ce dont le Sénégalais rencontré tout à l'heure m'avait parlé.
Un crash d'un Boeing 737 MAX... Je ne sais pas ce que c'est un 737 Max, j'en étais restée aux 737 tout court, moi.
Ethiopian Airlines.