MON HÔTEL JOUR 1 CHINESE NEW YEAR JOUR 2 JOUR 3 JOUR 4
Vendredi 9 Février 2024
6 hres / puis lever 8 hres.... comme toujours.
Mes voisins de bungalow, des Thais, un couple et leur grande fille, que je n'ai même pas vus, sont en train de charger leur voiture et quittent leur bungalow en voiture. Il y a eu beaucoup de passages de Thais au resort depuis que j'y suis. Il sont en voiture, et ils ne restent qu'une seule nuit, tous.
Il est à peine 9 hres, et les pétarades du Nouvel An Chinois (c'est demain), ont déjà commencé et ça s'est répété plusieurs fois dans la matinée, avant que je parte.
A 11h30 je suis prête, bagages bouclés. Je cherche Aun, il m'avait dit qu'il voulait faire des photos de nous, quand je partirai. Mais le papa est en train de travailler je ne sais où, donc on fait les photos à trois, lui moi et Suan sa maman.
Je retourne à la clim à mon bungalow mais aussitôt le tuk-tuk est devant la porte
de mon bungalow. Aun l'avait commandé hier pour moi pour midi moins dix.
On charge ma valise.
Aun m'avait dit que cela me couterait 50 ou 60 bahts, et arrivée à la gare, le driver ne me demande que 40 bahts. Sûrement que Aun m'a présentée comme une amie et pas comme une touriste landa. J'ai du avoir droit au tarif thaï.
A la gare quand j'arrive, il n'y a qu'un voyageur, Allemand, seul, d'un certain âge, il va à Chumphon puis à Koh Phan Gan. Il était à l'hôtel rose. Evidemment c'est le moins cher de tous les hôtels "chers" que l'on trouve sur les plateformes, et il a une piscine, donc tout le monde est tenté d'y aller...
Un couple de Français, de Nantes je crois, arrive. Ils ont fait une partie à vélo. Ils n'ont rien comme bagage... Moi je suis en admiration devant tous ces voyageurs cyclistes qui n'ont qu'un tout petit sac comme tout bagage. Mais comment y arrivent-ils ! Eux, ils s'arrêtent à Prachuap, au Grand hôtel. Lui, m'aide bien pour traverser les voies
Le train en direction de Bangkok est à 12h42, et il ne s'arrête qu'une minute. C'est pour ça que nous passons tous vers la plate-forme n° 2, de l'autre côté, dès que le train précédent est passé, car il faut traverser les rails, et il y a plusieurs marches à franchir, pas faciles pour les roues de ma valise.
Pour monter à bord du train, comme je l'ai raconté, il y a un énorme trou. Eh bien, là il ont amené une planche de fer qu'ils installent entre la marche du train et le quai. Et ça ils ne l'avaient pas fait quand je suis arrivée, moi, à Bankrut, ils m'ont fait sauter. C'est que j'étais l'unique passagère du wagon à descendre à Bankrut, ils ne se sont pas cassés à amener une planche...
Comme de Chumphon à Bankrut, je suis dans le carriage 1, qui est en fait le 2, et à la place 52, sur la gauche. Je sais que c'est une place fenêtre, d'ailleurs c'est bien indiqué sur l'emplacement mais une femme thaïe est assise à ma place. Je ne me laisse pas faire facilement, je lui montre mon billet je la fais me laisser ma place. Elle va aussi jusqu'à Bangkok. Elle s'avérera être une compagne de voyage très gentille malgré le barrage de la langue, on arrivera à se parler. Et sans Google...
Le train est là encore plein.
Je meurs de faim, et j'ai l'habitude de manger dans le train quand les vendeuses passent en montant aux gares. Mais là, pas de vendeuses, c'est un employé du train en uniforme qui passe avec ses plats cuisinés. Du poulet comme toujours.
Mais moi je ne veux pas celui avec les gros morceaux, je veux celui avec le poulet presque en viande hachée. Difficile à expliquer. Au premier passage je n'achète pas, mais ensuite il n'a pas eu d'autre alternative, donc j'ai acheté. Repas "kai" dégueulasse, et c'était à 50 bahts. Je n'ai même pas pu ouvrir le sachet de sauce avec les piments tellement il était fermé hermétique..
Il est 14h30, Hua Hin. Le train s'arrête un peu plus d'une mlnute, bien 5 minutes, car comme toujours, il y a eu beaucoup, beaucoup de gens qui descendent, et beaucoup montent et remplacent ceux qui sont descendus... les touristes. Hua Hin c'est harchi bourré de touristes. Je déteste Hua Hin. Et ils sont tous regroupés dans le carriage 1, le premier, avant le mien.
Et le train repart.
Passage aux toilettes. Vous vous souvenez j'avais photographié les toilettes du train en 3 ème classe que j'ai pris entre Phatthalung et Nakhon Si Thammarat. C'était des toilettes à la turque.
Eh bien ici, dans ce train 2 ème classe air conditionné, ce sont des toilettes occidentales, et il y a même un petit savon sur le lavabo pour se laver les mains.
A 16h30/ 16h45, à Nakhon Chum on s'est arrêté longtemps. Gros gros travaux, ils creusent. J'en ai vu des gares en travaux cette annee ! J'ai l'impression qu'ils refont toutes les gares en ce moment en Thaïlande.
Ban Pong... Jamais entendu le nom de cette ville.
Gare de Salaya. Encore une ville inconnue au joli nom, je trouve... Salaya tire son nom du fait que le roi Mongkut (Rama IV) ordonna de creuser un khlong, un canal, le Khlong Maha Sawat, à travers cette zone et d'y construire un "sala", un pavillon, sur les deux rives du fleuve. Ce pavillon contient des manuels sur la médecine traditionnelle thaïlandaise destinés à éduquer le grand public, et c'est également un sanatorium.
C'est écrit sur la pancarte verte "Voyager en train est rapide, pratique, sûr et économique".
Je suis absolument d'accord.
On approche de Nakhon Pathom, une ville plus connnue, à cause de son chedi.
On se rapproche de Bangkok.
Mon train arrive dans cette nouvelle gare, qui porte ce nom horrible de "Krung Thep Aphiwat Central Terminal", très éloignée au nord de Bangkok. La gare de Hua Lamphong, que j'aimais tant, en plein quartier chinois de Bangkok, terminé !
Le terminal central de Krung Thep Aphiwat (près de l'ancienne gare qui se nommait Bang Sue) est le nouveau terminal ferroviaire principal de Bangkok et le point de départ et d'arrivée de la plupart des services ferroviaires longue distance en Thaïlande depuis le 19 janvier 2023.
Les 52 services longue distance rapides, express et spéciaux express en Thaïlande partent ou arrivent au terminal central de Krung Thep Aphiwat.
Seul un petit nombre de services ferroviaires longue distance et de services ferroviaires ordinaires partent et arrivent toujours de la gare de Hua Lamphong. Cependant, pour les voyages longue distance en train, il faut presque toujours se rendre au terminal central de Krung Thep Aphiwat pour monter à bord de votre train plutôt que de la gare de Hua Lamphong.
Qu'est ce que j'appréhendais cette gare. C'est la première fois que je vais m'y trouver. Elle est loin, pour la situer du côté de la gare routière de Mochit, et du marché Chatuchak.
Mais qu'est-ce que j'ai pu chercher dans Internet comment je pourrais bien rejoindre Khao San depuis cette gare. Il n'y a pas de bus spécial comme pour rejoindre les aéroports, et quant au métro pour aller à Khao San, c'est même pas la peine d'y penser.
J’ai eu beau lire et lire des sites, il me semble que je n’aurai pas d’autre alternative que de prendre un taxi, parce que le MRT ne dessert rien de pratique pour moi à Khao San, et les bus à la nuit, n’en parlons pas, pour reconnaître mon chemin de nuit…. !!!
Ben oui, en plus j'arrive à 18h 25, la nuit va tomber... Taxi.... !!!!
La nouvelle gare des trains, j'y suis, c'est une horreur. Pas d'indications, même pas indiqué "exit" quand on descend du train, taxis pas indiqués... Là, on cherche... grands couloirs, tout est gris ferraille, c'est laid.
Il faut descendre un étage, je suis les autres voyageurs... Et surtout aucun personnel dans la gare pour se renseigner. Pas comme à l'aéroport où il y a des hôtesses en uniforme dans les halls. Là on cherche... grands larges couloirs et halls immenses, tout est gris ferraille, c'est laid.
Il y a un bureau d'information mais je l'ai trouvé beaucoup, beaucoup plus tard, plus loin, presque une fois arrivée aux portes de sortie. Là seulement j'ai su que les taxis se trouvaient à la sortie gate 10.
Le MRT est juste avant, à l’intérieur bien sûr. Il est bien mieux indiqué, par le logo. Il y a une longue longue queue pour acheter les billets à la machine. Il y avait beaucoup de Thais qui allaient prendre le métro.
Pour prendre un taxi, il faut sortir dans la rue, à la porte 10, et, ils nous sautent dessus, il faut négocier, c'est à la tête du client. Ensuite il faut traverser la route, ils sont garés là. Les bus sont à-côté je crois. Je n'y ai pas trop fait attention vu que j'étais en train de négocier avec plusieurs chauffeurs de taxis à la fois.
Les taxis... pas question de taxi-meter, évidement j'ai commencé par le demander, ils veulent pas, ils ont rigolé quand j'ai demandé. L'un m'a répondu "the taxi-meter, it's me !... J'ai réussi à faire un 300 bahts alors qu'on me demandait 400, et alors que la course n'a pas été à peine plus de 10/15 mn en taxi. Mais à la sortie de la gare on est coincé. Je pense que je m'en suis bien tirée pour un taxi qui, vu la distance, aurait dû être moins de 200 bahts à mon avis. Bon on était à la nuit, 18 hres 30 à peu près.
Je n'ai pas eu à passer par un express way, pas de supplément donc.
J'arrive à la nuit tombée, je n'ai réservé mon hôtel que par téléphone (pas trouvé sur les plateformes), alors je suis toujours anxieuse qu'on me garde ma chambre quand je ne l'ai pas payée d'avance.
Comme je le disais ce n'était pas si loin... en taxi...
« You are Joyce ? » « Yes !»
Ma chambre a bien été gardée, ouf !
Le gars à la réception avait un petit papier entre les mains où il est griffonné mon nom à la main.
C'est bien la chambre que je voulais (parce qu'il faut faire attention, il y a vraiment de tout dans cet hôtel, jusqu'aux dortoirs...), celle avec air clim, le frigo, et sur le backside (j'en avais visité une similaire en décembre au 1er étage). Mais celle-là que l'on me destine, elle est au 3 ème étage, sans ascenseur.
Vous n'en n'avez pas une autre similaire, à un étage plus bas ?... « Non, il n'y en a pas d'autre de libre sur l'arrière, c'est la seule chambre qu'on a ». Alors j'ai fait avec. Au final ça a été très bien. Et heureusement qu'ils me l'ont gardée ! Pour dire encore une fois, que les Thaïs, ils ont une parole !
Vu l'animation des rues... l'horreur, il y a vraiment beaucoup de monde. J'avais oublié tout ça.. Je vais vite fuir après avoir mangé, et retourner dans ma chambre. Trop de bruit, trop de musique, et des mecs thaïs éméchés par l'alcool...
Je suis allée au bout de la ruelle qui longe mon hôtel, il y a toute une succession de restaurants. J'ai choisi celui qui me paraissait le plus calme, bien qu'en face d'un karaoké, mais qui n'était pas actif à ce moment-là.
J'ai pris un panang curry shrimps, red curry, j'ai l'impression qu'ils associent
souvent
les deux dans les restaurants. Et il était correct.
J'ai parlé à des Chinois ! Oui moi !
Une famille qui s'est assise à la table voisine. Ils ne parlent ni l'anglais, et ne comprennent encore moins
le thaï...
Ils ne savaient pas quoi choisir sur la carte... Ils étaient assez aimables mais pas très intéressants.
J'ai samedi, dimanche lundi, à passer ici à Bangkok, et plein de courses et de salon d'esthétique à faire.
Et il me suffira de m'échapper du quartier en journée.