Thaïlande 2009 - 2010

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PHUKET TOWN

Les temples

La culture chinoise est très présente.
Moi je découvre. Je n'ai pas été beaucoup mêlée à cette culture chinoise lors de mes voyages passés.
Ici, des temples chinois très actifs.

Le Put Jaw Shrine et le Jui Tui Shrine, côte à côte, sont séparés par différentes entrées et sont en fait des sanctuaires différents.



Sur Ranong Road

Le Put Jaw Shrine

A l'intersection de Ranong Road et du Soi Phuthorn, à proximité du grand marché de Phuket-Town.
Le Put Jaw Shrine est l'un des sanctuaires chinois les plus anciens sanctuaires de Phuket.

Le sanctuaire d'origine a été construit il y a environ 200 ans. Il est dédié à la déesse chinoise Guan Yin, déesse de la miséricorde (la "Goddess of Mercy"). Initialement situé à Soi Romanee, dans la vieille ville de Phuket, il a dû être reconstruit là où il est actuellement après un incendie, et a subi une rénovation majeure en 1908.

Il est également connu sous le nom "Kuan Im Teng" qui peut être traduit par « Temple de Guan Yin » dans le dialecte Hokkien, la communauté chinoise locale de Phuket.

Le sanctuaire joue un rôle important dans la vie spirituelle de la communauté sino-thaïlandaise locale. Dans le hall principal se dressent les statues de la déesse et de ses gardiens. Les habitants de la région viennent dans ce temple demander de l'aide lorsqu'ils ont des problèmes de santé.

Le Jui Tui Shrine

Le Jui Tui Shrine (Kew Ong) est l'un des temples les plus importants de l'île de Phuket. Il joue un rôle
Limportant lors du célèbre Festival végétarien de Phuket, généralement organisé en octobre et novembre.
Les dates du festival utilisent le calendrier lunaire et les dates exactes du festival changent chaque année.
Il est dédié à Kiu Wong In, un dieu végétarien.

C'est le temple taoïste le plus orné de Phuket.
Les fines sculptures de gardiens sur les portes d'entrée en teck sont assez frappantes.







Le Festival Végétarien

Bien que les origines du festival ne soient pas claires, il est communément admis que le festival végétarien de Phuket trouve son origine en 1825, lorsqu’une troupe d’opéra chinois de passage dans l’île pour distraire les mineurs, tomba gravement malade du paludisme. Pour guérir, elle s’imposa un régime strictement végétarien tout en priant les dieux. Ils ont survécu à ce qui était une maladie mortelle au 19e siècle. Reconnaissants, ils ont organisé un festival pour célébrer leur incroyable guérison, qui visait à honorer les dieux et à exprimer le bonheur des gens de survivre à cette maladie.

Cette fête qui se perpétue depuis lors chaque année durant les neuf premiers jours du neuvième mois lunaire du calendrier chinois. Tradition surtout suivie par les communautés sino-thaïes, cette fête est destinée à purifier le corps et l’esprit.

Durant ces 9 jours, les pratiquants doivent s’habiller de blanc, méditer, ne manger aucune nourriture d’origine animale et s’astreindre à un comportement exemplaire (pas d’alcool, de sexe, de tabac et de mauvaises pensées). L'ambiance est généralement très chaleureuse dans les temples chinois.




Les célébrations et festivités sont très marquées à Bangkok (Yaowarat Road), Samut Sakhon, Chon Buri (Sawang Boriboon Foundation, Na Klua district), Nakhon Ratchasima, Chumphon, Hat Yai (Tong Sia Siang Tueng Park), Krabi, Trang et Phang Nga, mais c’est à Phuket où la tradition est née, qu’elles sont les plus spectaculaires.

Des rituels d’auto-mortification sont accomplis lors de défilés impressionnants : insertion d’objets tranchants et pointus sur différentes parties du corps et du visage, marches à pieds nus sur des charbons ardents... Ames sensibles s’abstenir.


Cet événement célèbre la conviction de la communauté chinoise de Phuket que l'abstinence de viande, d'alcool, de sexe et de stimulants pendant le neuvième mois lunaire du calendrier chinois honore les dieux et assure une bonne santé et un état de spiritualité élevé pour les fidèles.

Dans l'un des petits bâtiments de service du temple, sur la gauche est rangée une chaise à porteurs avec son chariot, laquelle sera ornée de l'image d'un dieu avant d'être sortie et tractée à travers les rues de Phuket durant le Festival Végétarien.

Kuan Yin (Guanyin)

J'y ai eu la chance de rencontrer dans ce temple un Thaï de Bangkok, un ingénieur, qui construisait un hôtel à Patong, et dont les parents sont Chinois. Il m'a raconté la légende sur la déesse la plus vénérée des Chinois, la déesse de la Miséricorde, Kuan Yin, dont le père a coupé les bras parce qu'elle ne voulait pas épouser l'élu choisi par son père.

Guanyin est la forme chinoise de la divinité bouddhiste Avalokitesvara, l'un des bodhisattvas les plus
vénérés qui a subi une féminisation à compter des Songs, sans doute sous la pression populaire.
Elle aide tous les êtres de la terre à atteindre l'illumination.

Dans un récit mythique, Kuan Yin ou Guanyin, était la fille du roi Miao Zhong sous la dynastie Zhou. La sainteté de la jeune fille lui inspira d'entrer dans un couvent bouddhiste, mais son père fit tout pour s'y opposer; il demanda à la mère supérieure du couvent de faire travailler sa fille nuit et jour pour la dégouter de la vie monacale. Mais des animaux vinrent l'aider pour mener à bien ses travaux. Voyant son échec le roi finalement la fit tuer.

L'âme de Guanyin descendit alors aux Enfers, où sa pureté transforma le funèbre séjour en paradis. Les dieux des Enfers s'en alarmèrent et demandèrent au Bouddha de la ramener. C'est ainsi que la vie lui fut rendue et elle réapparut sur une île où elle protégea les marins des tempêtes.

Son père ne tarda pas à être frappé de la peste et atteint de cécité. Guanyin le soisgna en lui faisant manger la chair de son bras, qu'elle avait fait cuire. Elle lui offrit ses yeux pour qu'il recouvre la vue. Il ordonna que l'on érigeât une statue de sa fille. Le sculpteur ne comprit pas très bien les instructions du monarque et il créa une statue à mille bras et mille yeux. Il fut si ému par la générosité et le désintéressement de sa fille qu'il devint un saint homme. En retour, sa propre conversion rendit la vue et les bras à Guanyin.



Déesse de la miséricorde et protectrice des enfants, elle revêt plusieurs formes différentes, tantôt masculine, tantôt féminine. Elle est souvent dépeinte comme une femme habillée de blanc, debout sur un lotus et tenant un enfant en bas âge car elle aidait les femmes à avoir des enfants. Mais souvent elle est représentée sous les traits d'un bodhisattva à mille bras et mille yeux.

La déesse vient en aide à ceux qui en ont besoin, notamment les personnes menacées par les eaux, les démons, le feu ou l'épée. Elle est comptée par les taoïstes au nombre des immortels. Guanyin est réputée capable de libérer les prisonniers de leurs chaînes, de priver les serpents de leur venin, et d'arrêter la foudre.

Elle sait guérir pratiquement toutes les maladies. Cette déesse très populaire voit son image affichée dans presque toutes les maisons, et les fêtes célébrant sa naissance et son illumination ont une grande valeur aux yeux des bouddhistes.

Source ☞ https://mythologica.fr


Et puis ce monsieur, il m'a aussi expliqué la signification des statues des génies protecteurs à l'entrée des temples chinois, statues que l'on voit partout. Un qui soutient, un qui fait de la musique, un qui défend.......


Le Sanjao Sam San

C'est l'un des temples les plus visités de la ville. Il se trouve ur Krabi Road, 50 mètres plus
loin sur la gauche, de l'autre côté de la rue, en retrait de la rue.

Construit à la fin de 1853, il est dédié à la Sainte Mère protectrice des marins, la "déesse de la mer" ("Goddess of the Sea"), la patronne des marins.

Il y a une tradition qui est respectée par les habitants : quand un nouveau bateau va être lancé sur l'eau, une cérémonie de bénédiction a lieu à Sanjao Sam San pour protéger le bateau des intempéries et pour protéger les marins qui sont sur le bateau. Beaucoup de gens viennent pour participer ou observer la cérémonie.



Il est très visité par les marins, peu avant leur départ vers le large.
Lorsqu'un nouveau bateau est mis à la mer, c'est là aussi qu'une cérémonie de bénédiction a lieu.





Les gens déposent des offrandes devant l'autel, telles que gâteaux, oranges, ananas.


Deux morceaux de bois rouges tirés de racines de bambou en forme de demi-mangues sont posés sur l'autel. Ils vous aident à prendre des décisions.

Posez une question dont la réponse sera ‘oui’ ou ‘non’.
Lancez les blocs de bois en l'air, et regardez dans quelle position
ils retombent au sol.
Si les deux tombent sur la même face, la réponse est ‘non’.
Si l'un est face dessus, l'autre face dessous, la réponse est ‘oui’.

Le Wat Mongkol Nimit

Au bout du Soi Romanee,le Wat Mongkol Nimit.

Le Wat Mongkhon Nimit est un temple royal de troisième classe de l'ordre monastique Maha Nikaya du Bouddhisme Theravada. Initialement connu sous le nom de Wat Klang en raison de son emplacement. Le temple a été construit vers 1880 et,en 1885, il a reçu une charte royale. Son nom a été changé en Wat Mongkhon Nimit en 1953 quand il a été élevé en temple royal.

On dit que ce site sacré abrite des reliques du Seigneur Bouddha, apportées du Sri Lanka. La salle d'ordination et le vihara ont été construits vers le début des années 1900 et présentaient un style thaïlandais traditionnel, avec des sculptures complexes et des travaux de laque.

Il y a une image dorée de Bouddha, cachée sous du ciment pendant des années pour la protéger du vol, découverte par hasard lors des restaurations. Cette relique de la période Sukhothai est maintenant entièrement révélée.

Le temple abrite également Luang Pho Khao, une autre image de Bouddha dans la salle d'ordination, vénérée par les habitants pour sa signification historique et spirituelle.

De plus, il y a une magnifique statue de Bouddha ambulante fabriquée à partir d'or, d'argent, et de nacre, ainsi qu'une réplique en marbre sculpté de l'empreinte de Bouddha.







Un superbe temple bouddhiste avec un chedi doré à l'arrière.







A Phuket Town, il y a une mosquée et une église

La deuxième fois que j'ai séjourné dans mon hôtel, de ma fenêtre j'ai aperçu une mosquée.
J'ai craint d'être réveillée le matin, mais non.

Cette rue proche de la vieille ville abrite à la fois un sanctuaire chinois, une mosquée et une église catholique dans un rayon de 300 mètres. La mosquée Yameay est la seule à se trouver près du centre-ville, où la population chinoise et thaïlandaise est beaucoup plus nombreuse.

J'y suis allée une fois voir cette mosquée, et j'ai demandé si je pouvais la visiter. J'ai été très bien accueillie. On m'a emmenée voir la salle des prieres. Rien d'extraordinaire, mais on m'a conduite tout en haut sur la terrasse, là où il y a le haut-parleur et j'ai pu admirer une superbe vue sur la ville.




Il y a aussi une église, catholique. "Our Lady of Assumption Church". Elle a été fondéd en 1958.


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