function ejs_nodroit() { alert('Copie interdite © All Rights reserved - La reproduction et exploitation des textes et des images de ce site sont strictement interdites sans accord écrit au préalable'); return(false); }document.oncontextmenu = ejs_nodroit;
L'histoire de Koh Phangan remonte quand même à plus de 2000 ans... Les premiers visiteurs seraient des marins, des gypsies de la mer, venus de la péninsule malaise. Mais son histoire commence surtout il y a 600 ans, avec l'arrivée d'un groupe de moines, impressionnés par l'énergie qu'ils trouvent sur l'île, et ils y construisirent le premier temple.
Ils sont rejoints bien plus tard, il y a seulement 200 ans, par des immigrants chinois qui s'y installent et font du commerce de la noix de coco, puis exploitent les mines d'étain (au lac Laem Son).
L'histoire de Koh Phangan est directement liée à la famille royale de Thaïlande, puisque bien avant les touristes, le Roi Rama V (1868-1910) avait découvert la splendeur de l'île et s'y était rendu 14 fois, notamment aux chutes de Than Sadet où l'on peut voir les initiales royales gravées sur un rocher. Rama VI, Rama VII et Rama IX (l'actuel roi ) s'y sont aussi rendus à plusieurs reprises.
La population habite en majorité au village de Thong Salat que l'on dit être la capitale de l'île.
Je me trouve, moi, à Nai Wok, à 7 mn à pied de Thong Salat.
Ainsi, je suis au calme, mais pas loin d'un village où il y a des boutiques, des épiceries, des magasins de mode...
le Seven Eleven, bien sûr !
A côté de ma guesthouse, pour aller jusqu'à Thong Salat, je passe un pont, qui surplombe un canal et une mangrove.
Je vais à Thong Salat au moins deux fois par jour. Pour y faire mes courses, y dîner, et faire du shopping.
J'ai parcouru quelques rues, au hasard, en me perdant. Je suis entrée dans quelques boutiques de vêtements toujours les mêmes et toujours trop petits, ou alors ceux qui sont à ma taille (40) sont faits pour les hommes. Je n'ai rien acheté.
Thong Salat est un village plutôt agréable, avec des arbres, quelques vieilles maisons en bois, et une forte vie locale, malgré le nombre des boutiques touristiques.
Au bout de 7 jours j'ai trouvé que ma vie devenait monotone. Je commence à tourner en rond dans cette île, à cause du manque de possibilités de transport, je ne peux pas bouger, je ne conduis pas de moto, moi. Je suis bloquée parce que je ne peux pas me déplacer.
Il y a bien des songteos, mais quand je veux en prendre un et que je suis seule, il veut me faire casquer pour tout le songteo. Les 3/4 des gens ont leur moto, ou sont à plusieurs, ils remplissent déjà les taxis à eux-mêmes. Et moi je ne peux rien faire toute seule. J'ai juste pu faire, et à mon initiative, un affrêtement de taxi en commun avec le couple de mes voisins, qui eux non plus ne louent pas de moto.
Il fait très chaud. Je reste à la clim l'après midi. Ma plage de Nai Wok, celle qui est accessible à pied, à côté, est minable. Je ne peux plus la supporter depuis que j'ai vu (en excursion) ce qu'il y avait ailleurs, bien plus loin, comme plages.
A Nai Wok il n'y a pas de profondeur d'eau, ça arrive aux chevilles, même en s'éloignant, c'est pareil. La plage est remplie d'algues, déversées à marée basse. L'eau n'est pas bleue, et pas très propre, du sable gadoue. Et des sand flies m'ont bien piquée.
Ok, il y a de belles plages à Phan Gan, mais je ne peux pas y aller... à pied ! Je suis bloquée.
Par contre, j'ai une superbe chambre, un confort que je n'ai même pas chez moi. Mais je commence à m'ennuyer. En séjour, je me lasse vite quand je suis toute seule.
Je crois que j'en ai assez de bourlinguer, cela fait plus de deux mois, et je suis contente à l'idée de renter chez moi. Et je dois dire, que le froid à venir, ça ne me déplairait pas... un petit peu...
⇾ La route, les motos, le bruit, une circulation dingue, pas de place sur les côtés pour les marcheurs.
Heureusement, j'ai un hôtel calme, en retrait de la route, super confortable, avec des voisins calmes, et je suis au milieu de la nature. D'où un peu de moustiques. On est juste après le canal et la mangrove, et notre maison a une partie qui repose sur pilotis au dessus du canal. C'est un nid à moustiques un truc comme ça.
⇾ Mon incapacité à circuler. Les taxis, taxis collectifs, songteos, pratiquent des tarifs très élevés. 100, 150 bahts, voir 300 bahts pour aller jusqu'à Koh Ma au nord. Et en plus étant seule je n'arrive pas à le faire partir, sinon je dois affrêter tout le taxi. La plupart des gens louent une moto, d'où ce trafic infernal. Dans mon cas, je préfère les iles sans routes, où l'on marche !
⇾ La pénurie d'excursions. C'est toujours lié à un sport, snorkeling, climbing. Et pour aller plus loin, à Koh Tao par exemple, ça coûte de l'ordre de 2000 bahts en excursion d'un jour... à y réfléchir ! Parce que l'intérêt n'est pas folichon.
⇾ La plage là où je suis est minable. Il n'y a pas de profondeur d'eau. Le fond est boueux, glissant. L'eau n'est pas bleue, pas propre. Le sable est moche, et recouvert d'algues que la marée basse déverse. Je ne peux même pas m'y baigner, alors qu'il y a des plages superbes dans l'île, de sable blanc comme du talc, et avec une mer bleue comme en Polynesie. Mais elles sont loin, et je n'ai pas de moyen de transport.
⇾ le chemin que je dois me payer plusieurs fois par jour pour aller au village. Faire les courses, et dîner... car le petit et unique restau qui est très bien, au coin de mon hôtel, il n'ouvre que pour midi et il ferme à 18 hres !
⇾ Le manque de petits restaurants familiaux, comme j'aime. Comme il y en avait plein vers Krabi par exemple. Ici, à cause du marché de nuit, qui est très bruyant, et pas terrible-terrible en qualité, je ne connais que chez Mama où c'est bon et avec un prix correct. Mais comme Mama elle est seule pour faire, à cuisiner, quand il y a 9 personnes attablées et sans assiettes devant elles, vous pouvez vous dire qu'il y en a pour une heure au moins avant de manger, car elle prépare chaque plat, pour chacun, dans l'ordre d arrivée.
⇾ Les Russes. Ils sont là ! Plutôt des jeunes, mais en groupe, à plusieurs couples. Et tous à moto ! Et avec la bouteille de bière à la main. Un gars français, rencontré chez Mama, qui vit ici à l'année presque et qui vient depuis 10 ans, m'a dit que c'était nouveau de cette année, les Russes. L'année derniere, ils étaient bien déjà en Thaïlande, les Russes, mais pas encore à Koh Phan Gan. Ils se sont même installés sur les plages les plus au nord, les plus lointaines et isolées. Les plus belles !
Ma maison dans la nature, et le calme, parce que mes voisins sont des personnes très calmes !