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Samedi 24 Janvier 2015
Mes amis voulaient aller visiter la Jim Thompson House. C'est vrai que j'avais toujours refusé d'y retourner (j'y étais allé en 1974, oui, c'est il y a longtemps, mon tout premier voyage, très touristique). Alors, bon pourquoi pas. On y est allé à pied à partir du MBK, ce n'est pas très loin, mais on s'est quand même... perdu pour y arriver.
Jim Thompson's House |
De 09:00 à 17:00 tous les jours |
Qui était Jim ThompsonUn industriel, un aventurier, américain né en 1906. Ancien architecte, officier de l'armée à la retraite, espion, marchand de soie et un collectionneur d'antiquités de renom. James Harrison Wilson Thompson quitte l’armée et s’installe à Bangkok en 1946. Il avait pour ambition de relancer l'industrie de la soie thaïlandaise alors en déclin. Il s’associe à George Barrie pour fonder la Thai Silk Company Limited en 1948. En 1951 leurs tissus en soie thaïlandaise furent utilisés pour la comédie musicale de Rodgers et Hammerstein "The King and I". |
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Après son installation à Bangkok Jim Thompson, amoureux de l'art asiatique, est également devenu un grand collectionneur d’art d’Asie du Sud-Est, qui à l’époque n’était pas très connu au niveau international. La plupart de ses trésors, sinon tous, ont été amassés après son arrivée en Thaïlande.
En 1958, il fit construire au bord d'un khlong une maison pour y entreposer ses collections de meubles et de céramiques Bencharon, y mettre en valeur ses objets d'art. Il trouva un terrain avec de grands arbres, au bord d'un klong, en face du quartierde Bangkrua au nord de la ville où existait une petite communauté de tisserands, musulmans, descendants des Chams.
En 1967, alors qu’il a 61 ans, Jim Thompson se trouve en Malaisie, il part se promener dans la jungle environnante et on ne le reverra plus jamais. Selon sa volonté sa propriété devint un musée.
Jim Thompson racheta six maisons traditionnelles dans le nord de la Thaïlande, certaines pouvant avoir jusqu'à cent ans d'existence. La plupart ont été démantelées et amenées d’Ayutthaya par le fleuve et remontées à Bangkok., mais la plus grande, la maison d’un tisserand (aujourd'hui le salon de la maison), venait de Bangkrua le quartier juste en face, de l’autre côté de la rivière. À l’arrivée, les boiseries ont été déchargées et assemblées.
Dans sa quête d'authenticité, il a veillé à ce que certaines des structures soient surélevées d'un étage complet. Il a ajouté ses propres touches aux bâtiments en plaçant, par exemple, un escalier central à l’intérieur plutôt que de l’avoir à l’extérieur. Il a également inversé l'orientation des panneaux muraux afin qu’ils soient orientés vers l’intérieur et non vers l’extérieur
Une fois la demeure terminée, il a rempli sa maison avec les objets qu’il avait rassemblés dans le passé. Des pièces Ming bleues et blanches, des verreries belges, des sculptures cambodgiennes, des lustres de l'ère victorienne, des faïences Benjarong, des sculptures thaïlandaises, des statues birmanes et une table à manger qui avait autrefois été utilisée par le roi Rama V.
Il a fallu près d'un an à Thompson pour achever son manoir.
C'était un dimanche, le 26 mars 1967, alors qu'il est parti se reposer à Pâques dans les Cameron Highlands en Malaisie, loin de la chaleur de Bangkok, avec des amis, Connie Mangskau, le Dr Ling, un homme d'affaire chinois de Singapour et son épouse Helen, dans la maison du Dr Tien à Tanah Rata, il disparaît...
Lors du pique-nique de l'après-midi, il avait semblé contrarié et avait pressé ses compagnons pour revenir faire la sieste.
Il a quitté la maison sans laisser de trace alors que sa veste de costume était encore accrochée au dos d'une chaise, il a également laissé sa boîte à pilules, sa boîte à cigarettes, alors qu'il ne s'en séparait jamais, parce qu'il fumait beaucoup.
Ses amis ont pensé qu'il était parti faire une promenade avant le dîner vers l'un des sentiers de nature. Mais il n'est pas rentré.
Même si ses amis ont rapidement prévenu la police il faudra attendre 15 heures avant que les environs soient ratissés. A l'aube, la police ratissa la zone dans un rayon de 8 km autour du cottage, en vain. Jim Thompson ne fut jamais retrouvé.
Sa disparition fera l’objet de nombreuses théories. Selon certains, il serait resté un agent des services secrets jusqu’à la fin de sa vie, et il aurait été tué en mission alors qu’il cherchait à rentrer en contact avec le chef du parti communiste malais. Il a été avancé que Jim Thompson aurait pu être assassiné pour ses positions pro-indépendantistes. Il est en tout cas avéré que ses engagements progressistes ne plaisaient pas partout.
La CIA n'a toujours pas déclassifié le dossier.
Après le drame, un couple des amis de Jim Thompson s'est vu conseiller de ne plus revenir à Bangkok et déménage rapidement au Ghana. En août 1967, Katherine T. Wood, sa sœur aînée est trouvée battue à mort chez elle en Pennsylvanie, sans que ses chiens n'aboient, ni que quelque chose soit dérobé. Elle n'était pas proche de son frère mais l'idée a été évoquée que ses assassins auraient été à la recherche du second testament de Jim Thompson, document alors introuvable.
Son fils, qui fut considéré un moment comme suspect, s'est suicidé quatre ans plus tard.
Source ☞ Wikipédia
+ sur l'histoire de Jim Thompson ☞ http://www.thailande.free.fr/jim_thompson.php
En 2001, la documentariste Hope Anderson sort un reportage, "Le Roi de la soie" ("Jim Thompson, Silk King"), auquel elle ajoute en 2004 dans le bonus du DVD l'interview d'une vieille dame assurant que les personnes qui avaient des informations sur la disparition de Jim Thompson se sont tues par peur. En 2015, un autre bonus, en concluant, selon elle, que Jim Thompson s'apprêtait à avoir un rendez-vous en Malaisie (soit avec les services secrets américains, soit avec des personnalités politiques thaïlandaises, soit les deux), ce qui aurait expliqué son caractère étrange le jour de sa disparition. Source ↪︎ ICI
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![]() Image d'Internet |
Deux ans plus tard, le testament est retrouvé au milieu des plans de la maison de Jim Thompson. Son neveu Henry Thompson est l'héritier. Il lègue alors l'ensemble à une fondation qu'il a créée, la "James HW Thompson Foundation", sous le patronage royal de SAR la Princesse Maha Chakri Sirindhorn.
La maison avec ses collections est devenue un musée, qui compte également un restaurant et une galerie d'art.
La Thai Silk Company poursuit de son côté son essor.
Jim Thompson est mort en 1967, et j'avais visité cet endroit la première fois en 1974 et je ne m'étais pas rendue compte combien c'était proche de son décès. Et on visitait déjà la maison.
La maison de Jim Thompson se trouve sur un terrain de 1 600 m² dans un parc luxuriant. C'est l'un des rares exemples d'architecture thaïe traditionnelle conservé dans un état aussi excellent.
L'entrée coûte 100 bahts. On ne peut prendre des photos qu'à l'extérieur, pas à l'intérieur de la maison, et on est obligé de suivre une visite guidée. Chaque groupe a droit à sa langue. On avait une jeune fille thaïe qui parlait très bien le français, avec une pointe d'accent, et qui m'a dit avoir étudié le français dans une université en Isan. Je n'ai pu en savoir plus.
Bon, moi, être encadrée comme cela, ça me gave. Je n'ai pas pu apprécier le lieu. Toute cette histoire de Jim Thompson et son aura de mystère, je ne la connaissais pas, et ce n'est pas dans les commentaires de la guide que j'ai pu apprendre tout cela, mais à mon retour. J'ai vite décroché des explications de la guide...
On est allé ensuite au salon de thé restaurant. Personnellement je crevais la dalle et j'étais en hypoglycémie. Mais quand j'ai vu les prix pratiqués, exemple un pad thai 350 bahts... je n'ai pas pu accepter.
J'ai laissé là Marc et Danielle manger, et j'ai trouvé dans le chemin qui longe le musée, quelques tables, un couple qui fait restau familial. J'ai mangé un fried rice chicken très bien pour 40 bahts. Le prix normal ! J'ai même eu de la compagnie, deux femmes, une allemande qui parlait français, et l'autre finlandaise.