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TABRIZ - Excursion

Le village troglodytique de Kandovan

Dimanche 15 Mai 2016

Après le lac Orumiyeh, on part vers Kandovan.





Sur le chemin, on achète une énorme pastèque qui va être notre déjeuner...





Kandovan un village troglodytique à 50 km au sud de Tabriz, sur les pentes nord de la vallée, au pied du mont Sahand, 2 hres de route de Tabriz. Il rappelle les villages troglodytes de Cappadoce, en Turquie.


La forme conique des maisons est le résultat de l'écoulement d'un matériau volcanique. Après l'éruption du Sahand ces matériaux ont été transportés sur de longues distances, soudés à chaud lors de leur retombée, et ont formé de vastes et épaisses nappes et des cônes naturels, puis ont érodés par l'eau.





Les habitations troglodytes de Kandovan ont été taillées dans la roche il y a plusieurs centaines d'années (trois mille ans pour certaines) et sont encore habitées. C'est un exemple vivant de l'adaptation humaine à un milieu naturel inhabituel.







Une rivière en provenance des pics Sahand traverse la vallée. Il y a un certain nombre de sources naturelles au nord de la rivière.

Les habitants de la région prêtent à l'eau de Kandovan des propriétés curatives : elle est considérée comme un remède aux maladies rénales, pour le traitement des calculs rénaux, et les visiteurs venus de Tabriz ou d'ailleurs en rapportent toujours plusieurs bidons.





On traverse le pont pour manger notre pastèque. Ce n'est pas pour ses propriétés curatives de l'eau qu'on a rempli nos bouteilles à la fontaine avant de monter au village mais pour avoir... de l'eau pour monter.







Selon la légende, les premiers à s'installer ici furent des soldats impliqués dans des opérations militaires il y a près de 800 ans. Ils auraient trouvé les cônes par hasard et les auraient utilisés comme camouflage temporaire et hébergement.

Cependant, parmi les archéologues, il en est qui considèrent que l'endroit a été habité dès la période pré-islamique.













Mais la grimpette nous attend











Des familles nombreuses vivent à l'intérieur des habitations dans deux ou trois de ces cônes creux interconnectés, avec des fonctionnalités telles que des ouvertures sur leur surface jouant le rôle de véritables fenêtres.

Les cônes les plus bas sont utilisés comme étables, et au-dessus se trouvent les lieux d'habitation.

Les intérieurs des habitations, généralement divisés en une vie et une chambre à coucher, sont faiblement éclairés, mais les villageois sont habitués.

Les couloirs d'interconnexion sont très étroits.






De l'extérieur, les habitations se ressemblent tant les unes aux autres que l'on peut facilement se perdre dans le village.
Les chemins sont escarpés.















Pratiquement toutes les maisons ont transformé leur première pièce en boutique




Les femmes portent des tchadors imprimés et les enfants jouent

















En haut une très belle vur sur les montagnes encore enneigées





VIDÉO

©PlaneteJoce

DIAPORAMA

Retour en bas à la rivière



Sur la route du retour, et c'était prévu, on a déposé Cécile et Farid à l'aéroport de Tabriz, car ils s'envolaient pour Téhéran et aussitôt prenaient leur vol international de retour. Une bonne idée pour un retour rapide, à s'en souvenir.