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Samedi 23 Avril 2016
On a surtout besoin de changer des euros. Direction la Place Khomeini. Dans le but d'aller rue Ferdowsi où se trouvent tous les money changers. (A propos Ferdowsi, c'est un célèbre poète persan du 11 ème siècle).
Et moi j'ai besoin de trouver du Nescafé parce que je n'ai pas emporté suffisamment de sticks pensant que le déjeuner étant inclus dans les hôtels dans ce pays, je n'aurais pas à me faire de petit déjeuner en chambre. Mais là, c'est qu'ils n'ont que du 3 + 1 (avec du lait dedans), et je vais avoir quelques soucis...
Et voilà que par le pur hasard, on tombe sur Haidar, l'Iranien rencontré hier dans la rue presqu'au même endroit. Il se propose de nous aider. Il se rendait à son travail, mais... il a le temps...
On devrait trouver à changer au... bazar.
Pour aller au bazar il faut emprunter le petit train... gratuit.
Haidar nous propose de changer dans la rue, ce que nous refusons. Nous entrons dans un "Exchange" dans le bazar. Le taux n'est pas bon. Nous décidons que nous irons plus tard dans la Ferdowsi.
La première chose que Haidar veut nous montrer : une mosquée,sur une large place, la mosquée Imam Khomeini.
Elle est juste à l'intérieur du bazar. Le bâtiment date du début du 18 ème siècle. Elle est fermée. On la voit de l'extérieur.
J'ai trouvé une image sur le web, mais elle n'est pas de moi. Comme on n'est pas rentré, c'est tout juste ça qu'on a vu.
Le bazar de Téhéran n'est pas très ancien. Les bâtiments datent d'il y a 400 ans. Il est divisé en couloirs (certans font 10 km dit-on...), chacun est spécialisé dans différants types de produits, cuivre, le tapis, le papier, les épices et les métaux précieux. Mais moi je cherche du café en poudre ! Alors on cavale derrière Haidar, car il marche très vite. Je n'ai pas le temps de prendre des photos.
On en fait des ruelles et des ruelles. Mais qu'est ce qu'il marche vite Haidar ! On en fait des boutiques et des boutiques (de café...) Je veux trouver du café en sticks, plus pratiques pour le voyage qu'un flacon de verre.
Je trouve. 250 000 rials (env. 6 €). Il y en a 40. J'ai de quoi couvrir le mois.
Haidar nous dit qu'il a un ami professeur de Français et il l'appelle au téléphone. Il se nomme Mustafa. On lui parle par téléphone, il parle couramment le Français. Mustafa nous donne un rendez-vous téléphonique à 15 hres pour nous rencontrer quelque part.
Il fait très chaud. Plein midi. Fatiguées de marcher. Haidar nous propose de nous emmener dans un "Coffee Shop". Mais il décline notre invitation à partager une boisson. Il nous retrouvera plus tard, nous dit-il.
Naderi Café - n° 53, Gohar Shad St. Istambol Sq., Jomhoori Ave.
Le Naderi Café a été créé en 1927 par un émigré arménien.
La Jomhoori Avenue se nommait alors Naderi street.
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L'endroit comprend trois parties : hôtel, cafeteria et restaurant.
Il a été le deuxième hôtel construit à Teheran après le Grand Hotel. Il en est à la 3 ème génération familiale.
Il est situé en dessous de l'hôtel.
Ce café historique a longtemps été fréquenté par les intellectuels et les artistes. On y trouve des boissons chaudes et des pâtisseries Je commande un café et un cheese cake, et Ouardia prend un thé et un chocolate cake. C'est très, très bon...
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Il faut le trouver ce musée ! Il se trouve à l'intérieur de la Banque Centrale !
Central Bank of I.R. Iran
Ferdowsi Avenue
Tel : +98 21 6446 3785
Site web ☞ ICI
On était passé devant la pancarte de ce musée, mais il était fermé, n'ouvrant, aujourd'hui samedi qu'à 14 hres. On s'est dit que, étant tout proche, c'était le bon moment pour le visiter, et on s'est pointé devant la porte un quart d'heure avant l'ouverture.
Pas facile de trouver le musée, parce qu'il se trouve à l'intérieur d'une banque, dans un sous-sol très sécurisé de la banque centrale, qui donne, elle, sur la rue.
Il renferme une collection de bijoux qui, dit-on, est plus importante que celle de la reine d'Angleterre !
Bon, les mesures de sécurité sont très fortes : on ne peut visiter le musée qu'avec RIEN.
Il y a une consigne où l'on dépose, sacs, appareils photo, téléphone.
On passe de nombreux portiques de sécurité. On ne doit rien avoir à la main à l'intérieur.
Une grande partie de la collection date de l'époque des Safavides, lorsque les shahs parcouraient l'Europe, l'Inde et les terres de l'Empire ottoman et en ramenaient des butins qui décoraient leur capitale, Esfahan.
Les dirigeants Qajar et Pahlavi ont ajouté à la collection, qui a grandi pour être si précieuse que, dans les années 1930, elle a été transférée à la Banque nationale d'Iran (maintenant la Banque centrale d'Iran)... une réserve pour la monnaie nationale.
Il y a beaucoup de monde (même en étant arrivé à l'ouverture), beaucoup de groupes de troisième âge.
On a écouté ce que disait une guide qui commentait la visite en Français. Puis on a pu refaire un tour toutes seules.
Il est interdit de prendre des photos (tout doit être déposé dans des coffres à l'entrée !), mais j'ai trouvé des images sur internet.
Certaines photos étaient signées par des Russes. Je me demande bien comment ils sont arrivés à prendre des photos et à faire passer... un téléphone.
![]() Le Darya-ye Nur Le Darya-ye Nur est un diamant rose pesant 182 carats. Il est considéré comme le plus grand diamant brut au monde. |
![]() Une émeraude |
On peut y voir les couronnes portées par le dernier shah, Reza Pahlavi, et sa femme Farah Diba.
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![]() Couronnement du couple impérial 26 octobre 1967 |
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