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Vendredi 22 Avril 2016
On a du mal à le trouver ce jardin. On devait y retrouver les Françaises et leur amie iranienne rencontrées au Palais Golestan. On y est allé à pied du Palais Golestan.
Le jardin Negarestan se trouve un peu au delà de la station de métro Baharestan.
Mais arrivées à la station de métro, on a demandé... et personne ne savait nous l'indiquer.
C'est que cet endroit est non seulement très inconnu des touristes, mais même de nombreux Iraniens.
En demandant notre chemin dans la rue, nous avons rencontré des Iraniennes, et elles nous ont accompagnées.
Mais pour elles aussi c'était la première fois qu'elles y allaient.
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On fait ainsi la connaissance de Mojdeh. Elle a quitté Téhéran, avec son mari et sa petite fille, pour une ville plus écolo, Ramsar, une petite ville sur la côte de la mer Caspienne. Elle me raconte qu'elle a fait des études à l'université de Kuala Lumpur pendant deux ans, elle enseigne l'Anglais en même temps qu'elle tient une boutique de mode à Ramsar pour laquelle elle vient chaque mois s'approvisionner à Téhéran.
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Le jardin Negarestan à l'époque de la dynastie Qajar a abrité la première école d'art de l'Iran, et avait joué un rôle important dans la renaissance et la promulgation d’art tels que la peinture, la sculpture, etc.
Il y a dans l'enceinte du jardin une exposition d'un grand peintre iranien, Kamal-ol Molk, de son nom véritable Mohammad Ghaffari. Il est né à Kashan en 1848. Il est l'un des artistes les plus éminents en Iran. Mojdeh nous entrâine dans la visite de l'exposition. Moi... Kamal-ol Molk... jamais entendu parler !
Kamal a développé un intérêt pour la calligraphie et la peinture à un jeune âge. Au cours de son enfance, il a dessiné des croquis au fusain sur les murs de sa chambre. Certains des croquis qu'il a dessinés dans sa maison peuvent étonnamment être encore visibles.
L'école des beaux-arts a été créée par Kamal-ol Molk en 1911, fondée dans le but d'enseigner et de développer des domaines artistiques tels que la peinture, le tissage de tapis, la sculpture. Plusieurs années après la fondation de l'école, Abolhassan Sediqi y a créé un département de sculpture.
Après la mort de Kamal-ol Molk, l’école a été divisée en deux écoles : l’école des arts Kamal-ol Molk et l’école des arts traditionnels. Le musée de l’école Kamal-ol Molk présente 120 œuvres du maître ainsi que les œuvres de deux générations de ses élèves
+ sur Kamal-ol Molk ☞ ICI
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Au coin du jardin Negarestan se trouve un beau café appelé le café Tehroon.
On a eu un peu de mal pour avoir une table, l'endroit est très prisé, et le restaurant réservé.
Nous retrouvons les filles que nous avions rencontrées au Golestan Palace.
Et nous terminons l'après midi avec les deux groupes réunis.
Autour de boissons originales... Je bois une tisane froide de safran et je goûte au "Koukou" ou "Koukou sabzi", un mélange d'omelette et d'herbes vertes, persil/aneth/ciboulette/coriandre. On a payé pour cinq, 370 000 rials.
Le lieu propose un menu traditionnel pour le petit-déjeuner, le déjeuner et le dîner.
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