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Mercredi 13 Mars 2019
Comme Yann n'a que cet après-midi à passer sur l'île de Boa Vista, il fallait faire vite si on voulait arriver à trouver une voiture et un chauffeur pour faire le tour de l'île. Lui, il avait eu un contact pour cela, mais le deal était pour hier, le jour où on n'a pas pu arriver, et son contact eh bien il n'était pas libre aujourd'hui.
Alors on a demandé à Marilena si elle pouvait nous trouver quelqu'un. Il y avait d'affiché dans la guesthouse un panneau, une excursion d'une journée... 60 €, quand même pas donné. Mais nous, on n'a qu'1/2 journée, et on n'est que deux à se partager le taxi.
Marilena a aussitôt téléphoné, et nous a trouvé un chauffeur pour 14h 00.
20 € chacun pour la demi-journée en ayant un peu insisté sur le prix.
C'est Yann qui avait fait le programme : l'épave du Santa Maria + le désert de Viana.
Il a fallu faire vite... Je m'installe dans ma chambre, et ensuite je n'avais pas le temps d'aller dans un restaurant.
Et j'avais faim ! Alors j'ai demandé où il y avait un supermarché. Pas loin, au bord de la grande place.
Je me suis achetée de l'eau, (pas de bière, il n'y a pas de frigo), du fromage, et un concombre
(qui n'était pas bon, trop vieux). C'est tout ce que j'ai pu manger.
A 14 hres j'étais prête, en bas. Mais pas de taxi ! Personne dans la guesthouse. Je m'inquiète. Yann arrive. C'est prévu à 14h 15, me dit-il, pas à 14 hres. Lui avait pris le temps de bien déjeuner, au Café del Porto, me dit-il, sur le port, vue sur la mer...
Et puis le Capverdien qui travaille à la guesthouse avec Marilena est passé, et il a téléphoné. Bon, le chauffeur est arrivé.
On ne va pas bien loin en fait, mais il faut un 4x4. On accède au site de l'épave du Santa Maria par une vieille route construite par les portugais qui se transforme en piste de plus en plus mauvaise. Très vite en cours de route le chauffeur il a mis les rues motrices. Car on se trouve vite dans... cette piste en pointillé que l'on voit sur la carte.
La Praia de Atalanta est la plage où se trouve l'épave du cargo espagnol Santa Maria, qui s'est échoué le 1er septembre 1968. On est sur la côte nord de Boa Vista, à environ 6 km au nord-est de la capitale Sal Rei, et à 3 km à l'ouest de Vigía.
La plage fait partie de la réserve naturelle de Boa Esperança, qui comprend également les plages de Sobrado et de Copinha.
Les habitants de Boa Vista parlent de phénomènes inexpliqués qui produiraient une étrange démagnétisation des instruments de navigation aux abords de l’île. Au cours des siècles, des dizaines de bâtiments ont rencontré de vrais problèmes sur les côtes nord.
Mais les études scientifiques n’ont relevé aucun phénomène probant. Le mystère est en fait la résultante de plusieurs facteurs : l’utilisation de cartes insuffisamment détaillées à l’époque, la présence de forts courants et d’un vent assez violent en hiver.
Le 1er septembre 1968, un cargo espagnol, le Cabo de Santa Maria, sur son chemin vers le Brésil, s'échoue sur la côte de Boa Esperança au nord de Boa Vista. Quelques heures seulement après le naufrage, la bateau de marchandises était entièrement pillé alors que l’équipage, indemne, quittait rapidement l’île.
On raconte que les insulaires de Boa Vista avaient coutume d’attacher des lanternes à la queue des ânes et de les faire se promener sur les rivages bordés de récifs. L’échouage des navires apportait aux populations démunies une manne inespérée.
Le lieu offre un spectacle saisissant...
Une structure métallique penchée sur son flanc et assaillie par les flots au milieu de nulle part.
L’épave s'est dégradée au fur et à mesure des années.
La carcasse du navire est aujourd'hui devenue un symbole de Boa Vista et du pays.
Il flotte comme une ambiance mystérieuse.
Le désert s'est avancé vers l’océan, et aujourd’hui le bateau atteint quasiment la plage.
Le vent est très fort.
Ce petit monticule pointu, c'est le point de repère que je m'étais fixé quand on a quitté la voiture
pour retrouver mon chemin au milieu des dunes et retrouver la voiture.
Parce que dès que l'on s'approche de la mer, on ne voit plus qu'un désert de sable.
A noter que d’autres accidents se sont produits dans l'archipel et que l'on peut voir d'autres épaves sur d'autres îles
sur la grande plage de Sal, dans le port de Praia sur l’île de Santiago, et à São Vicente.