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Mercredi 13 Mars 2019
La plage de Santa Monica est selon les Capverdiens, la plus belle plage de l’île. Pour certains ce serait même l’une des plus belles plages du monde… Avec ses 22 km de long, elle est la plus grande plage du Cap-Vert. Elle est située dans le sud-ouest de l’île, 22 km de sable blanc du désert !
En cours de route, Yann a négocié avec notre chauffeur pour qu'il nous emmène voir la plage de Santa Monica au sud de l'île, ce qui n'était pas prévu au programme, la plus belle plage de l'île. On a rajouté chacun 10 € pour cette rallonge, donc il a facilement accepté. On prend la route vers le sud.
Les vagues sont souvent puissantes.
L’océan est presque aussi déchaîné qu’à la plage du Cabo Santa Maria.
Quelle immensité !
Cette plage est déjà convoitée par les promoteurs de grands complexe hôteliers.
Au bout, cet énorme complexe est déjà construit.
Je n'ai pas vu le long de la plage les grottes de Varandinha, ni le Morro de Areia, l’une des plus belles plages d’Afrique, où les dunes plongent dans l’océan...
On reprend la route pour rentrer à Sal Rei. Sur le côté droit de la route, on passe en face du Mont Santo Antonio.
Il s’élève de manière abrupte dans les plaines environnantes.
Avec ses 379 m d'altitude, le Santo António est le deuxième point le plus élevé de l'île.
Le point culminant de l'île étant le mont Estância avec 387 m.
Il fait partie d'un espace naturel protégé sous le statut de monument naturel, couvrant 459 hectares.
Pour rentrer on doit passer par Rabil, et on passe juste en face de l'aéroport de Boa Vista que je trouve si beau.
Le vent !!!
Je suis loin d'avoir tout vu de Boa Vista, alors peut-être y reviendrai-je...
En se quittant à la fin de l'excursion, Yann et moi, nous avions convenu de dîner ensemble. Yann quitte Boa Vista dès demain matin car il avait décidé dès le début de voyage de se coincer ses deux derniers jours à Fogo pour monter au volcan. On ne se reverra qu'à Praia au moment de quitter le Cap-Vert. Donc, on convient de se retrouver devant un restaurant au coin d'une petite ruelle qui part de la grande place, facile à trouver. A 20 hres.
Il est 19h 45, je suis prête et je descends. Mais là !!! Je me trouve en bas devant la porte fermée de ma guesthouse, et je n'arrive pas à l'ouvrir avec ma clé. Encore ces problèmes de clés !!! Ces clés à crans... J'ai déjà été embêtée à la guesthouse de Mindelo !!!
Mais surtout il n'y a personne dans la guesthouse !!!
Je crie dans les couloirs "there is somebody !!!"... personne, personne... Aucune lumière sous les portes...
Je monte sur la terrasse, je monte à ma chambre, et je vois qu'il y a de la lumière sous la porte de mes voisins, un couple de Français que j'avais à peine croisé quand je suis arrivée. Alors je frappe à leur porte. Lui me dit qu'il faut appuyer sur un bouton rouge à côté de la porte pour sortir de la guesthouse.
Je re-descends. Oui il y a un bouton rouge. J'ai beau essayer, je n'y arrive pas. Et pendant ce temps là, le temps tourne et moi qui étais bien à l'heure, qui ai parfois reproché à Yann ses retards par rapport à l'heure fixée pour dîner... voilà que je me retrouve maintenant en retard. J'en suis malade ! Je déteste quand les gens sont en retard. Je ne suis jamais en retard !
Je remonte et re-frappe à la porte de mes voisins leur disant que je n'y arrive pas.
Elle, alors descend avec moi et elle arrive à ouvrir la porte !
J'arrive devant le restaurant convenu, avec 10 mn de retard. Yann m'attendait en papotant avec les gars d'une boutique voisine. Bon, on ne va pas dîner dans ce restaurant-là. Il part en trombe, je le suis. Il prend une petite ruelle obscure, au sol du sable et des gravillons, je me demande bien où l'on va. Et voilà, on va dans un bar !!! Un bar sombre, glauque, petite loupiote rouge, une nana là, ben...
Je suis hors de moi car comme dab je crève la faim (je n'ai que grignoté à midi et lui, il a déjeuné d'un vrai repas en restaurant...). Comme dab on a convenu de dîner ensemble à une certaine heure et comme d'autres fois, lui, commence par aller dans un bar... pour boire un grogue... Je ne vais pas boire de l'alcool maintenant, je suis complètement en hypoglycémie !!! Alors là, une fois de plus... je le lâche. J'ai trop faim, je veux manger tout de suite !
Je m'en retourne donc par cette allée de sable, obscure, déserte, et je rejoins la grande place et le restaurant où on s'était donné rendez-vous. C'est un restaurant italien. Il fait un vent de malade. Le restaurant est plein et il n'y a plus de table à l'intérieur, je ne peux que m'installer dehors. Je veux manger vite, j'ai faim, j'ai froid. Je commande ce qui pour moi serait le plus rapide à servir : des pâtes. Des pâtes simples, au fromage...
Eh bien j'ai attendu, mais attendu, à me cailler, à me tordre l'estomac. Yann est arrivé devant le restaurant, et cela faisait déjà 1 heure que j'attendais mon plat, je n'étais toujours pas servie. Il n'a pas compris pourquoi j'étais partie si soudainement de ce bar, qui en plus d'être glauque, moi je crevais la dalle et je ne voulais pas encore attendre plus longtemps pour dîner... Puis il m'a quittée, moi j'avais déjà commandé et j'attendais mon plat, lui il ne voulait pas dîner dans ce restaurant rempli de touristes, ça c'est vrai.
J'ai dit à la serveuse que j'allais partir, que je souffrais trop de la faim. La patronne, une Italienne, est arrivée. Elle s'est excusée, elle m'a dit que c'était à cause du personnel en cuisine, et m'a dit qu'elle m'offrait mon dîner !
Les pâtes sont arrivées. J'ai commandé une Strela. Les pâtes étaient dégueulasse, mais j'avais faim, j'ai mangé à toute vitesse. Je suis allée pour payer, mon billet de 1000 escudos à la main, mais la patronne a surgi et m'a dit non non non...
Je suis rentrée.
Le lendemain matin j'ai découvert dans mon téléphone un message WhatsApp de Yann me disant qu'il était au Café del Porto et qu'il m'attendait. Mais ce message, le soir, je ne l'avais pas reçu parce que je ne captais pas le wifi, ni au restaurant, ni à la guesthouse. Une soirée bien ratée !