JOUR 1 JOUR 2 Le long de la rivière Tapi
Wat Sai Temples chinois Wat Tridhammaram Le City Pillar Statue de Guan Yin
Mardi 2 Janvier 2024
Je me suis soignée ma crève à mort avec tout ce que j'avais dans ma trousse de pharmacie, que des médicaments naturels.
Hier alors que je discutais avec une copine qui est en France sur Whats'App, je lui demande d'arrêter cette discussion et de ne plus m'envoyer de message car il est plus de 22 hres ici en Thaïlande, et alors que d'habitude j'éteins mon téléphone la nuit, cette nuit-ci il restera allumé parce que j'ai programmé l'alarme du réveil matin. Je fais ça quand j'ai un transport à prendre, juste par précaution car je suis toujours réveillée avant, de réveil naturel. C'est que quand quelqu'un m'envoie un message sur Whats'App, mon mobile fait un bruit de vibreur très fort, et avec le décalage horaire...
Et voilà !!!! qu'à 4h 34 !!! Mon téléphone me réveille par ce gros bruit de vibreur. J'étais en rage. Et non ce n'était pas mon amie de France, mais mon ami Raul du Bresil, qui répondait à un message que je lui avais envoyé il y a des lustres. J'étais en rage... Combien de différence d'heure j'ai avec le Brésil... quelque chose comme 10 heures !!!
J'ai réussi à me rendormir, puis un autre réveil (naturel cette fois) à 6h15, et un autre à 7h45.
Le réveil de mon téléphone je l'avais programmé pour... 8h30.
Je me suis réveillée en eau, qu'est ce que j'ai pu transpirer cette nuit.
Évidemment que je ne dors pas avec la clim.
A 7 hres du matin, le soleil se lève ici. A 8 heures c'est trop tard. Mais là, je me suis réveillée avant 8 hres, et j'ai aussitôt ouvert les rideux pour voir de ma fenêtre ce magnifique lever de soleil. Oui on est à l'Est là où je suis, et ma fenêtre de chambre est orientée à l'Est vers la mer.
J'ai eu tout le temps de me préparer, de prendre mon petit déjeuner, de me soigner à nouveau. Je suis un peu mieux d'hier mais vraiment ce n'est pas encore ça. Je tousse maintenant.
J'ai mis dans mon sac à dos mes affaires chaudes, bien accessibles, pour ce train climatisé, parce que je le connais, je l'ai déjà pris, il est climatisé à mort, et je redoute tellement en étant malade.
Je me suis habillée de mon pantacourt le plus long, celui qui recouvre les genoux et j'ai mis mes chaussures fermées, celles que j'ai mises pour partir de Paris, avec des chaussettes légères. Le foulard est aussi accessible facilement.
A 10 heures mes bagages sont prêts à partir.
Je vais descendre à 11 hres moins dix pour commander mon tuk-tuk.
Et j'ai déjà faim.... c'est ça de se lever tôt et de manger tôt et pas assez copieux.
Les annonces sont faites en thai bien sûr, mais immédiatement après en anglais.
Et je suis surprise que cet anglais soit aussi bien prononcé. Je comprends tout dans les annonces, ce qui est rare via les hauts parleurs dans les gares, ou les gares de bus, quand on est dans un pays étranger.
En plus, un employé de la gare me voyant là, seule, assise au milieu des Thaïs, est venu me demander où j'allais, pour vérifier que je ne ratais pas mon train.
Ça ce n'est pas mon train, c'est celui qui part avant le mien.
Les chefs de gare utilisent encore les drapeaux pour faire partir les trains, j'adore !
Je cause avec un voyageur, il me dit être Allemand et être établi à Bangkok depuis 5 ans.
Donc il est habitué aux trains, lui.
Il me dit de remarquer sur le tableau d'affichage que mon train est delayed de 22 mn.
Moi je ne le voyais pas, c'était écrit trop petit.
Mon train va donc partir à midi... 03.
Pas bonne nouvelle, déjà que je pensais arriver à la nuit en ville de Surat Thani. On ne sera à la gare qu'à 17 hres.... donc la nuit arrive... Et je dois prendre un bus pour rejoindre la ville...
Les employés de la gare ont été super. L'un est venu encore vers moi, a demandé à voir mon billet, et m'a dit de suivre les Thaïs qui étaient en train d'avancer vers le bout du quai. En effet très vite un train arrive.
L'employé m'a indiqué ma voiture. Il n'y a pas de n° sur la voiture mais c'est là.
Un couple d'étrangers monte devant moi. Je leur demande "You go to Surat Thani ?" Ils me disent "Yes".
Voilà, je ne suis plus seule.
Eux, ils ont eu un soucis en cherchant leurs places car l'un des sièges était occupé par une Thaïe, qui évidemment avait occupé le siège laissé vacant jusqu'alors. Le contrôleur a pris les choses en main et a fait déplacer la femme Thaïe.
Mon siège est beaucoup plus en avant. Il n'y a personne à côté de moi, l'aubaine.
Sur le côté opposé un couple occidental occupe ces sièges.
Voilà, le contrôleur a contrôlé mon billet.
Je vois un homme passer dans l'allée avec un grand sac plastique et dedans... des plats. Le monsieur qui est assis derrière moi lui en achète. Je comprends vite, je demande "Tau rai ?" Combien ? 50 bahts, le même prix que je paie dans les restaurants. Je demande qu'est-ce qu'il a dedans. Je ne comprends pas tous les mots, mais je comprends "basil leaves chicken". Ça je connais et j'aime. Very spicy ? Je lui demande. "Not too much"... De toute façon je mange spicy, donc...
Il y a un œuf frit par dessus le riz, le poulet cuisiné est dans un sachet, plus un petit mini sachet contenant le piment, et une petite cuillère en plastique. Pas facile de couper l'oeuf juste avec une petite cuillère... essayez donc !
C'est froid... mais qu'est-ce que je me suis régalée, j'avais tellement faim.
Et c'est aussi bon que dans les restaurants sauf que c'était... froid.
Au bout de 30 mn le train s'arrête à Ban Krut.
15 mn plus tard il s'arrête à Ban Saphan Yai
En 10 mn il s'arrête à Ban Saphan Noi.
Après chaque arrêt une femme est passée par l'allée du milieu pour vendre aussi à manger.
Mais je n'ai vu personne acheter.
Cela fait une heure que je suis dans le train, et que je ne m'ennuie pas car je suis en train d'écrire cet article dans le train, sur mon téléphone, j'ai la connexion ultra rapide, data partout, ça me fait gagner du temps, je peaufinerai ce soir.
Une femme passe dans l'allée centrale et baragouine je ne sais quoi en thaï, mais à son grand sac poubelle je comprends qu'elle ramasse les ordures. Je me débarrasse de mon plat que j'avais posé à terre.
Ensuite une autre femme passe avec un balai et une serpillière humide et nettoie toute l'allée du milieu.
Quelle organisation !
C'est bien que je sois occupée car le paysage par la fenêtre, bof, bof. On traverse que des étendues de plantations d'arbres. C'est assez monotone.
La clim m'a un peu réveillée, je me sens mieux. J'avais prévu dans mon sac à dos de façon accessible, mon pull, ma polaire, et même mon anorak, j'ai eu tellement de transports climatisés où je me suis gelée à en être malade. Eh bien là dans ce train, cette fois-ci, la clim est tout à fait acceptable, et je suis restée en t-shirt, en ayant quand même bien protégé ma gorge par un foulard.
A 13h 25, le train s'arrête, trop longtemps à mon goût. Que se passe t-il ?
On ne sait pas. Il y a du bla bla en thaï qu'on entend dans le fond mais on n'a pas d'informations
La clim se met à geler. J'enfile mon pull et ma polaire. Je suis déjà malade moi, alors prudence.
J'ai envoyé un message à mon hôtel à Surat depuis Booking pour qu'ils me gardent bien ma chambre car c'est un paiement sur place à l'arrivée.
Le train est reparti, cette fois-ci, il prend de la vitesse. Je garde ma polaire. J'ai assez chaud, ça va.
Je cause avec mes voisins. Ils sont de Manchester (... le pourquoi j'avais du mal avec leur accent).
Ils s'arrêtent à Chumphon et vont directement jusqu'à Koh Tao, en prenant le ferry de nuit.
14h15. On est à Chumphon. Le train s'arrête seulement à peine 4 minutes. Je demande à un employé à quelle heure j'arrive à Surat Thani, il revient avec son téléphone et me dit 16h 45, le train n'a que 20 mn de retard.
Ah bon, ça va alors !
14h30, je teste les toilettes du train, sinon je ne vais pas tenir jusqu'au bout ! Propres, pas de problème, mais c'est quand même pas les toilettes des avions ou des aéroports... c'est les toilettes comme dans l'ancien temps dans nos trains de France...
Je me rends compte qu'ils ont mis les ventilos du plafond en plus en marche, et ça tombe sur moi bien sûr. Est-ce que la clim marche aussi, je n'en sais rien, j'ai le ventilo sur moi...
Franchement le voyage en train se passe très bien, et ça ne m'a pas paru long même en étant seule, car j'en ai profité pour écrire l'article d'aujourd'hui.
On s'est arrêté dans plusieurs gares. J'ai noté les noms parce que je n'ai pas réussi a prendre les photos des noms de gares assez vite.
▫︎ Lang Suan (ça semble être une ville importante, beaucoup de gens sont descendus).
▫︎ Lampe station
▫︎ Tha Chana
▫︎ Chaya
Les paysages étaient très jolis. Il y avait des pitons rocheux dans ce coin-là aussi.
Mais je me suis inquiétée quand j'ai vu ce temps pourri, je me suis dit, oh la la c'est
le temps du Sud qui commence et qui m'attend !!!
Il y avait plein de ces oiseaux blancs, et des buffles et les oiseaux se posaient sur les buffles.
Voilà une photo du train en fin de parcours, plus trop de monde dans ma voiture.
Quand le train s'est arrêté à Chaya, le gars du staff est venu me trouver et ma fait comprendre que le prochain arrêt ce serait Surat Thani. Je lui montre ma montre sur 16h45, qui était l'heure d'arrivée probable qu'il m'avait donnée auparavant. Non, me fait-il comprendre... le train arrive à 16h30. Le train a donc bien rattrapé un bon bout de son retard.
Plus on se rapproche de Surat Thani plus le ciel s'est éclairci et est même devenu bleu. Ouf.
Le train est bien arrivé à 16h30.
Je suis les gens, il faut traverser la voie par un passage qui n'est pas très lisse du tout. La valise à roulettes en prend un coup.
J'avais lu que le bus qui faisait la liaison entre la gare des trains qui est à 15 km et la ville, était sur la gauche quand on se trouve à la sortie de la gare. Mais là, à peine sortie c'est l'assaut des taxis. L'assaut, c'est tout ce que je veux supporte pas, même si le prix n'est pas excessif, 160 bahts pour rejoindre le centre ville, enfin c'est ce qui est affiché, je ne les prendrai pas.
Et je le vois mon bus ! Orange comme je l'avais lu. Je vérifie auprès des gens que c'est bien le bus qui va en ville, et qu'il termine à Talad Kaset, la gare des mini-vans qui se trouve proche de mon hôtel où je peux aller à pied, quelques 500 m.
Je monte dans le bus. Je m'assois sur la banquette tout au fond avec ma valise qui prend de la place.
Je sympathise avec les gens.
Très vite on nous demande de changer de bus. Ok.
Puis c'est la longue attente. Je suis montée dans le bus à 16h40. Et j'ai attendu, attendu, comme les autres. Un jeune gars thaï a commencé à me parler en anglais. Il était content je crois, de pouvoir parler anglais, tout content de m'expliquer qu'il l'avait appris à l'école, d'abord à l'école privée avec un professeur américain et continué à l'école publique avec un professeur philippin, et c'était pas du tout pareil me dit-il. Il se débrouillait pas mal, nous avons bien discuté.
Et le bus ne partait toujours pas. Tout le monde attendait patiemment et ils m'ont dit qu'ils étaient habitués. Moi ce que je craignais surtout c'est que la nuit tombe et de ne pas reconnaître mes rues à la nuit tombée, j'ai toujours du mal la nuit, et là c'est un retour à Surat Thani depuis pas mal d'années, j'ai oublié.
Figurez vous que je suis montée dans le bus à 16h40 et qu'il n'est parti qu'à... 17h20.
J'ai été surprise par ce quartier autour de la gare que j'ai trouvé très champêtre, avec beaucoup d'arbres, des petites maisons, et aussi beaucoup de commerces.
La route est quand même très longue pour la ville. Le bus ne roule pas très vite. Il dépose des gens au passage. Ah oui, le tarif, j'ai été sidérée, 20 bahts. Je m'attendais à au moins à 60 bahts. Le jeune Thaï avec qui j'ai discuté m'a dit "C'est le bus le moins cher de Surat Thani" !
On s'est arrêté au nouveau grand bus-terminal de la ville. En effet il y avait plein de big buses.
Mais qu'est-ce que c'est loin du centre de la ville !!!! Je crois que ce n'est pas une bonne option pour moi...
Les minivans, eux, il sont au centre de la ville, et pas loin de mon hôtel.
Les jeunes sont descendus, le couple à côté de moi aussi. Le bus est passé devant un énorme paquet de centres commerciaux. J'ai même vu un Robinson Mall. Je n'ai jamais été dans ce quartier-là, aussi éloigné de mon hôtel.
Ensuite on est passé devant le fameux "grand hôtel" dont m'avait parlé le gars de l'Office du tourisme par téléphone, ce gars dont je ne comprenais pas l'anglais... Il s'appelle le "Wang Thai". Et ensuite on est passé juste en face de l'Office du tourisme, c'est écrit en grosses lettres, en effet il est juste à côté. Mais que c'est loin tout ça, je ne pourrai jamais y aller.
J'avais bien dit à tout le monde autour de moi que je voulais descendre à Talat Kaset, la gare des mini-vans. Mais voilà que soudain le Thaï qui était suspendu à la porte de sortie, qui ne parlait pas un mot d'anglais et à qui j'avais bien montré mon plan papier, prend ma valise et la descend sur le trottoir devant le grand temple (je crois qu'il s'appelle Wat Tham Bucha, dans la Talad Mai Road). Je hurle "non, ce n'est pas là" ! Parce que j'ai reconnu où on était, heureusement que je suis déjà venue et que je sais que depuis grand temple j'aurais dû encore bien marcher à pied.
On continue donc. Les parcours par les rues, avec les sens uniques, paraissent toujours plus longs qu'à pied.
Enfin on me dépose à Talad Kaset. C'est le terminus. Tout le monde descend.
Talad Kaset, c'est un centre névralgique de la ville, c'est là où on trouve des bus et des minibus pour aller vers les destinations emblématiques du sud de la Thaïlande.
Mais plusieurs sorties se présentent, et je remontre à nouveau mon plan aux gens.
C'est un plan papier que j'ai, que j'ai gardé de mon précédent voyage.
Les Thaïs ne savent pas lire un plan !
Ils sont tous là autour de mon bout de papier à le retourner dans tous les sens.
Enfin un homme avec quelques mots d'anglais m'indique une des sorties.
Je redemandé en chemin à une femme, je cherche où est la grande avenue, "nam" quelque chose...
Enfin j'y suis. Le Coliseum, c'est le grand shopping-center à droite de mon hôtel dans la même avenue, c'est pour moi un point de repère. Il fait nuit. Grosses enseignes rouges chinoises.
Je redemande à des jeunes, où est mon mon hôtel...
Eh bien en un quart de seconde ils saisissent leur téléphone, tac tac tac, c'est là un peu plus loin...
Bon cette carte je ne l'avais pas...
Épuisée... Deux chambres me sont proposées. Je vais voir. Il faut prendre les escaliers. J'étais persuadée qu'il y avait ascenseur. Erreur, j'avais oublié. Je choisis l'une des chambres, au 2 ème étage.
Moi je veux toujours dans cet hôtel être de ce côté-là, avec la vue sur les toits et surtout
sur le haut des temples. Et j'y tiens.
Il y a toujours ces horribles bouches rondes d'aération dont le bruit m'avait tant gênée,
mais c'est face aux fenêtres de toutes les chambres.
Bon, je descends de gamme... J'en avais pourtant un bon souvenir de cet hôtel, et j'ai réservé les yeux fermés. Mais peut-être qu'alors il succédait à des hôtels que j'avais eus qui étaient moins bien. Cette année, c'est vrai, j'ai commencé mon voyage par le... haut de gamme... OK ce n'est pas le bamboo hut non plus...
C'est pas le luxe. A 590 bahts la nuit, c'est logique.
J'aime bien la petite table et les chaises, parce que moi je me fais mon petit déjeuner
dans mes chambres.
Sur la commode il y a toujours un petit mot d'accueil dans cet hôtel.
Et ça c'est rare
Le lit a fière allure mais il est défoncé.
Je n'ai fait que m’assoir dessus et il s'est enfoncé.
La housse de couette c'est pas du coton, c'est du synthétique.
C'est un peu camping. Ma valise est étalée sur le sol.
La salle de bain
Pas d'endroit pour poser mon minimum de toilette...
Je pose sur la cuvette des WC.
Vous voyez le rouleau de papier de toilette juste à côté de la douche où...
il n'y a pas de rideau. Et je n'arrive pas à le retirer ce rouleau !
Je ne vous raconte pas la suite...
Mon téléphone est déchargé, je n'ai plus que 40 %, je l'ai beaucoup utilisé hier dans le train, et, je ne peux pas l'utiliser et le recharger en même temps car la prise est trop loin du lit. Ok, j'ai une double prise dans mes bagages, même une triple prise, OK j'ai une rallonge électrique, mais je suis tellement fatiguée que je n'ai pas le courage de déballer. J'ai retiré la prise derrière la TV... Pas de safety-box dans la chambre non plus, bien entendu.
Je tousse beaucoup.
Je vais aussitôt dans la pharmacie la plus proche m'acheter un sirop pour la toux parce que ça je n'en ai pas, et je tousse énormément et ça m'épuise. Le pharmacien me donne ça.
Je continue au marché de nuit tout à côté, au prochain croisement, à la recherche de pamplemousse, pour demain matin, je ne trouve pas. Alors j'achète un paquet de quartiers d'ananas, 55 bahts.
Je pars ensuite à la recherche du Seven Eleven, on m'a dit qu'il y en a un. J'ai besoin de ma bière. Et il est loin le Seven Eleven, il fait nuit, l'avenue est très bruyante, je me sens d'une faiblesse ! J'y trouve aussi mes pains au raisin pour le matin. Et des Menthos à la menthe...
Je me sens malade, prise de partout, je me demande même si je n'ai pas de la fièvre, Pendant la journée je ne me sentais pas fiévreuse, dans le train ça s'est bien passé. Mais avec l'attente pour le bus orange à la gare des trains, suivi du long parcours dans ce bus jusqu'à la ville, que je n'imaginais pas qu'il serait si long, ce n'est pas ce que j'avais lu sur internet, ça ma tuée. Je suis arrivée tellement crevée.
Quand je suis ressortie pour acheter mon médicament et les quelques nourriture nécessaires, je faisais attention à chaque pas, et à chaque traversée d'avenue, car je me sentais sans plus aucune tête et encore moins de corps.
Je mange dans ma chambre les deux sandwichs achetés à Prachuap, la fin de mon concombre, et je me jette sur les Menthos.. Et je finis tout le paquet.
J'ai tout laissé étalé, demain je dois tout réorganiser..
Presque 23 hres, je n'en peux plus.