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Une ou deux personnes thaïes, responsables du temple, nous abordent. Ils nous expliquent que c'est le temple chinois le plus important de Bangkok, "le Temple du Tigre", (mais il n'y a pas de tigre... en vrai), et que justement ce mois-ci, novembre, s'enchaînent chaque jour des cérémonies. Je crois que le mois de novembre est le 13 ème mois lunaire, si je ne me trompe, et chaque fois que j'étais en Asie en novembre, il se passait des fêtes religieuses spéciales, comme au Laos par exemple.
Le tigre est très vénéré, il y a des images de tigres sur les murs, et dans le temple.
J'ai voulu en comprendre plus au sujet de cette vénération du tigre dans la religion chinoise.
Je cite :
Les tigres étaient anciennement très nombreux en Chine, il en reste aujourd'hui dans certaines provinces comme le Guandong, le Guanxi, le Nord-Est, et les plus grands sont d'une taille impressionnante. En tant que roi des animaux sauvages, le tigre a fait, pour les chinois, l'objet d'innombrables métaphores et illustrations : on le considérait comme l'emblème de la dignité souveraine, du courage et de la férocité (d'où l'appellation de "généraux-tigres donnée à des militaires valeureux). Sa présence ou son rugissement étaient objets de terreur. On peignait des images de tigre sur les boucliers des soldats ou aux murs des villes fortifiées, afin de terrifier les ennemis, et l'on décorait d'insignes analogues les tenues de certains officiers.
Certains astrologues faisaient au tigre la réputation de vivre mille ans, et quand la bête atteignait cinq cent ans, elle devenait blanche. Ses griffes étaient utilisées comme talismans. Rappelons aussi que le tigre blanc (bai-hu) était associé à l'Ouest. Enfin d'après une superstition populaire, l'esprit d'une personne dévorée par un tigre incite ensuite le fauve à en dévorer d'autres, et ceux qui ont ainsi péri de mort violente peuvent revenir au monde à condition de se trouver un substitut. Selon une autre croyance, l'âme d'un homme dévoré par un tigre n'a plus le courage de quitter la bête, et devient un démon-esclave (chang) de cette dernière.
Quand aux autres fauves, le léopard est symbole de bravoure et de férocité martiale, et le lion (shi) est le maître des félins. Le lion peu courant en Chine apparaît tardivement dans l'imagerie et l'imaginaire chinois, mais le bouddhisme l'introduira comme figure de défenseur de la Loi et protecteur des bâtiments sacrés. Des lions se trouvent fréquemment à l'entrée des temples et des résidences, généralement accroupis avec une patte dressée et menaçante. Une des anciennes distractions populaires était la danse du lion (shua-shi-zi), où deux hommes sous un lion de papier ou de tissu dansaient en jouant avec une grosse balle colorée. Une croyance voulait en effet que le lion produisît du lait de ses pattes, et les paysans plaçaient des balles creuses dans la campagne pour que les lions, qui adoraient jouer avec les balles, y laissent du lait.
Extrait de ☞ http://dieux-chinois.blogspot.fr/2013/03/tigre-lion-et-autres-felins-dans-la.html
Et le spectacle théâtral raconte justement l'histoire du tigre. S'il n'y avait pas eu de la musique quand nous y sommes passés...
Ce temple est le Tiger Temple, Tanao Road. On peut facilement passer devant sans le remarquer.
Et voilà que la pluie tombe, et tombe comme le premier soir, très très fort.
Les rues se sont vite emplies d'eau, et tout le monde est resté s'abriter dans le temple.
Du coup nous sommes restés très longtemps dans ce temple, beaucoup de Thaïs nous ont parlé (en anglais), ça a été super sympa.
On a bien eu près de deux heures de pluie diluvienne, avant de pouvoir tenter de remarcher par les trottoirs, avec le parapluie.