BANKRUT (1)

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Vendredi 2 Février 2024

Premier jour

On arrive au resort

Ça, à l'entrée, c'est la maison du proprio.

Et ça c'est mon bungalow.

Aun me demande mon passeport, pour le prendre en photo avec son téléphone. Oui j'ai l'habitude, mais je veux quand même voir l'intérieur du bungalow avant. Merveilleux ! Il y a tout, la clim, un ventilo, un grand grand frigo comme jamais aussi grand dans les hôtels, et la salle de bain, et chauffe eau ! Le wifi bien sûr, les logings sont affichés. J'ai le coup d'œil rapide, moi, maintenant.

Trois nuits ? me dit il. Ou j'ai réservé pour 3 nuits. Cependant je lui dis que je lui paie la première nuit et que je lui paie la suite demain matin (j'ai trop été traumatisée avec ma nuit passée en bungalow à Khanom).
Il me dit Ok.

Il y a un bungalow en face, un peu en décalé, où se trouvent sur leur terrasse deux femmes. L'instinct, je vais me présenter en anglais en leur disant que je viens d'arriver.

Tout de suite, en quelques mots... Vous parlez français ? Eh oui, deux Françaises, du Var. Elles viennent à Bankrut et dans ce resort de bungalows depuis des années.

Super sympa, voyageuses dans mon genre, on sympathise tout de suite. Je leur explique ce que j'ai fait jusqu'à présent, et que je termine mon voyage. Elles me briefent sur plein de choses pratiques dans la chambre, l'interrupteur qu'il faut allumer au préalable pour que le chauffe-eau chauffe, le logging wifi à choisir sur les quatre...

Et j'arrive ainsi à presque 15 heures, et j'ai faim. Mais si je vais au restaurant maintenant je n'irais pas ce soir, je n'aurai pas assez faim.. et je n'ai rien en stock que deux malheureux sandwichs du Seven et pas de bière, le Seven est trop loin pour y aller maintenant sous la chaleur. Je décide de manger un des sandwichs et j'irai au restaurant ce soir.

Je m'installe.

Puis je veux voir la mer...

Pour aller à la plage, il ne faut que traverser la route, car la mer je la vois même depuis la terrasse de mon bungalow.

La plage

Je m'allonge sur mon paréo, il fait une température délicieuse. Je me sens tellement bien, que je sais immédiatement que je reste ici, dans ce resort de bungalows que je n'ai plus du tout envie de découvrir une autre ville, et que je veux rester ici jusqu'à mon départ obligatoire pour Bangkok.

Je ne reste pas très longtemps car je veux absolument confirmer et garder mon bungalow auprès de Aun.

Voilà, c'est fait. 5 nuits sûr, et peut être davantage en fonction de ce que je trouverai comme place de libre pour remonter à Bangkok. Et Aun, il est très compréhensif, très sympa.

Je retourne vers la plage.
Je discute un peu avec les deux Françaises qui y sont. Vient se joindre à nous une Suissesse, puis son mari.

Me repérer

Tout ce monde se sépare ensuite. Moi je vais marcher le long de la mer, et sur la route aussi pour me repérer.
Je remarche sur la plage dans l'autre sens, en direction de la sculpture du dauphin. Une femme Thaïe me demande de se prendre en photo avec moi. J'accepte, je n'ai jamais compris leur intérêt pour se prendre en photo avec nous les étrangers, mais c'est courant, ça m'est arrivé plein de fois, et moi cela ne me dérange pas, ils sont tellement gentils.

A cette heure la, il n'y a plus que les Thaïs sur la plage. Eux, c'est à cette heure là qu'ils se baignent, pas comme nous quand il y a plein soleil. A force de marcher, les pieds dans l'eau est si bonne, je ne résiste plus, je me remets en maillot et je me mouille dans les vagues, pas seulement les pieds. Elle est super bonne. Je ne m'avance pas davantage car on m'a dit qu'il y avait quelque danger et je ne veux pas me baigner seule.

Je rentre, prends ma douche, fais la lessive, j'en ai bien besoin. La nuit est tombée.

Je commence à envoyer des photos à mes amis par Whats'app. Le wifi marche super vite.

J'ai du mal à m'arrêter mais il est 19 hres, je sais que les Thais mangent tôt, et même si je suis dans une station balnéaire je ne voudrais pas que les restaurants soient fermés, je n'ai rien à manger en stock. Si, des chips.... et des gâteaux !

Je me change en pantalon car il me semble qu'ils attaquent (les moustiques). J'ai installé aussi mon appareil anti moustiques. Il y a quelques problèmes de contact avec les prises au mur, mais avec un peu de bricolage je m'en sors.

En sortant, je tombe sur Aun qui s'inquiète pour moi... « Vous allez manger où, votre petit déjeuner ? » Je lui explique que je vais aller au restaurant d'à côté et que pour le petit déjeuner je suis équipée. Il me propose de me prêter une bouilloire. Bon, le mot "kettle" a eu du mal à se faire comprendre. Mais me voilà équipée d'une bouilloire, bien plus pratique que ma résistance électrique qui n'a aucune sécurité.

Dîner

Je vais à côté au restaurant, à gauche, je l'ai repéré de jour, ça s'appelle « Tam Mai ».
Les Françaises me l'ont indiqué, qu'il est très bon.

Il y a quelques couples allemands, dont un groupe qui parle fort. On est en bord de route et le bruit
de la circulation est très gênant. Mais j'ai décidé de dîner là, et la circulation a ensuite diminué.

J'ai très envie de manger et je me fais plaisir. Un red curry shrimps avec une portion de riz,
et une Chang, j'ai été tentée par la grande, 70 bahts, mais je n'ai pris qu'une petite, 45 bahts.

Le gars me dit c'est "spicy"... 0ui oui je sais, j'aime, mais pas exagéré quand même.

Mais qu'est-ce que je me suis régalée. C'était super bon.
Après toute cette mauvaise bouffe que j'ai eue dans le Sud, enfin retrouver la bonne cuisine thaïe.

Et au final cela ne m'a pas coûté très cher. 205 bahts. 5,35 euros.

Je rentre à mon bungalow.

Je suis tellement bien dans mon bungalow !

Plus personne sur les terrasses, ils sont tous à l'intérieur, à la clim... Je fais de même. J'envoie encore quelques photos.
Mais qu'est ce que le wifi marche bien. Ça fait du bien de retrouver le modernisme même dans un resort de bungalows.

Je dois dormir, cet article m'a menée à minuit et quart...