BANKRUT (6)

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Mercredi 7 Février 2024

Levée vers 8h20. J'installe mon petit déjeuner.
En dessous de ma terrasse je vois ces fleurs éparpillées à terre.
Moi qui disais que je sentais sans cesse des odeurs de fleurs de frangipanier, ne serait ce pas ça, ces fleurs ?

J'inaugure le nouveau pain au raisin découvert au Seven Eleven. Très bon.
Et il y en a des raisins dedans ! Plus que dans l'autre il me semble.
Il faut juste le couper, donc pas toujours pratique quand je suis prête à devoir prendre un transport.
Mais en ce moment je suis en...villégiature...

La plage

Je pars à la plage avec ma chaise longue, avec la ferme intention d'y mettre le paquet question bronzing.
Ce sont mes derniers jours de mer, après, je retrouve la ville, et... l'hiver pour encore des mois.

Les filles sont dans l'eau en train de se baigner. J'ai du mal à ne pas y aller. Il paraît qu'il n'y a pas de
méduses ce matin. Et la mer est optimum. Alors... j'y vais, et j'en profite bien.

Un petit retour au bungalow pour quelques sandwichs fromage/concombre.
Et je repars vers 15 hres à la plage.

Marcher jusqu'au temple

J'avais l'intention d'aller voir le temple, là haut sur la colline, le Wat Thang Sai, ou Phra Mahathat Chedi Phakdee Prakat.
Je l'ai visité lors de mon premier séjour à Bankrut, il y a 11 ans, mais j'y retournerais bien le revoir.

Il faut marcher 3 km pour y arriver (et revenir...).
Comme je n'arrive pas à décoller le matin, et vu la chaleur, je décide d'y aller en fin d'après-midi, et partir vers 16 hres.
Un bon compromis je pense, mais erreur, il fait encore trop chaud, je coule...

Je passe par la route, les yeux sur mon itinéraire Map'sme.
Cette route est magnifique.

J'adore cette nature foisonnante de cocotiers. La route est magnifique.

Je parviens au village, le vrai, pas celui de la gare où il n'y a rien, ni la succession des resorts et
des restaurants, mais le village où les Thais d'ici vivent.

Pour aller eu temple il faut sortir du village. Et là je me retrouve sur une route et pas
agréable du tout, des voitures, des motos, des camions... Un bruit infernal...

Enfin la pancarte.

Le pont

J'arrive à la crique (très à sec) des bateaux de pêche.

Le temple en vue !

Il faut passer le pont

Mais là, j'ai craqué. Je n'en pouvais plus de la chaleur, j'étais en eau, et je n'en pouvais plus des voitures,
des motos, du bruit, personne ne marche à pied sur cette route !

Je savais quels escaliers m'attendaient pour atteindre le temple, et il y en a deux d'escaliers, successifs.
Je me sens incapable de continuer. Tant pis pour le temple, je l'ai déjà vu !   (+ ⇨ http://jocie.free.fr)

Je reviens sur mes pas vers le village

Comme souvent les ordures et l'eau entraînent des conditions sanitaires très néfastes.

Arrivée au grand hôtel qui est tout au bout de la plage, je rejoins la plage.
Et je décide de rentrer par la plage et pas par la route.

Retour par la plage

LE BAL DES MÉDUSES

Mais elles ne dansent plus, elles sont mortes. Comme chaque fin de journée elles jonchent la plage,
rejetées par la mer quand elle descend. J'avoue que des aussi grosses, moi, je n'en avais jamais
vues d'aussi grosses.

Retour vers les resorts

Oh la la, que vois-je là ! Les cars ! A côté du Salathai Resort bien sûr. Ces grands bus qui amènent les Thais de Bangkok qui viennent passer le week-end au bord de la mer, à Bankrut... En plus c'est le week-end du Nouvel An Chinois. Mais on n'est que mercredi soir ! C'est vraiment un long week-end pour eux. Je ne m'attendais pas à les voir arriver avant vendredi soir...

Le mien est juste après.

Je visite un autre resort

Je suis curieuse d'aller voir à quoi ressemble le resort où le couple Suisse loge, le Sisina Resort, puisqu'ils viennent à Bankrut depuis des années. Il est un peu plus après le mien.

Il est très, très enfoncé à l'intérieur, moi je me sentirais trop isolée, (eux ils ont une moto).
Je préfère de loin le mien, je suis toute seule mais je suis à côté de la famille, et à côté de
la route, que je n'entends pourtant pas.

Retour à la route.

Et ça construit encore.

Retour chez moi

Petite bière sur ma terrasse

Dîner

Cette fois ci je retourne au meilleur des restaurants, le Tam Mai, et en plus il est juste à côté.

Je n'ai pas très faim, pas envie d'un gros curry avec du riz.
J'ai juste besoin d'un fried rice avec des shrimps.

Eh bien, 60 bahts, super bon, comme tout dans ce restau, alors qu'hier de l'autre côté j'ai mangé le
même plat pour 80 bahts et il n'était pas bon.
Je n'ai pas demandé une bière parce que je venais de m'en boire une en apéro dans mon bungalow.

Une fête

Il y avait, pas loin, ce groupe de Thaïs arrivé par les gros bus, ils étaient assis à des tables, côté plage, et
ils faisaient la fête. J'ai d'abord cru à un karaoké tellement c'était mal chanté, mais je me suis trompée,
c'est pas du karaoké, c'est une "vraie" chanteuse qui distrait les Thais venus s'amuser...
Je me suis approchée, et j'ai filmé.

Bilan sur Bankrut

Je n'ai plus qu'une journée à passer à Bankrut. Je suis tellement bien ici dans mon bungalow si confortable, au milieu d'une famille thaïe si gentille, je me sens bien.

C'est vrai que trop longtemps je m'ennuierais, et si je n'étais pas seule ce serait mieux. A part le Canadien avec qui j'ai partagé un bout de journée, je n'ai connu personne de seul-e. Les filles, mes voisines, elles se connaissent depuis des années, elles forment un groupe. Au restaurant il n'y a que des couples. Et ces couples, ils lèvent les yeux vers moi quand je m'installe !

Et puis il y a les méduses...
Pour une fois qu'il n'y a pas de grosses vagues et que j'arrive à entrer dans la mer, il y a les méduses !!!

Et aller me ravitailler en nourriture ça fait à chaque fois loin, surtout à cause du soleil. Se ravitailler c'est vite dit, il n'y a pas beaucoup de choix malgré un Seven Eleven et un Lotus.

Mais le restaurant d'à côté, le Tam Mai, est tellement bon. Et tellement peu cher aussi.

Et j'ai bien organisé ma vie ici, surtout je me suis habituée à prendre mon temps et à ne rien faire plus qu'organiser ma journée.
La différence avec Khanom c'est qu'ici il y a du monde, je vois des gens au moins. Même si on peut considérer qu'il n'y a pas beaucoup de touristes, il y en a quand même pas mal. Mais, que des couples...

Mes sept jours ici j'ai bien aimé, cela m'a changé complètement la vie, j'avais besoin de ce repos. Je reviendrai sans doute un jour à Bankrut, j'y ai laissé un bout de ma vie. Après ça va être la course jusqu'à mon vol de retour.

Je ne peux pas imaginer que ce soit fini.
Même si le voyage était fatiguant je me suis habituée à cette vie ici et je l'ai oublié mon autre vie.