JOUR 1 MON RESORT JOUR 2 JOUR 3 JOUR 4 JOUR 5 JOUR 6 JOUR 7
Lundi 5 Février 2024
J'ai bien dormi, je me suis réveillée à 8h 15. Que dire... Il fait beau comme tous les jours.
Comme vous voyez il ne me reste plus beaucoup de fruits. Et pas que de cela d'ailleurs. Et comme le Seven n'est pas à côté il faut bien que je me décide à y aller. Quand je pars il est un peu plus de 10h30. L'aller se fait plutôt bien sous un soleil acceptable. Je passe devant le loueur de vélos. Que je crois être l'unique ici.
J'arrive au fameux virage devant la sculpture du dauphin.
Au Seven Eleven, ouf, il y a du sliced raisin bread ce matin pour mon petit déjeuner. Mais une des filles du Seven qui se souvient que je suis déjà passée alors qu'il n'y en avait plus sur l'étagère, me montre un autre pain au raisin, non coupé celui-ci. Je vais l'essayer. En tout j'achète plusieurs pains au raisin, je ne veux pas avoir à y retourner avant mon départ.
Et un gros paquet de chips. J'achète aussi un petit conditioner de marque thaïe, car mon tube à moi il n'en reste presque plus. Mais je ne rapporte pas de bouteilles cette fois-ci...
Je passe ensuite au Lotus où j'achète le paquet de deux concombres, je trouve un petit filet de deux avocats, depuis que j'en ai envie d'avocats, et il y a une offre de deux fromages sous cellophane, le 2 ème gratuit. Alors dans ce cas-là, va pour le cheddar qui n'est pourtant pas mon préféré. Par contre pas de fruit qui puisse me convenir. Des oranges ou des clémentines thaies, en paquets trop gros.
Sur ma route de retour je remarque qu'il y a ici ces deux petits chedis que je n'avais jamais encore remarqués.
Ensuite j'arrive devant l'hôtel haut de gamme qui fait spa, etc.. qui se trouve sur cette route, et je tombe sur une vendeuse de paquets de fruits. Ô miracle, il y a du pamplemousse, à 50 bahts.
Quelques mètres plus loin, je croise un homme à bicyclette, harnaché presque comme un cosmonaute. Il essayait d'acheter une glace. Son accoutrement me fait tellement rire que je lui parle. On fait connaissance. Il est Canadien, il s'appelle Luc (comme Luc Plamondon, lui dis-je !), il habite près d'Ottawa, et il parle parfaitement le Français (du Canada). Il voyage en Thaïlande à vélo.
Il vient d'arriver à Bankrut, il a roulé depuis Prachuap, et il cherche un hôtel. Je lui parle du mien qui est très bien. Il avait envie d'une piscine, il y a bien l'hôtel rose, le Na Nicha Resort, où tout le monde va parce qu'il est sur les plateformes, oui mais à mon avis... Et je le vois remonter à vélo et tourner juste à l'entrée de mon resort que je lui avais indiqué. Et peu de temps après, car moi je remonte à pied, je le vois sur la terrasse du bungalow voisin du mien en train de se faire photographier son passeport. Manifestement il a suivi mon conseil et il a choisi de loger au même resort que moi.
Je m'installe quelque chose qui ressemble à un déjeuner : du pain complet avec des tranches de fromage, et du concombre.
Et un petit gâteau à la noix de coco que j'ai acheté l'autre jour là où j'achète mes bières après la scupture du dauphin.
Et il est très bon.
Le temps passe vite. Je vais à la plage à 17 hres avec ma chaise longue. La mer est déjà très très descendue. Les filles sont dans l’eau, je les vois au loin.
Je discute un peu avec la jeune femme à qui j’avais déjà parlé, qui est Autrichienne. Elle est là avec son mari et leurs trois enfants en très bas âge. Les deux derniers sont des jumeaux. « Leur venue, ça a été la surprise », me dit-elle... Ils sont ici à Bankrut pour une semaine, et en tout un mois en Thaïlande, et ils changent de ville ! Et avec en plus la poussette. Les Thaïs les ont beaucoup aidés me dit-elle, notamment pour descendre du train.
Je me baigne. J'essaie de ne pas penser aux méduses. L'eau est chaude !! Mais il n'y a pas de profondeur, c'est marée descendante. Faut pas imaginer faire de la brasse sur le ventre, à peine j'arrive à faire un mouvement de nage indienne sur le côté. Je suis restée un bon moment dans l'eau, toute seule. Je me mets un peu au soleil pour me sécher.
Puis je rentre. Je trouve Luc, mon nouveau voisin Canadien, à son bungalow. J'avais envie de repartir pour marcher le long de la plage, car il fait trop bon. Luc est d'accord pour venir se promener avec moi. J'ai envie de marcher jusqu'à la crique où se trouvent ancrés les bateaux des pêcheurs. Nous marchons par la plage.
La mer à marée basse
On voit tout de suite plusieurs grosses méduses échouées. Et dire que je me suis baignée...
Les méduses même grosses, moi, je ne les aurais même pas vues.
Nous marchons par la plage aussi loin que nous pouvons. Il y a une jetée qui bloque tout passage et le coin au bout n'est pas accueillant du tout. De gros détritus jonchent le sol...
Pour sortir de cette plage, sale dans ce coin-là, ce n'est pas évident. On m'avait dit que je trouverais la route au bout de la plage, mais non, tout le coin est en travaux, pour empêcher je crois que l'eau ne fasse de ravages sur cette crique où se trouvent tous les bateaux de pêcheurs.
On doit escalader des rochers pour retrouver un chemin de terre de sable. On se retrouve face à cette fameuse
crique où sont amarrés tous les bateaux.
Un Thaï nous montre de grandes jarres en plastique et il tente de nous dire plein de choses sur l'utilisation
éducative de ces jarres. Mais je n'ai rien compris. En tout cas il veut absolument qu'on le prenne en photo...
Comme il n'y a que moi qui ai pris mon téléphone, je le prends en photo en compagnie de Luc.
Je mitraille la crique. Avec le soleil qui se couche, les couleurs sont magnifiques.
On s'en sort de ce chemin qui n'en est pas un, et on arrive à rejoindre la route goudronnée.
Des maisons apparaissent.
Même les poules font de la moto !
Nous retrouvons vite ensuite la route, goudronnée. On est en effet dans le village des pêcheurs.
Ce n'est pas tout aussi glamour que du côté beaucoup plus loin où nous logeons.
Le soleil couchant illumine le paysage.
Il n'est que 18 hres. Les gens sont déjà attablés aux tables du restaurant où j'avais déjeuné, la bakery. Il y a beaucoup de monde pour dîner... aussi tôt. Je demande à quelle heure il ferme, on me dit à 21 hres. C'est tôt. Ici on dîne tôt, on se couche tôt.
Nous n'avons pas faim ni l'un ni l'autre, mais je propose de boire des bières sur ma terrasse puisque j'en ai deux au réfrigérateur.