L'EST
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De Kaffrine à Kedougou
Vendredi 12 Décembre 2003 On a une très longue route à faire, le plus long tronçon : Enfin le Pays Bassari où je rêvais d’aller. |
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J’ai bien dormi malgré le bruit des camions qui passaient sur la route (sur laquelle donnait l’une de nos fenêtres) J’ai mis les boules Quies, et voilà. Je me suis réveillée à 2h 58 (mais pourquoi toujours 50 !) et me suis rendormie avec des réveils. Il faisait plus frais sur le matin ? Dès 4 hres j’ai entendu les coqs chanter. Et puis à 5 hres, le muezzin. D’ailleurs c’était très beau, un vrai concert (et on est Vendredi !). Donc, levées avant l’heure, petit-déjeuner à 7h 00 et départ à 7h 30.
La route change. Forêt, villages de cases.
Quand on sort de la voiture, je me rends compte que les enfants comprennent mon Français mais ne le parlent pas.
Ils savent dire "bonjour", "cadeau", et c'est tout.

Suit un paysage de hautes herbes jaunes et sèches, et une route à trous !
C’est la route, explique Baba, que suivent les camions qui transportent les marchandises à exporter vers le Mali, et les camions défoncent la route.

La route est défoncée à la saison des pluies, on la refait après, mais là elle n’a pas encore été refaite. On est d’ailleurs sans arrêts bloqués derrière l’un ou l’autre des camions, et l’on essaye de les doubler avec quelque difficulté.
Avant Toubacounda, on est arrêtés par un barrage de police. Et de nouveau une amende pour Baba. Pour quelle raison ? Disons que c’est plutôt un pot-de-vin à passer au policier. Quel pays !
On double un énorme camion : le groupe NF « Aventure » qui fait son circuit (que je croyais avec erreur, en 4x4 Land-Rover ou Toyota) en camion, aménagé, certes : des sièges alignés comme sur un bateau, recouvert d’un toit de toile, et les bagages dans des coffres sous les sièges. Je ne sais pas si ce transport est confortable (?) et si le camion arrive à rouler vite (?) En tout cas, nous les doublons. Et ils font presque tout en camping. En fait il semblera qu’ils feront le même trajet que nous, seul le logement sous tente diffère. Et ça coûtait plus cher !
Tambacunda
On s'arrête pour déjeuner à Tambacunda. Olivier veut en profiter pour y réserver un hôtel, Tambacunda sera notre étape sur la route, au retour.
On déjeune au restaurant « Chez Eva » (Boulevard Demba Diop, à l’ouest de la gare ferroviaire) C’est toujours « chez machin » les restaus. Joliment décoré, avec de la paille, accueil très sympathique, avec Salif Keita en fond sonore. On commande : poulet / frites et bière la gazelle (550 CFA, pas chère pour un restaurant, du coup, j’en prends une pour le midi, chose que je ne fais jamais, ça me rend paff).

En attendant que le repas soit cuisiné, Cyndie, Robin et moi, on se dirige vers le Cyber Café qu’on a vu de la voiture. Il fait une chaleur très forte dans la rue et je me protège de mon immense « voile » bleu-vert. Le prix de la connexion est très cher : 2000 CFA l’heure (et pas de 1/2 hre) par ordinateur, et 1000 CFA si on ne prend qu’un ordinateur pour trois. Le gars nous explique « les ordinateurs sont en réseau avec le mien, attendez que je me connecte » Mais il n’est jamais arrivé à se connecter, son mot de passe ne passait pas. Donc, nous n’avons pas consulté nos mails.
De retour au restaurant... le repas n’est toujours pas prê : il a fallu une heure pour qu’il le soit !
Longue route de Tambacunda à Kédougou
Nous quittons Tambacunda à 14h 15. Ensuite, longue route vers Kédougou. On est plusieurs fois arrêtés par la police, ça en devient pénible. On passe par des collines, puis au travers d’une forêt sèche, on voit de gigantesques termitières.

On traverse le fleuve Niokolo.
On entre dans le Parc de Niokolo-Koba par Dar Salam (un village de cases). En effet, la route vers l’Est traverse le Parc. L’entrée : une guérite. On explique à l’entrée que l’on ne fait que traverser, qu’on ne s’y arrête pas, que l’on s’y arrêtera au retour, et donc qu’on n’a pas à payer l’entrée du parc. Le temps pour Olivier de faire quelques contacts avec les guides du parc qui sont là à attendre les touristes.
Le paysage dans le parc est chouette : de la terre rouge, beaucoup d’arbres, des forêts. On traverse le fleuve Niokolo. On regarde s’il y a des hippopotames, mais non, il n’y a pas beaucoup d’eau dans le fleuve. On est frappé par ces étendues de forêt brûlées. Ensuite on traverse le très beau fleuve Gambie, nouveau pont, ancien pont. On sort du parc quand, à nouveau, on voit des villages de cases apparaître sur la route.
Plusieurs villages se succèdent le long de la route.
On arrive à 18 hres à Kédougou, la ville la plus orientale du Sénégal, capitale du pays bassari.
