Carte d'Internet
Depuis 1988 je n'ai fait que retourner au Brésil.
J'ai voulu retrouver le Brésil à Cuba.
J'ai recherché à Cuba la musique aux coins des rues.
Je m'imaginais sortir tous les soirs dans des bars avec orchestres...
Ça n'a pas été le cas...
Je suis allée à Cuba à une période très dure
➧ Déjà, on était OBLIGÉ de voyager en groupe organisé.
J'ai voyagé en groupe, dans un "grand" car... On est 20 !
Une agence réceptive à Cuba de Nouvelles Frontières nous encadre.
J'ai fait tout mon possible pour en sortir du groupe...
 |
Le groupe - Magali notre guide |
➧ On ne pouvait pas utiliser la monnaie locale, les pesos, tout se payait en dollars américains.
➧ Il n'y avait pas de bus, pas d'essence.
➧ Les boutiques arboraient des étiquettes sans prix, parce que les Cubains ne pouvaient pas payer en monnaie, mais seulement en bons d'achats.
On m'a raconté que c'était comme cela dans les pays communistes de l'Europe de l'Est mais moi je n'étais jamais allée dans aucun de ces pays. Je me débrouillais un tout petit peu en Espagnol. Les Cubains, surtout les jeunes, croyant que je comprenais tout, m'accostaient venaient me raconter leur vie : pas de sorties, pas de distractions, pas d'argent et pas d'avenir.
L'ambiance dans ce pays était d'une tristesse !
Pour arranger le tout, je me suis fait voler
Je me suis fait voler mon sac à l'arrachée dans le quartier historique de La Havane, derrière la cathédrale, un dimanche en plein après-midi, sur une place avec des bancs, des gens assis sur les bancs ou se promenant. Un lieu très tranquille.
Deux jeunes sont arrivés par derrière et ont tiré l'anse de mon sac vers le bas si fort que l'anse s'est détachée.
Je suis restée avec l'anse dans la main et eux se sont enfuis avec mon sac à main, qui contenait mon appareil photo, mon carnet d'adresses, et un pull, c'est tout.
Oui un pull, car c'est qu'il ne faisait pas très chaud à La Havane en décembre, tout juste 20° le jour et 15° et moins pendant la nuit.
Personne n'est intervenu (et pourtant il y en avait du monde assis sur les bancs). Les gens (les Cubains) qui étaient présents sur cette place, sont arrivés... mais après... pour me dire "tu n'as rien, tu n'es pas blessée ? ils ont volé ton passeport ? ton argent ?"...
Non, je suis habituée à voyager, mes choses importantes ne sont pas "sur moi". Mais mon appareil photo, et toutes les photos déjà prises, mes souvenirs...
Je suis allée aussitôt boire un Mojito.
C'était le jour de la fête des Travailleurs et des scènes avaient été dressées sur le Malecon.
Ce soir-là je suis allée danser toute la nuit et il faisait un de ces froids à La Havane !
Cuba, c'est le seul pays du monde où l'on m'a assaillie et volée. J'ai été traumatisée pendant une année entière.
Donc de Cuba très peu de photos. Mais j'ai pu écrire mon carnet de voyage.
LE RÉCIT
