CUBA 1992

Du Dimanche 6 décembre

Au Dimanche 20 décembre 1992

Moi à Trinidad Moi à Varadero de l'hôtel Paradiso


Carte d'Internet

DE PARIS À LA HAVANE

Jour 1 - Dimanche 6 décembre 1992

Le vol de la Cubana a pris la route du Nord, via le Canada. Un DC 10.
Un vol de jour, très long. Partis à 10h 30 le matin, on est arrivé vers 19 hres, heure locale, le soir.

On atterrit au dessus d'une ville (La Havane), où il n'y a presque pas de lumères.
Une éternité pour avoir nos bagages.

On loge à l'hôtel Copacabana, dans le quartier de Miramar, on est face à la mer.

Miramar est une zone résidentielle, un endroit chic de La Havane, beaucoup d'ambassades étrangères et de belles maisons.

Il est beau cet hôtel, mais... en dehors du centre ville.

Hôtel Copacabana
Av 1a entre 44 y 46
Miramar
12345 La Havane

LA HAVANE

Jour 2 - Lundi 7 Décembre 1992

Mes impressions

→ Des queues de rationnement, toujours pour avoir le ticket (la tarjeta) pour ensuite faire à nouveau la queue à une boutique.
Tous les jours, pour pouvoir acheter des produits frais.

→ Une abondance de vélos et de side-cars.

→ La Havane est une ville calme, il n'y a pas de circulation, on traverse comme ça !

→ Il n'y a plus de musique dans les rues, plus d'endroits pour sortir.
Il y a bien des "discothèques", mais les Cubains n'ont pas le droit d'y entrer. Pourtant, il y a des "accompagnatrices de luxe"...

→ La vie pour un Cubain se résume à travailler, et ils n'ont plus aucun plaisir.

→ Ils n'ont même pas le droit de faire des réunions d'amis chez eux, parce qu'ils ne trouvent plus à acheter les boissons !

→ Ils n'arrivent plus à sortir du pays, parce que les autorités sont très strictes pour accorder les autorisations.

(Tout cela ce sont les gens que je rencontrais dans la rue et qui venaient me parler (en espagnol) qui me le racontaient.

La population est très noire de peau, quasiment la couleur pure de l'Afrique. Il semble qu'il n'y ait pas eu de métisssage dans ce pays, je n'ai pas croisé de métisses, ni de blancs avec des traits africains. Les blancs ont la chevelure frisée comme des latins, espagnols, mais pas crépue comme des mulâtres. Je n'ai pas vu de gens qui portent des lunettes.

Les centavos ne nous servent à rien, puisqu'il n'y a pas de cafés, pas de taxis à part les "turisticos" où on ne peut payer qu'en US dollars, avec un compteur, et ils ne se baladent pas en dehors du chemin.


Visite d'une fabrique de cigares

Les employés travaillent 8 heures par jour. Ils doivent produire un certain quota, un certain nombre de paquets (à la main, toujours) de quatre bottes par jour. S'ils produisent d'avantage, ils reçoivent plus de salaire. Si moins, ils reçoivent moins de salaire. le salaire est d'environ 500/600 FF par mois.

C'est le cigare n°1 qui est le meilleur. Il est plus fin, il a un bout façonné.. Ils produisent pourtant beaucoup plus du n°3.

On assiste à une démonstration de la fabrique du cigare.

Les étapes de la fabrication :

→ Étape n°1 : Le bain des feuilles, une odeur très forte.

→ Étape n°2 : Ils étalent les feuilles.

→ Étape n°3 : Ils roulent les cigares. Il y a des moules selon les numéros.
Ils moulent pour faire la tête, et la collent avec de la colle. Et ils baguent.

→ Étape n°4 : Le tri. Tous les cigares doivent avoir la même couleur dans une boîte.

→ Étape n°5 : La mise en boîte.

Il y a des filles de 21 ans qui font un stage de 7 mois, tout en suivant leurs études, et comptent ensuite bien être embauchées au sein de la fabrique, et grimper les échelons.

Les prix des cigares : Le COHIBA, 5 Coronas especiales n°1 : 39 US $.
L'especial n°1 est simplement plus grand que les autres, mais la qualité est la même.

Il y a aussi : le Montecristo, le Patargas. Le Davidoff cubain est une pièce de musée car la firme a fermé.


Visite du musée Hemingway

Une maison de style colonial située dans un parc. Aucun souvenir.


On est allé voir le mythique hôtel Habana Libre

Il se trouve dans le centre de La Havane, dans le quartier célèbre de La Rampa (Calle 23).
C'est l'un des plus grands hôtels de Cuba, 572 chambres dans une tour de 25 étages. Un hôtel historique...


L'Hôtel Habana Libre a été inauguré en 1958. C'est le plus grand hôtel d'Amérique latine à l'époque.
Il porte alors le nom de Habana Hilton, propriété du groupe hôtelier Hilton avec la participation de la caisse de retraite de l’Union des travailleurs d’hôtels et de casinos de Cuba.

Sa construction avait débuté quelques années après le coup d’État de Batista en 1952. Batista avait de grands projets pour sa capitale, il voulait en faire le Las Vegas des Caraïbes. Il fit appel à de prestigieux architectes, dont le Cubain Lin Arroyo, un disciple de Le Corbusier et d'Oscar Niemeyer et père du modernisme cubain.

Inauguré devant tout le gratin de Cuba et des États-Unis le 22 mars 1958, ce Hilton changera très vite de vocation quand quelques mois plus tard, en janvier 1959, après son entrée triomphale dans La Havane, Fidel Castro en fit son quartier général, et s'installa plus précisément dans la chambre 2324, mieux connue comme la suite "La continentale".

L’année suivante, en juin 1960, à l’instar du Capri et du Riviera, l'hôtel fut nationalisé et rebaptisé Habana Libre. C’est au Habana Libre que devait se produire la première tentative d’assassinat de Fidel Castro.

En décembre 1965 s'y tient la Tricontinentale, qui réunit les représentants de 82 pays ou mouvements révolutionnaires d'Amérique latine, d'Afrique et d'Asie.


Pas d'air climatisé. L'intérieur est sombre. Le hall est très agréable. Il y a un jardin,
Les cocktails sont à 2 $ et quelques cents. Il y a beaucoup de Cubains ! Et pas beaucoup d'étrangers

Les cocktails de Cuba

▫︎ Bello Monte
Un peu de du rhum blanc, de la grenadine dans le fond, du jus de citron (rondelles de citron)
Mélanger dans un shaker avec de la glace pilée.
Ajouter de la crème de menthe et une feuille de menthe.

▫︎ Mojito :
1 cuiller à café de sucre, 7 g de jus de citron vert, 58 g de rhum blanc, des glaçons + de l'eau gazeuse et quelques gouttes d'angostura, ainsi qu'une branche de menthe pour le décors.