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Kerman est la ville la plus importante dans le sud-est de l'Iran, la ville la plus développée de la province de Kerman.
La ville de Kerman se trouve à 1840 m d'altitude et est ceinturée de montagnes.
Le nom de Kermân dériverait de "Kârâmâniâ", une version déformée de "Germania" l’antique nom du peuple de la région. Dans la mythologie perse, "Germân" était un guerrier, fils du roi Tahmouress. Hérodote cite également les Germanians comme l’une des six nations perses.
On est à la bordure occidentale du désert Kavir-e Lut, mais la faiblesse des précipitations annuelles (135 mm) n'empêche pas d'importantes récoltes de céréales, de dattes, d'oranges et de pistaches, grâce à un système d'irrigation ancestral (les qanats).
Parce que la province s'étend de la région centrale jusqu'à l'accès aux ports iraniens du sud. Il y a deux zones économiques très actives : Sirjaan et Bam, qui soutiennent les ports iraniens du sud de Bandar Abbas et de Chabahar.
La province est l'un des grands pôles miniers de l'Iran par ses diverses sources en minerais métalliques et non-métalliques : des mines de cuivre, de charbon, de minerai de fer, de chromite, de plomb, de zinc, de titane et de manganèse.
Kerman est le plus grand producteur iranien de tapis faits à la main parmi les plus beaux d'Iran, dont les Kilims, et est un important exportateur de pistaches.
C'est également un excellent point de rayonnement dans la région pour visiter les ruines des forteresses de Bam et de Rayen... Et, le désert...
Kerman est une très ancienne ville, l'existence de populations remonte au 4 ème millénaire avant J.C.
Cest l'une des cinq villes historiques de l'Iran, par sa longue histoire et un fort patrimoine culturel mais les tremblements de terre l'ont pas mal démolie.
Le nombre de sites historiques est moindre par rapport aux autres provinces comme Ispahan ou Shiraz, à cause des dommages causés par les tremblements de terre, qui ont été infligés à cette province tout au long des siècles. Cependant, Kerman a été épargnée par le terrible tremblement de terre qui a frappé la ville de Bam en décembre 2003 et qui a tué près de 40 000 personnes,
Malgré les tremblements de terre il y a un magnifique centre ville historique, des mosquées, de grands jardins, et un beau bazar.
La ville a probablement été fondée par le roi sassanide Ardachîr Ier au 3 ème siècle.
Mais ce sont les Seldjoukides qui ont construit Kerman. Cette dynastie régna sur une grande partie du sud-est de l’Iran de 1041 à 1187. Ils s’adaptèrent à la vie et aux coutumes des habitants de Kerman et y entreprirent des constructions. Kerman fut un pôle de commerce au cours de leur règne.
La population vécut, par alternance, des périodes difficiles et des périodes de paix et de prospérité.
A la fin de l’époque seldjoukide, les guerres incessantes des trois fils de Toghrul Shâh, qui durèrent vingt ans, précipitèrent la province de Kerman dans le chaos, la pauvreté et la famine.
Le règne des Seldjoukides prit fin avec l’arrivée des Oghouz dans cette province.
Source : + sur les Seldjoukides à Kerman ☞ ICI
Vendredi 6 Mai 2016
On vient d'arriver. Nous partons faire un tour de reconnaissance de ville. Il est déjà tard dans la fin d'après midi. En effet, grande avenue à gros trafic. Bruit, voitures... Pas très agréable pour se promener. Nous arrivons à un premier rond point : gros travaux de chaussée, passerelle au dessus de l'avenue pour traverser...
Nous avons la surprise de voir de nombreuses boutiques de mode, et autres. Tout est ouvert, pourtant on est vendredi.
Nous faisons du lèche vitrine, la mode est tout à fait sympa ici. Je me laisse tenter par... un foulard ! Après tout, c'est l'attribut principal d'une femme ici... 270 000 rials, 7 euros, le prix qu'on peut trouver en France. Mais ça a l'air d'être une boutique "chic" !.
Et on sympathise avec les vendeuses... photos, photos...
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On fait quelques autres boutiques, dont un shopping center.
On trouve quelques inscriptions sur les t-shirts assez rigolotes.
Fautes d'orthographe à l'appui...
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Dans cette boutique on fait une rencontre assez marquante.
Une jeune femme nous aborde en anglais et nous demande ce que l'on fait dans une boutique de vêtements d'aussi mauvaise qualité alors que nous, en Occident... on a la mode !!!!
Et elle se confie d'avantage. Elle a son frère qui vit en Amérique. Elle rêve de le rejoindre et de quitter l'Iran mais... Elle a 35 ans. Elle n'est pas mariée. elle vit chez ses parents. Elle nous explique qu'une fille ne peut accéder à son indépendance par rapport à sa famille qu'en se mariant. Et elle, elle ne veut pas se marier.
Elle nous explique que si le divorce est bien autorisé en Iran pour une femme, le partage n'est pas égal en cas de divorce, c'est l'homme qui reçoit tous les biens, et la femme se retrouve sans argent. Alors !!!
Elle est d'une tristesse incroyable. Et pourtant elle nous dit qu'elle a des diplômes, qu'elle est professeur d'anglais, mais...
Elle nous propose de nous revoir, pas demain (on part en excursion dans les kaluts..) mais après demain, peut être...
Nous n'aurons pas le temps pour la contacter à nouveau, parce qu'on court !
On n'est pas allé jusqu'au centre ville, jusqu'au centre historique, ce premier soir, cela faisait trop loin, un peu fatiguées...
La nuit est tombée. Le dîner débute à 19h 30. Il est déjà 20 hres passées. On rentre à pied.
Retour à l'hôtel. Il y a deux grands cars de tourisme garés devant l'hôtel !...
Moi, j'ai beaucoup aimé Kerman, parce que c'est une ville comme je les aime : une ville vivante. Il y a un vieux centre ville autour du bazar, il y a beaucoup de boutiques de mode moderne, et sans doute il y aurait eu d'autres endroits où j'aurais aimé flâner avec un jour de +... peut-être...
+ sur les visites à faire à Kerman ☞ ICI